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DES REPTILES OPHIDIENS EN GF!N1ÎRAL.
du reste du tronc que par sa position au-dessus et au
delà de l'orifice transversal du cloaque.
4° Peau presque nue , d'un tissu extensible , adhérente
aux muscles, protégée quelquefois par des tubercules
, presque toujours par des écailles minces de
formes variables , plus ou moins enchatonnées , au
moins à leur base , et recouvertes en totalité par un
épiderme caduc d'une seule pièce. Scutelles de la
région inférieure du corps généralement plus grandes,
servant à la progression. Le plus souvent, un sillon
ou pli longitudinal sous la gorge, entre les deux brandies
de la mâchoire.
5" Mâles ayant des organes copulateurs ou génitaux
cachés , mais doubles, et pouvant faire saillie au dehors
; femelles ovipares ou ovovivipares. Point de
métamorphoses au dehors de l'oeuf.
B. Caractères anatomiques ou internes d'après leur
organisation.
6" Échine composée dans toute sa longueur de pièces
toujours très-nombreuses et constamment mobiles.
Vertèbres presque généralement semblables entre elles,
ayant une concavité au devant du corps, et en arrière
un condyle unique, hémisphérique , enduit de cartilages
et d'une membrane synoviale ; toutes ces vertèbres
ne pouvant être distinguées qu'en costales et en
caudales.
7° Tête articulée sur le tronc par un seul condyle
occipital convexe, comme celui de toutes les autres
vertèbres. Un os intrà-articulaire libre , très-mobile ,
qui suit les mouvements des deux branches des mâchoires
supérieure et inférieure , et déterminant leurs
rapports réciproques.
DES REPTILES OPHIDIENS. CARACTERES GÉNÉRAUX. 5
8° Côtes très-nombreuses, constamment libres entre
elles et à leur extrémité inférieure ; parce qu'il n'y a
jamais d'os pectoral intermédiaire ou de véritable sternum
, ce qui fait qu'elles sont toutes beaucoup plus
mobiles que celles de tous les autres animaux vertébrés.
9° Langue molle, entièrement charnue, protractile,
rentrant dans une gaîne ou fourreau sous la gorge,
fendue profondément à son extrémité libre et formant
deux pointes flexibles qui peuvent s'écarter et
vibrer lorsque cette langue est en dehors de la bouche.
10° Viscères très-allongés , resserrés , moulés dans
une longue cavité abdominale cylindrique. Le plus
souvent un seul poumon bien développé , formant une
sorte de sac celluleux ou de vessie à parois spongieuses.
Une glotte s'ouvrant dans la bouche, au-dessus de
l'étui de la langue, et pouvant se porter en avant quand
la bouche est ouverte et dilatée. Ouverture du cloaque
en fente transversale.
C. Caractères physiques ou habituels tirés des particularités
des moeurs pendant la \^ie.
11° Avec des organes de la motilité très-simples , à
peu près identiques pour chacune des pièces nombreuses
de leur échine et pour les faisceaux charnus
qui s'y fixent ; les Serpents peuvent exécuter ou produire
tous les mouvements qui étaient nécessaires à
leur genre de vie, dont les actes sont étonnamment variés.
Placés en embuscade sur la terre, dans l'eau ou sur
les branches , on les voit rester immobiles pendant des
heures et des journées entières. Tantôt ayant leur
corps simplement étendu sur le sol dans toute sa Ion-
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