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4 4 I N RNONILNS IIOÎ^ODONTES.
premières, qui sont en carrés longs et placées transversalement,
deviennent de plus en plus courtes à mesure qu'elles s'éloignent
du menton ; celles qui sont comprises entre la onzième el
l'antépénultième sont carrées.^ et celle-ci est subrliomboïdale,
de même que les deux qui la suivent. Les pièces losangiques et
excessivement petites qui composent l'écaillure du corps sont
oblongues sur le dos, mais d'une largeur égaie à leur longueur
sur les flancs.
Écailles du tronc : 69 ou 71 rangées longitudinales. Scutelles:
35i ventrales, 105 sous-caudales.
COLOBATION. Un brun olivâtre est la seule teinte qui règne
sur la région supérieure et les parties latérales du corps, dont
le dessous est d'un blanc jaunâtre, sale.
DIMENSIONS. Longueur totale. V 14" 3'". Tête. Long. 3" 7"'.
Tronc. Long. 96" 6'". Queue. Long. 14".
PATRIE. Le Liasis olivâtre est originaire du nord de la Nouvelle
Hollande ; le seul individu qui nous soit connu appartient
au musée britannique.
IV« GENRE. NARDOA. — NARDOA (1), Gray.
[Bothrochilus (2) , FITZINGER, mém. manusc.).
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CARACTÈRES. Narines latérales, ouvertes dans une
seule plaque. Yeux latéraux, à pupille vertico-elliptique.
Des plaques sus-céphaliques depuis le bout du
museau jusqu'au delà de l'espace inter-orbitaire , plaques
au nombre desquelles il n'y apas de pré-frontales.
Des fossettes à la lèvre inférieure seulement. Écailles
lisses , scutelles sous-caudales partagées en deux.
L'absence absolue de cavités à la lèvre supérieure est ce
( i ) Ce nom a été donné probablement sans lui attribuer aucun
sens. •
(3) De Bûâ^oc ./ow«, Jos$iilus, une fossette ; et de Xfixos, lahiurn,
lèvve inférieure : lèvre à fossettes.
PYTHONIDËS. G. NARDOA. 44^
qui distingue principalement ce genre des trois pn'cédcuLs ,
chez lesquels il en existe toujours au moins une, quelquei'ois,
il est vrai, peu distincte, comme dans les Liasis, à chacune
des deux plaques entre les quelles est située la rostrale. Indépendamment
de cela, les Nardoas sont les Pythonides dont
le bouclier sus-cépbalique se rapproche le plus , par le petit
nombre comme par le grand développement et la symétrie
des pièces qui le composent, de celui de la plupart des
ophidiens appartenant aux familles suivantes ; il n'en diffère
eiFectivement que parce qu'il comprend deux plaques de plus,
lesquelles sont une paire de post-pariétales, ce qui élève de
neuf à onze leur nombre total. Ces onze plaques des Nardoas,
qui sont deux inter-nasales, deux fronto-nasales, une frontale
proprement dite, deux sus-oculaires et quatre pariétales, protègent
toute la surface de la tête ; tandis que chez les Morélies,
commeÎhe?certains Pythons, il y aen arrière des inter-nasales
et des quelques paires de plaques qui suivent celles-ci plus
de cinquante squammes suscéphaliques , et que, chez d'autres
Pythons et les Liasis, on remarque, en sus des plaques
analogues à celles qui recouvrent le crâne des Nardoas, de
une à quatre paires de frontales antérieures et des petites
lames squammiformes, postérieurement et latéralement aux
pariétales. Il faut aussi noter que les Nardoas n'ont pas,
comme les Pythons, deux , mais seulement une plaque nasale
de chaque côté, laquelle ne paraît même pas offrir un
sillon au-dessus ou en arrière du trou nasal, ainsi que cela
s'observe dans les Moréhes et les Liasis. Les écailles de leur
corps sont parfaitement lisses et les scutelles du dessous de
leur queue disposées sur un double rang, de même que chez
tous les Pythonides découverts jusqu'ici.
Le genre dont nous venons d'exposer les caractères a pour
type une espèce qui n'est connue des naturalistes que par
l'exemplaire encore unique que renferme la collection du
Muséum d'histoire naturelle. La place qu'elle occupe dans
notre livre, nous la lui avions assignée depuis longtemps ,
c'est-à-dire bien avant que M. Gray ne lui en eût donné une
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