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PYTHOiMENS APROTÉRODONTES.
1820. Boa canina. Kühl und Van Hasselt. Beitr. Vergleich,
anal, pag, 80.
1821. Boa canina. Schneid. Klassif. Riesenschi. (Denkschrift.
Akadem. Wissenschaft. Münch, torn. 7, pag. 112.)
Boa hypnale. Id. loc. cit. pag. 115.
1824. Xiphosoma araramboya. W^agl. Serpent. Brasil. Spix.
pag. 45, tab. IG.
1826 Xiphosoma canina. Eitzing. Neoeclassif. Rept. pag. 54.
1826. Xiphosoma canina {Xiphosoma araram&oya.Wagler).
Fitzing. Critisch. Bemerkung. Wagler's Schlangenverk (Isis,
tona. 19, pag, 898).
1827. Boa canina. F. Boié. Isis, tom. 20, pag. 515.
1829. Boa canina. Cuv. Règn. anim. 2'édit. tom. 2, pag. 79,
note 1.
1830. Boa canina. Gnér. Iconog. Règn. anim. Cuv. Rept.
pl. 19, flg. 2.
1830. Xiphosoma canina. Wagl. Syst. amph. pag. 167.
1831. Boa canina. GriiT. anim. Kingd. Cuv. vol. 9, pag. 254
(en note).
1831. Xiphosoma canina. Gray. Synops. Rept. pag. 96, in
Cuvier's anim. Kingd. Griff, vol. 9.
1837. Boa canina. Schleg. Ess. physion. Serp. Part, génér.
pag. 75, n° 4, et Part, descript, pag. 388, pl. 14, fig. 8 et 9.
1840. Boa canina. Filippo de Filippi. Catal. ragion. Serp.
Universit. Pav. (BIbliolh. ital. tom. 99.)
1842. Xiphosoma canina. Gray. Synops. Famil. Boidoe.
(Zoolog, misceli, pag. 42.)
DESCRIPTION.
FORMES. La tête du Xiphosome canin, très-fortement déprimée
dans sa moitié antérieure, dont le dessus est parfaitement
plan et chacun des côtés perpendiculaire, offre au contraire
une très-grande épaisseur en arrière, où sa face supérieure et
les latérales sont excessivement bombées. Le tronc, dont la
hauteur au milieu est double de la largeur, a une étendue
longitudinale vingt fois égale environ à celte même hauteur, qui
est de deux tiers moindre près de la tête et de la queue. Celle-ci,
qui est fort effilée et très-préhensile, fait de la sixième à la
septième partie de la longueur totale du corps.
BOMDES. G, XIPHOSOME. t.
La plaque rostrale présente neuf pans inégaax, un en bas
profondément échancré, deux en haut formant un angle oblus,
et trois de chaque côté, dont le médian décrit une ligne arquée
en dedans. La lèvre supérieure est garnie, à droite et à gauche,
d'une douzaine de plaques, dont les trois premières sont
rectangulaires et toutes les suivantes carrées et de même
grandeur. La lèvre inférieure en offre un pareil nombre, mais
avec cette différence que les six dernières seulement sont carrées
et que les précédentes, qui ont plus de hauteur que de largeur,
sont pentagones; la plaque du menton ala figure d'un
triangle sub-équilatéral. Les fossettes qui existent autour de la
bouche de cette espèce sont plus prononcées que chez aucune
autre de la même tribu ; la plaque rostrale en présente trois,
une médiane et deux latérales ; toutes les supéro-labiales et les
huit ou neuf dernières inféro labiales en ont chacune une, qui
occupe chez celles-ci la moitié ou les deux tiers inférieurs,
chez celles-là, au contraire, la moitié ou les deux tiers supérieurs
de leur hauteur.
L'orifice vertico-ovalaire et bâillant de la narine est pratiqué
dans deux plaques superposées, d'inégale dimension : l'inférieure
est de beaucoup la plus petite et rhomboïdale, la supérieure
est pentagone oblongue ; parfois la suture qui les sépare
est si peu marquée qu'elles semblent ne former qu'une
seule et même pièce. Chaque région frênaie est revêtue d'une
suite de trois grandes plaques sub-quadrangulaires, sub-égales
entre elles, au-dessous des deux dernières desquelles on en
voit de deux à quatre plus petites, disposées aussi sur un seul
rang. L'oeil est entouré d'un cercle de douze ou treize squammes,
dont les trois antérieures sont plus grandes qne les autres.
Sur le bout du museau , il y a neuf plaques polygones, d'inégale
grandeur, formant trois rangées transversales, composées,
la première de deux, la seconde de quatre, et la troisième de
trois pièces. Le reste de la face sus-céphalique est garni d'un
pavé d'écaillés à plusieurs pans, toutes à peu près aussi petites
les unes que les autres, à l'exception de celles qui occupent
les régions sus-oculaires , où l'on en voit effectivement une série
de cinq ou six offrant un développement un peu plus grand
que celles qui les avoisinent. Le sillon gulaire est très-long. A
sa droite et à sa gauche sont des écailles ovales lâchement imbriquées.
Les pièces de l'écaillure du dos sont régulièrement
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