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2 6 8 SCOLECOPHllDES.
transversales. Écailles de la queue : 11 rangées transversales.
COLORATION. Le museau , le dessous de la queue et celui du
tronc , à son extrémité postérieure , sont colorés en jaune. Les
autres parties inférieures du corps présentent une teinte olivâtre ;
en dessus et sur les côtés, les écailles sont brunes , marquées
chacune au milieu, près de leur bord postérieur, d'une petite
tache d'un blanc-jaunâtre très-pâle.
DIMENSIONS. Longueur totale, 22" 2"'. Téle. Long. 8"'. Tro/ic.
Long. 21". Larg. 8"'. Queue. Long. 4"'.
PATRIE. Cette espèce est originaire de la côte de Guinée.
Observations Nous n'avons encore eu l'occasion d'en observer
qu'un individu appartenant au Musée d'Histoire naturelle
de Leyde , qui le doit à la générosité de M. le professeur Eschricht
de Copenhague.
IIP GENRE. CATHÉTORHIINE. — CATHETpRHINUS
(1). Nobis.
CARACTÈRES. Tête revêtue de plaques , très-courte ,
comme tronquée perpendiculairement en avant ; bout
du museau regardant en bas et offrant un petit bord
tranchant. Plaques cépbaliques excessivement imbriquées
; rostrale reployée sous le museau et s'étendant
du côté opposé jusqu'au front , en une sorte de calotte
ovalaire ; une frontale antérieure, une frontale proprement
dite, une paire de sur-oculaires , une paire de
pariétales, une in ter-pari étale , une paire de nasales,
une paire de fronto-nasales, une paire de préoculaires,
une paire d'oculaires , une paire de post-oculaires. Narines
latérales , bémidiscoïdes , s'ouvrant dans la suture
de la nasale et de la fronto-nasale. Yeux; latéraux,
( l ) z^ÔiToc , oy , hauteur perpendiculaire, ligne qui tombe perpeiid
i c u l a i r e m e n l sur une autre ; p/v, nez , museau.
TYPHLOPIENS. GATHÉTGRHINE. 26 9
distincts au travers de Toculaire et de la préoculaire ;
car celle-ci recouvre celle-là un peu au delà de la partie
sous laquelle l'oeil est placé.
Dans ce genre, le profil de la tête se courbe vers la
bouche d'une manière tellement brusque à partir du front,
que le museau a l'air d'avoir été tronqué perpendiculairement
; il en résulte que l'extrémité est dirigée, non pas
en avant comme à l'ordinaire , mais en bas et située à peu
près de niveau avec la fente buccale. Cette même extrémité
du museau offre dans la presque totalité de sa largeur une
petite saillie tranchante que nous retrouverons chez les
Onychocéphales, mais qui n'existe chez aucun des autres
genres de la famille des Typhlopiens. Ce dernier caractère,
joint à la forte courbure du devant de leur tête, est ce qui
distingue les Cathétorhines des Thyphlops et des Céphalolépides,
ceux-ci ayant d'ailleurs des écailles au lieu de
plaques cépbaliques ; c'est également cela, ainsi que la
position latérale de leurs narines, qui empêche qu'on ne
les confonde avec les Ophthalmidions. Si les Onychocéphales
ont comme eux le museau tranchant au bout, ils ne
l'ont ni abaissé verticalement vers la bouche, ni perforé
latéralement par les narines. Quant aux Pilidions, ils en
diffèrent parce que leurs yeux sont parfaitement distincts ,
parce que leurs ouvertures nasales occupent les côtés et non
le dessous du museau , parce qu'enfin, parmi les pièces de
leur bouclier céphalique, sont une interpariétale , des pariétales
et des préoculaires. Les Cathétorhines sont ceux de
tous les Scolécophides qui ont les plaques de la tête le plus
imbriquées ; à tel point que souvent la partie recouvrante
des unes s'étend sur la moitié ou plus de la moitié de la
surface de celles qui les suivent. Elles sont en outre trèstransparentes.