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3o8 SCOLECOPHIDES.
rapport à la ligne médio-longitudinale du crâne. Les pariétales,
qui présentent un peu plus de développement que les sur-oculaires,
sont hexagones et très-dilatées transversalement; elles se
trouvent placées derrièi'e celles-ci et les oculaires et engagées par
leur angle latéro-interne, qui est aigu, entre l'interpariétale et la
post-interpariétale. Les post-pariétales ne diffèrent des pariétales
que par un peu moins d'étendue. Les nasales, qui affectent chacune
la figure d'un triangle isocèle, sont tronquées à leur sommet et
arrondies à leur angle postéro-externe. Les fronto-nasales ne
se conjoignent pas en avant de la frontale antérieure; elles sont
étroites, leur sommet est un angle aigu légèrement curviligne et
leur bord postérieur décrit une courbe rentrante très-prononcée,
à laquelle correspond le bord antérieur fortement arqué des
préoculaires. Celles-ci sont subhémidiscoïdes et moins hautes que
les précédentes. Les oculaires ont moins de largeur que de hauteur,
elles s'élèvent à peu près au niveau des préoculaires et
offrent six angles, dont l'inférieur et le supérieur sont subaigus.
Les yeux sont peu distincts.
La première des quatre squammes supéro-labiales est fort petite,
les autres, qui deviennent d'autant plus grandes qu'elles
s'éloignent davantage de celle-ci, montent par un angle aigu, la
seconde entre la fronto-nasale et la préoculaire , la troisième
entre la préoculaire et l'oculaire , la quatrième entre celle-ci et
une squamme placée derrière elle.
Cette espèce a le corps revêtu d'écaillés à proportion plus
grandes que celles de ses congénères, particulièrement tout à
fait en avant. Là, leur grandeur et leur figure hexagone font
qu'elles se confondent avec les plaques surcéphaliques ; mais en
s'éloignant de la tête elles deviennent peu à peu quadrangulaires
et très-distinctement arquées à leur bord postérieur.
Ecailles du tronc 20 rangées longitudinales, 380 rangées
transversales. Écailles delà queue : 8 rangées transversales.
La squamme emboîtante qui protège l'extrémité de cette partie
terminale du corps n'est pas spiniforme.
COLORATION. Un brun roussâtre règne sur toute la surface du
corps de ce petit Serpent; seulement il est beaucoup plus foncé
sur les régions supérieures que sur les inférieures.
DIMENSIONS. L'individu dont voici les principales dimensions
est au plus de la grosseur d'une mèche de fouet.
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TYPHLOPIENS. G. TYPHLOPS. II. AOQ
Longueur totale. 13" 5"'. Tête. Long. 4"'. 7Yonc. Larg. 2"',
long. 12" 8'" 1/2. Queue. Long, 2'" 1/2.
PATRIE. NOUS ignorons de quel pays provient cette espèce.
i l . LE TYPHLOPS BRAME. TypMops Braminus. Cuvier.
CARACTÈRES. Corps très-distinctement plus grêle à sa partie
antérieure qu'à sa partie postérieure. Queue conique , courbée ,
d'un quart plus longue que le diamètre transversal de la tête.
Portion supérieure de la rostrale oblongue , se rétrécissant un
peu d'avant en arrière , où elle est subarrondie. Fronto-nasales
étroites, légèrement courbées en S à leur bord postérieur,
non conjointes par leurs sommets.
SYNONYMIE. Anguis Rondoo Talooloo Pam. Russ. Ind. Serp.
vol. 1, pag. 48, pl. 43.
L'Orvet lombric. Yulgt. Serpent d'oreille dans l'Inde. Lacép.
Hist. Serp. torn. 2, pag. 458.
Punctulated Slow-worm. Shaw. Gener. Zool. vol. 3, part. 2,
pag. 589.
Fryx Braminus. Daud. Hist. Rept. tom. 7, pag. 279.
TypMops Rondoo Talooloo. Cuv. Règ.anim. ireédit.tom, 2,
pag. 63.
Tortrix Russelii. Merr.Tent. Syst. amph. pag. 84.
TypMops Braminusr. Cuv. Mus. Par.
TypMops Braminus. Fitz. Neue Classif. Rept. pag. 53.
TypMops Braminus. Cuv. Règn. anim. 2® édit., tom. 2 ,
pag. 73.
TypMops Braminus. Griff. Anim. Kingd. Cuv. vol. 9, pag. 248.
TypMops Braminus. Gray. Synops. Rept. in Griff. Anim.
Kingd. Cuv. vol. 9, pag. 76.
TypMops Busselii. Schleg. Abbild. Amph. pag. 39.
DESCRIPTION.
FORMES. Cette espèce offre un caractère auquel il est facile de
la reconnaître , car il lui est particulier parmi toutes ses congénères.
Ce caractère est d'avoir les plaques nasales et les préoculaires
unies entre elles à leur base au-dessous des fronto-nasales,
qui se trouvent ainsi empêchées de descendre jusque sur les
squammes supéro-labiales, contrairement à ce qu'on observe
chez les autres Typhlops.
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