de ses hymnes composés cinquante ans avant la conquête, et écrits dit temps de Cortès, en caractères
romains, sur du papier de metl. J’a i cherché vainement ces hymnes parmi les restes de la
collection de Boturini, conservés au palais du vice-roi à Mexico. Il est encore bien digne de remarque
que le célèbre botaniste Hemandez a fait usage de beaucoup de dessins de plantes et d'animaux,
dont le roi Nezahualcojotl avoit orné son habitation à Tezcuco, et qui avoient été faits par des peintres
aztèques.
Arrivée de Cortès à la plage de Chalchicuecan, en i 5ig .
Prise d e là ville de Ténochtitlan, en i 5a i .
Les comtes de Motezuma et de T u la , résidant en Espagne, descendent d’Ihuitemotzin, petit-fils
du roi Motezuma-Xocojotzin qui avoit épousé Doua Francisca de la Cueva. Les maisons illustres de
Gano Motezuma, d’Andrade Motezuma e t du comte de Miravalle ( à Mexico) tirent leur originé de
Tecuichpotzin, fille du roi Motezuma-Xocojotzin. Cette princesse, baptisée sous le nom d’É lisabeth,
survécut à cinq maris, parmi lesquels on compte les deux derniers rois du Mexique, Cuitlahuitzin
et Quauhtemotzin et trois militaires espagnols.
P a g . 235. Cihuacohuatl. -M. Maier pense que cette figure de la mère des hommes de même que
celle indiquée Pl. x iii ont rapport à l’histoire d’A ta -Entsik et de ses deux petits enfans, Juskeka et
Tahuitzaron, célèbres parmi les Hurons et les Iroquois. Mytliolog., Taschenb., Tom. n , pag. 2 4 1 , et
Tom. n , pag. 294. ( Creuxius, hist. Canad. seu Novoe Franche, 16 64, Lib. 1, pag. 79.)
Pag. 236. Conformation du front. L a tête de T eod p ac tli, Pl. x x x v u , n.° 6 , ressemble singulièrement
à celle qui est représentée Pl. xi. D’apfès des renseignemens reçus du Mexique, depuis la publication
de la première partie de cet ouvrage, cette sculpture remarquable n a pas été trouvée à Oaxaca,
comme je l’a i avancé à to r t (pag. 4 7 -5 î ) , mais plus au su d , près de Guatimàla, l’ancien Quauhtemallan.
Cette circonstance éloigne encore plus les doutes que l’on pourrait élever sur l’origine d’un monument
si étrange. D’ailleurs les anciens habitans de Guatimala étoient un peuple: très-cultivé, comme lé
prouvent les ruines d’une grande ville située dans un endroit que les Espagnols appellent e l Palerique.
Pag. 255. Les hiéroglyphes des nombres. M. Gatterer, dans le Précis de son Histoire universelle ■
attribue aux Phéniciens et aux Égyptiens l’invention admirable d’exprimer les dixaines par la position
des chiffres.Il affirme positivement q u e, dans les manuscrits égyptiens écrits en caractères cursifs, bii
reconnoît neuf lettres de l’alphabet, indiquant neuf unités et un dixième signe faisant fonction du
zéro des Hindoux et des Tibétains. L e même savant avance que Cécrops et Pythagore ont connu ce
système de numération égyptien et qu’il a tiré son origine de l’arithmétique hiéroglyphique linéaire, dans ’
laquelle des traits perpendiculaires ont une valeur de position, tandis que plusieurs rangées de barres
horizontales désignent des dixaines et des multiples de dix. ( Gatterer, fFeltgeschichte bis Cyrus,
pag. 586 ). Selon cette hypothèse, la notation propre aux Hindoux aurait été introduite pour la seconde
fois en Eùrope par les Arabes : mais ces assertions ne paraissent pas fondées sur des bases très-solides.
( Kircher, Obel. Pamph., pag. 4 6 1 .) On sait q u e, chez les Bomains, dont le système numérique
est in finiment plus imparfait que celui dés Grecs, l’unité change de valeur selon qu’elle est plâcée
avant ou après les signes de cinq ou de dix. Une véritable valeur de position se trouve dans la
notation d ont, au rapport de Pappns, se servoit Apollonius pour les myriades. (Delamb re, Arithm.
des Grecs dans les (OEuvres d'Archimède , 1807, pag.'578)-: mais aucun des peuples sur lesquels nous
avons des notions certaines, ne parait s’être élevé à cette méthode simple et uniforme q u i, depuis une
haute antiquité, est suivie par les Hindoux, les Tibétains et les Chinois.
P.O. uST Douze Simas. Les habitans ,1’O taiim divisent l'année, non en douze, mais en treize
mois on Indes auxquelles ils donnent les noms des fils du soleil. ( Missionaiy Vopnge to t/m Pacific
Océan, t 799, pag. 3 4 * 3 4 4 .) Cette division par treize est bien extraordinaire sans doute- mai.
nous savon, que des peuples trèuuvancés dan, la civilisation se sont u nité s long-temps dans leur
ealendrrer aux nombres les moin, propre, à la division du-temps. T o ]è . les belles Hecherchcs de
M. Nicbuhr, sur lannée romaine et étrusque. ( J t a a i d e « W , * « ' , pag. 9 , et t9 a.)
Pao. nfi& Notice complète des peintures. Il est assez remarquable qu’un moine franciscain,
Torquemada, a .t déjà aeeusé de barbarie l’évêtpm Zumaraga, trop célèbre par 1« destruction de»
peintures historiques des Aztèqu e , ( Mon. I l Tom. , , pag. u ,6 . j Un de, rédacteur, de la Gazette
de Gottingue i Année . 8 . . , p. , 553) rappelle qu’i l existe cinq manuscrit, mexicains dans
la bibliothèque Bodleyenne à Oxford. (Monthl, Mag., T o n . n , pag. S . î ÿ - j 'l .e même savant, en
rendant compte de mes. «cherche, sur les monument des peuples indigènes d u Mexique, eompam le
buste, représenté Pl. , e t n , à la téte gravée dans rassie, Cat., Tom. v u , pag. , 4 *