E T M0 NUMENS D E L 'AM É R IQ U E :
humain. A .côté du temple, on Toit h, déesse de l'enfer, MictlanteuhèihZi
étendant les bras vers le corps de la victime.
N.° vm. (Cod. Bore.j fol. 4-7, v 6 ’ Mssss< n° 2o1t0m). Li e^ s•i gne astroil ogi.que
nahu, Olàn tonaliuh, le Soleil en ses quatre mouvement, qui, par des
empreintes de pieds, ou xocpalli, semble rappeler & positions du soleil au
zénith, dans 1 equateur et aux solstices On trouve indiquée à c»é la date des
jours qui sont présidés par les catastéÜsmes ozomatU, singe; calh, maison,
et quiahuitl, pluie. Si ces dates .étaient 8 pluie, S maison et 3 singe elfe
répondroient, d'après l'artifice des séries périodiques, aux jours où le- séleil
se trouve dans un des tropiques, dans l ’équateur et au zénith de la ville de
Mexico; mais leschiffies ajoutés aux hiéroglyphes,diffèrent de plusieurs unités
de ceux que nous venons d’indiquer. Le signe ollin est placé à l ’extrémité
d’un insecte. cylindrique qui paroît être un mille-piéds ou une scolopendre.
J’ignore, la signification de ce symbole astrologique qui ressemble à une croix.
N." IX . {Cod. Borg., fol. S9) . Un homme et une femme serrant des enfans
dans leurs bras et élevant une main vers le ciel.
N." x. ( Cod Borg.-, Îÿl.js5 , Mss. n.°9Ç), Le Diable buveur, Tlacatecolutl
motlatlaperiani, tenant un coeur dans une main et buvant le sang d’un
autre coeur: un troisième est suspendu â son cou. .¡Cette figure hideuse
confirme ce que nous avons avancé plus haut ■. sur la férocité du peuple
mexicain.
PLANCHE XXXVIII.
Migration des peuples aztèques, peinture hiéroglyphique déposée à la
bibliothèque royale de Berlin.
Ce fragment, mal conservé, paroît avoir fait partie d’un grand tableau
qui appartenoit jadis à la collection du chevalier Boturini. Les figures sont
très-grossièrement peintes sur de Xamatl, ou papier de maguey {Agave
americana). On y voit, à gauche, un pays marécageux indiqué par l'hiéroglyphe
de leau, atl; des traces de pieds ( xocpal-machiotl), représentant
' Voyez plus haut, pag. i 04 et 189.
* Pag. 216.
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