NOTES.
\ Pao- PFamide de Gbolula portoit aussi des noms àeToltecatl, Ecaticpac e i Tlachin
liuatepetl. Je suppose que cette dernière dénomination dérive du verbe mexicain tlaehiani, voir
autour de so i, et de tepetl, montagne, parce que le Téocalli servoit de vigie pour reconnoitre l’approche
de l’ennemi dans les guerres qui avoient fréquemment lieu entre les Cholulains et les hahitans de Tlascala.
Sur la question importante, si le temple, ou plutôt la pyramide à gradins dédiée: à Jupiter Belus,
a servi de prototype aux pyramides de Sakhara et à celles de l’Inde et de la Chine, voyez Jules
de Klàproth, Magasin asiatique, Tom. i , pag. 486 (en allemand).
Pag. 72. On a révoqué en doute récemment si les Péruviens, outre les Quippus, avoient connu
les peintures symboliques. U n passage tiré de XOrigen île las Indios del Nuevo Mundo
(Valencia x 6 iq ) , p. 9 1 , ne laisse aucun doute à cet égard. Après avoir parlé des hiéroglyphes mexicains,
père Garcia ajoute : « Au commencement de la conquête, les Indiens du Pérou se confessoient par
des peintures et des caractères qui indiquoient les dix mandemens et les péchés commis contre ces mande-,
mens. On peut conclure d e là que les Péruviens faisoient usage de peintures symboliques, mais que celles-ci
étoient plus grossières que les hiéroglyphes des Mexicains, et que généralement le peuple se servoit de noeuds
ou de quippus. » Voyez aussi Acosta, Historia natural y moral de las Indias, Hb. v , cap. 8 , pag. 267*
Pag. ii i5. L e mo t ail ou atel se rétrouve dans l’est de l ’Europe. D ’après l’observation
de M. Frédéric Schlegël, le pays habité par les Madjares, avant la conquête de la Hongrie,'portoit
le nom d Atèlkiisu. Cette dénomination désignoit la Moldavie, la Bessarabie et la Walachie, trois
provinces limitrophes de l’embouchure du Danube qui portoit^ de même que le W o lg a , le nom
de la grande eau, atel. (V o y e z plus haut p. 16 2.) L ’hiéroglyphe'mexicain de l’e au, atl, indiqué,
par les ondulations de plusieurs lignes parallèles, le mouvement des vagues, et rappelle le caractère
phénicien de le a u , mem, qui- a passé dans l’alphabet grec et peu à peu dans celui de tous lès
peuples occidentaux. Voyez l’ouvrage ingénieux de M. H u g , sur l’invention des lettres, 1801, pag. 3o.
L e chevalier Boturini nous a transmis les noms des vingt, jours d’un mois toltèque, d’après le
Calendrier des habitons de Chiapa et de Soconusco. V o ic i ces signes avec ceux qui leur correspondent
selon le calendrier aztèque :
Mox. Cipactli. Baz. Ozomatli.
Igh. Ehecatl. Enob. Mal inaili. ,
Votan. Calli. Been. Acati.
Ghanan. Cuetzpalin. Hix. Ocelotl.
Abagh. Cohuatl. Tziquin. QuauhtlL
Tox. , Miquiztli. Chahin. Cozcaquauhtl
Moxic. Mazatl. Chic.. Ollin.
Lambat. Tochtli. Chinate.' Tecpatl.
Mulu. AU. Cahogh. . Quiahuitl.
Elab. ' Itzcuintli. Aghual. ■ Xochitl.