1. Kirto j e rie (ra t ).' MM , ,
2. Kino to us (boeuf). 14. Fino to us. '
3. Fino j e torra (tig re).. i 5. Tsutsno j e torra.
4. Fino to ov (lièvre). 16. Tsutsno to ov.
5,. Tsutsno j e tats (crocodile ou dragon). ! 7 - Kanno j e tats.
6. Tsutsno to mi. ( serpent )._ 18. Kanno to mi.
7.' Kanno j e ùma (cheval). , >9; Midsno je uma.
8. Kanno to tsitsuse (brebis). 20. Midsno to tsitsuse.
g. Midsno j e sar (singe). 2 V. Kino to sar.
10. Midsno to tom (poule). 22. Kino to torri.
i l . Kino je in (chien).
12. Kino to j ( p o r c ) . . 4. Fino to j . , J . .
Dans le calendrier mexicain, chacune des quatre indictions de treize ans
commence avec un signe différent; dans le calendrier japonnois, chaque période
de douze ans est présidée par un des cinq élémens mâles. De même que chez
les Mexicains, le quatrième terme de la série des nombres, nahui, ne peut
correspondre, en cinquante-deux ans, qu’une seule fois au second terme de la
série des signes, acatl; chez les Japonnois, dans, un cycle de soixante ans,
un des cinq élémens mâles ne peut se trouver placé qu une seule fois auprès
d’un des douze signes du zodiaque. Le tableau suivant, qui renferme quatorze
années mexicaines et japonnoises, servira à mettre dans le plus grand jour
l’analogie qu’offrent les calendriers des peuples du Mexique et de lAsie
orientale.
c y c l e d e s j a p o n n o is . CYCLE DES MEXICAINS.
DEM Soient« a' B fi' y y'.- les élémens SoiENT et.fi.y, è les quatre signes des
AKHÉBS. miles et femelles, et a, b, c... les
signes célestes, et nous aurons: des chiffres,’et nous aurons:
h 1 a a. fl,
' a à , b. b, %
3 m m m - ” «> y. ■
4 V, d. d, Î.
5 y , e. e , a.
6 y‘> f l ü
A g- WBÊm
8 f , h. j
s , i. l , a.
e, k. k, ,3.
a , l. m y-
12 ci, m. 1n ,t .
13 P, a. m a.
i4 0 , b. . a, fi.
L’usage des séries périodiques se retrouve aussi en Chine , où dix can
combinés avec douze tchi servent à désigner les jours ou les années des périodes
de soixante jours ou de soixante aimées *. Chez les Japonnois, les Chinois et les
peuples du Mexique, les séries périodiques ne peuvent servir qu’à caractériser
cinquante-deux ou soixante ans. Les Tibétains, au contraire, ont tellement
compliqué l’artifice des séries, qu’ils ont des noms pour cent quatre-vingt-douze
et même pour deux cent cinquante - deux ans. En désignant, par exemple,
l ’époque -mémorable à laquelle le grand Lhama Kang-ïta-gnimbà réunit ., avec
le consentement de l’empereur de la Chine, les pouvoirs ecclésiastique et
séculier 2, l’habitant de Lhassa cite l’année feu mdle, oiseau (me po c/a)',
du quatorzième cycle écoulé depuis le déluge. Il compte quinze élémens;
savoir : cinq du genre masculin, cinq du genre féminin, et cinq neutres. En
combinant ces quinze élémens avec les douze signes du zodiaque, et en ne
nommant les premières douze années du cycle que d’après les signes célestes,
sans ajouter aucun élément, il obtient des dénominations pour 12 x i5 +12 =
cent quatre-vingt-douze années. En ajoutant enfin soixante années désignées
par la combinaison de dix élémens mâles et femelles avec douze signes
du zodiaque, il trouve son grand cycle de deux cent chiquante - deux ans.
Soient a j bj c les signes du zodiaque, «, p, ?... les élémens neutres,
/3\ ?'• • • les élémens mâles, et /3", les élémens femelles, on aura:
i.° pour les premiers douze ans, a , b 3 e , d...; 2.0 pour les années i 3—72,
a a, a. b, etc...,* p a, p b, p c...; y a, y b y c....; 3.° pour les années y3 ^ j l 32 ,
a.' a, tt b, Ci c... ; I3' q,.0 b....; /j..° pour lès années 132—192, «" «,«" b, <*." e...,- /3* a,0'b, g c...;
5.° pour les années 193 — 252, * a, b,p' c, p" d, ? e, >"/, Sf g, <P" h, î i, «" k; d l,
a' m, p'a, 0' a, y b', y b Les Tzïhi-chen, ou calculateurs publics de Lhassa3,
allèguent, en faveur de la chronologie tibétaine, que les années de même nom
ne revenant à peu près que tous les deux siècles, la date d’un événement
historique est fixée, lors même que le cycle n’est pas indiqué. L ’incertitude
est plus grande chez les Japonnois et chez les Mexicains, où les mêmes noms
se retrouvent tous les soixante ou cinquante-deux ans. On peut être surpris
que les Tibétains, qui, depuis la plus haute antiquité, se servent des mêmes
1 Observ. astr. du P . S o u c ib t, publiées p a r le P . G a u b il, Tom. i , p. 2 6 , Tom. u , p. îÿS;
1 G eo rg i A'iph. Tibet., p. 516.
9 Ibid., p. 46g.