doit citer celui du ciel nocturne, cju’observe un prêtre astronome’. Cette
section du cercle, cet arc couvert de petits ronds avec des jeux , rappellent
l ’hiéroglyphe égyptien du ciel et ses images couvértes d’yeux a. »
Nous consignons ici les notes qui, d’après le texte mexicain, se trouvent ajoutées
au Recueil de Mendoza dans les deux éditions de Purchas3 et de Thevenot4.
Pl. l v i i i , Fig. i . Les dix fondateurs de Ténochtitlan : a, A acitli; b, Quapan;
c, Ocelopan; d, Aguexotl; e , Tecineuh; _/,• Tenuch; g , Xominitl;
h, Xocoyol; i , Xiulicaqui; Je, Acotl. La ville .de Ténochtitlan
ou Mexico, est indiquée par les armes qui ont servi à conquérir le
terrain où elle a été construite : on voit au-dessus de ces armes le
tuna. ou .figuier d’Iude, m3 fixé sur un rocher; el l’aigle, n, perché
sur,le figuier. (Une ancienne prophétie portoit que les migrations
des Aztèques ne trouveraient leur terme que lorsque les chefs du
peuple rencontreraient ;un- aigle placé sur .un: cactus. L ’endroit où.ce
prodige auroit lieu, devoit:être l’emplacement de la nouvelle ville.)
Les lignes t, qui forment une croix, indiquent ou des digues ou les
canaux qui traversoient le pays marécageux habité par les fondateurs
de Ténochtitlan.
Fig. 2. a, dix années du règne de Chimalpupuca-h;■ un bouclier c , et
des dards pour désigner la conquête de TéquixquiaçVrf et de
Chalco e. Mort de Chimalpupuca f. Insurrection des habitans
de Chalco g. Ils brisent quatre bateaux ennemis A, et tuent cinq
Mexicains i. (On doit être étonné que la mémoire d’un si petit
événement se soit conservé à travers des siècles. )
Fig. 3. Tribut de huit cents peaux de tigres.
Fig. 4- Tribut de vingt peaux de tigres.
Fig. 5. Tribut d’or en barre et en poudre.
Fig. 6. Trib. de quatre cents pots de miel tiré du Maguey, Agave americana.
Fig. 7. Militaires de l’ordre des prêtres.
•* Pl. Lvra, fig. 8. ■
* Palis, de l’Etude des Hiéroglyphes, t. I , p. 88-97. Le texte de l’original étant défiguré par des
erreurs typographiques, on a fait de légers chaugemens, sans lesquels plusieurs phrases auroient été inintelligibles.
3 Pilgrim) ¡11 Jive looks, T .H I , p. 1068., 1071, 1085, 1087, 10S9, 1091 et 1097.
4 Relation de divers voyages curieux, par Melcliiscdec Thevenot, T. H , p. /17.
Fig, 8. «Un des principaux prêtres, s , va la nuit, d, à la montagne pour
■y faire pénitence; il porte du feu et une bourse remplie de parfum
’ de copa|gl est suivi-d’iin novice , i. Un' autee-prêtreft joue la
- nuit dun instrument’de musique nommé téponatztli. Un troisième
prêtre, ^ connott 1 heure qu’il est, en observant les étoiles, e. »
Fig, g. Tribut d’étoffes servant de vêtement. Chaque ballot
d e t e ) renferme quatre cents pièces, comme l'indique le chiffre
inscrit. .
Fig. io et n . Idem.
Fig. 12. Une mère,- n , instruit sa fille, o , à tisser, q.
Fig. i 3. Un-orfèvre instruisant son fils.
F'g- i 4t Tribut: dix fois quatre cents ou quatre mille nattes et autant
de sièges de jones.
Fig. i 5. Tribut : quatre cents coquilles marines des côtes de Colima.
Fig. 16. Tribut : huit mille ballots de copal.
llx . Fig. i. « La figure, a , est une femme qui vient d’accoucher. Son
enfant étoit placé dans le berceau, c ; et, quatre jours après marqués
par les quatre ronds, b, la sager-femme, d, portoit l’enfant tout
nu daûs la cour de la maison de l’accouchée et le mettoit sur des
joncs appelés Tule, i , étendus par terre : trois, jéunes garçons, f , g ,
h, assis proche ces joncs, mangeôient de Yixicùe ou maïs rôti mêlé
de fèves cuites, que la figure représente devant eux dans un vase.
La sage-femme, ayant lavé 1 enfant, disoit à ces garçons qu’ils le
nommassent à haute voix du nom qui lui serait donné. Lorsqu’on
portoit laver l’enfant, si c’étôit un garçon on lui mettoit à la main
les outils, e , dont son père se servoit dans le métier qu’il exercoit:
une targe et des dards, par exemple, lorsque le père suivoit la
•profession des armes; et si;c?étoit une fille, une quenouille et un
fuseau, l, un panier, m, un balai, h Après que cette «cérémonie (de
1 ablution et du baptême) étoit achevée,, la sage-femme repo.rtoit
1 enfant à la mère. Si le garçon étoit fils d’un homme de guerre, on
enterroit la targe et le dard , proche du lieu où vraisemblablement
il devoit un jour se battre contre les ennemis : quant aux outils dont
se servoient les1 filles, on les enterroit sous xm metàte ou pierre, sur