fois les figures des vingt signes des jours. Je ne citerai ici que les Planches x i i ï ,
x xm et x x v i i . Yoici les noms de ces signes :
C a l l i , maison.
Cuetzpalin, lézard.
Cohuatl, couleuvre. Ce mot se retrouve dans Gihuacohuatl * femme au
SerpeYit, l ’Ève des Mexicains.
MûjuiztU, mort, tête de mort.
Mazatl, chevreuil ou cerf.
T ochtli, lapin.
A tl, eau.
Itzcuintli, chien.
Ozomatli, singe.
MalinaUi, herbe.
Ac a t l , canne.
Ocelotl, tigre , jaguar.
Q u a u h tliaigle.
Cozcacjuauhtli 3 roi des vautours.
Ollin 3 mouvement annuel du soleil.
T e c p a t l , silex.
Quiahuitl, pluie.
Xochitl, fleur.
Cipactli3 animal marin : Teocipactli, dieu-poisson ,e s t un des noms
que les Mexicains donnoient à Coxcox, qui est le Noé des peuples
de race sémitique.
Ehecatl 3 vens.
Les nombres treize et vingt n’ayant pas de facteurs communs, dans 1 aima-
nacK des demi-lunaisons, les deux séries périodiques ne peuvent correspondre
deux fois aux mêmes termes qu’après i 5 x 20, ou deux cent soixante jours.
Dans une année dont le premier jour a le signe cipactli,aucune demi-lunaison'
ne commence avec le signe cipactti, dans les treize premiers mois; mais,
depuis le mois pachtli, les mêmes signes reviennent avec les mêmes chiffres.
1 Voyez plus haut, pag. 83-
Pour éviter cette cause d erreur , les Mexicains, fidèles à leur principe de
ne pas nommer le nombre des petites périodes de treize jours , ont eu
de nouveau recours à l’artifice des séries. périodiques. Ils ont formé une
troisième,série, de neuf signes, appelés les seigneurs on maîtres de la nuit;
savoir :
Xiuhteuctli Tletlj feu, ou maître de l ’année.
Tecpatl, silex.
Xochitl j fleur.
Cinteotl3 déesse du maïs.
Miquiztli 3 mort.
A t l, eau.
. 1 lazolteotl 3 déesse de l’amour.
Tepeyollotli3 esprit qui habite l ’intérieur des montagnes.
Quiahuitl 3 pluie.
On peut être étonné de trouver une série de neuf termes dans un
calendrier.qui ne fait usage que des nombres cinq, treize, dix-huit, vingt
et cinquante-deux ; on pourroit même être tenté de chercher quelque analogie
entre les neuf seigneurs de la nuit des Mexicains, et les neuf signes astrologiques
de plusieurs peuples de l’Asie, qui joignent aux sept planètes visibles
deux dragons invisibles auxquels ils attribuent les éclipses : mais ce n’est sans
doute que la facilité avec laquelle les neuf seigneurs de la nuit se répartissent
quarante fois en trois cent soixante jours, qui a fait donner la préférence au
nombre neuf.
Les cinq jours complémentaires, appelés par les Persans jours furtifs, ou
pendjéhi-douzdideh , portent, chez les Mexicains, le nom de nemontemi ou
vides 3 parce qu’on ne leur ajoute pas de ces termes de la troisième série que
les auteurs indiens regardent comme les compagnons des signes des jours.
Il faut observer, et cette circonstance peut devenir embarrassante dans la
chronologie aztèque, que cinq de ces compagnons portent le même nom que
les hiéroglyphes du jour : mais , d’après les rêveries des astrologues américains
, les esprits qui appartiennent à la série des neuf signes, gouvernent
la nuit, tandis que les vingt autres signes gouvernent le jour. Les Hindoux