comme la plaine de Clnllo est déjà élevée-de mille trois cent quarante toises au-
dessus du niveau de l’Océan, la vue du volcan de Pichincha est moins imposante
du côté oriental que du côté occidental, où commencent les vastes forêts des
Esméraldas. Les distances et beaucoup d’angles de hauteur qui ont servi pour
tracer ce. dessin, ont été. déterminés au moyen d’un sextant de Ramsden.
PLANCHE LXII.
Plan d’une maison fortifiée de P in ç a, située sur le dos de la Cordillère
de l’Assuay. Ruines dune partie de l'ancienne ville péruvienne de
Chulucanas.
I. L e plan de la maison fortifiée du Canar a été relevé par M. de La Condamine
en 1739; on a tâché de rectifier, d’après les relèvemens que j ’ai pris en i 8o3 ,
le dessin qui se trouve à Paris dans les archives du Bureau des Longitudes, et
qui a servi à la planche insérée dans. les Mémoires de l’Académie de Berlin \
A B. Terre-plein fait à la main, élevé de cinq à six mètres au-dessus
de l’ancien niveau du sol.
C D. Logement carré dont nous avons donné le dessin à la Planche xx.
On distingue, dans l’appartement occidental, des pierres cylindriques
qui saillissent d’un demi-mètre hors du mur à angle droit et qui
semblent destinées à suspendre des armes.
L. F. Terrasse qui soutient le terre-plein et qui a pour base une seconde
terrasse, J H, de deux mètres de large et de cinq mètres de haut.
La plate-forme qui termine le terre-plein, a la forme d’un ovale
alongé, dont le grand axe fait, avec le méridien magnétique, l’angle
N. 6° O, la déclinaison de l’aiguille étant supposée de 8° au nord-est.
S R. et L M. Deux rampes par lesquelles on monte à l’esplanade au sud et
au nord de la forteresse, la prernière aboutissant au milieu, la seconde
au quart de la longueur de la plate-forme. A 1 extrémité de la rampé
septentrionale, M, commence la terrasse inférieure, G H.