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 s?  où les autres naturelsÿprobablement leurs rfemroeSÿ s’ét-oreftt -allés  
 »  cacher jals; consentirent  seulement  à mener  un  de  nôs matelots  
 »  à  un  puits  voising.creusé  par  eux,  et  dont-je  trouvai  l’eau  très-  
 »  bopne.  Ce  ne'fut qua  la nuit que je,rne décidai  â quitter  ces  gens  
 »’paisibles  pour  aller mouiller-au  large,  et me^tenir  prêt  à  partir  
 ??  au  premier bon vent.  » 
 É  Tels sont les renseignemens pleins d’intérêt que m6mami M. Rân-  
 so.nnet a  biemyoulu me  communiquer  sur-cette entrevue  remar-  
 <ïu^  appelle  celle  que  j’avdiseue  moi-même  aveG  la  
 bonne  famille  du  pprt  des  Cygnes.  Dans  Histoire, général e$de s  
 peuples, de  la  nouvelle-Hollande,  je  reviendrai :sür  quelques  particularités. 
 de  ce  rapport ;  je  parlerai  de  la  ceinturé  étrange  dont  
 ces hommes  se servent ;  je décrirai  la  hache dé  pierre que M.-Ràn-  
 reçut  en. présent  de  l'un  d’eux,  èH qui-diffère' essemâel-  
 1 émeut de celles des indigènes d.e  la Nouvelle-Halle^jelprésenterai  
 le...résultat  des  recherches  intéressantes  de  M.  L a u g ie r ,i?sùr  1 a  
 composition  du mastic -qui  soude  le  granit  aù  mançhe de  bois-dé  
 cette- hacher  mastic  précieux,  et  dont  la  dureté  le  disputé? à- celle  
 je  décrirai  les. habitations  miséraMes"-qyéhçjVr|)u  
 voir, sur  divers  points  de la  cô te ,  et  que M.  L esueür  a-'.deSsÉieès  
 lui-mêmè  avec soin.  Mais“ déjà 4’étendue-de  db  chapitre me  presse  
 d’arriver  à sa  fin  ;  hâtons-nous donc  de  terminer  tout  ce qui.peut  
 concerner encore  notre  séjour  à  là  terre  de  Nuyts.  . 
 En  arrivant  à  bord  du«jGéographe,  le  capitaine  Américain'n<3 us  
 répéta tout ce qu’il avoit dit à  nos  compagnons,  et ne nous dissjmùla  
 pas  l’inquiétude  qu’il  éprouvoit.  Sur  la  foi  de  V a n s o u v e r ,  il  
 étoit venu  dans  ces. parages :  il  espéroit  les  trouver  couverts  d'amphibies  
 marins  ;  à  peine  en  avoit-îl  aperçu  ça- et  là  quelque«  individus, 
   et  il. lui  falloir-vingt  millé  fourrures  pour  compléter  sa  
 cargaison.  Nous  lui apprîmes  que V a n c  o u v e r   n’avoit nullement  
 exagéré  l’abondance  des  phoques  dans  ces mers ;  què  la  véritable 
 cause du'mécompte dont il'sfe plaign'oit, tenoit à la mauvaise saison  
 qu’H âvba^hôisîe  ppür  son vê^agmjsqi^'VÂî^ébuVER se trouvant  
 Mldâns?l’h?ver îde^rrégionsSâuMM^|iI  avoit dû voir par-tout d’in-  
 nombrames"'troupeaux^dé  pK^pieë,  qui. ffènnent y.  chercher,,une  
 température moiffs’froide; mais qu’au mil'iéuffè'l'été dù nous étions  
 alors, ces^amphibiès-s’étoient^éfügiés dans des climats moins chauds,,  
 et Conséquemment ‘pl-us -rappitodhés: du Sud.  En .même temps nous  
 lui  indiqûâiftéi'dfS'&îlès?Jdséphihe-  et  fiîle^ Exécrés comme  pouvant  
 encore  lui  foùrnirvun^séê^î-g-ran;d nombre-’de  foûrruïes ;  nous  le  
 prévînmes  de  falffa§d$é de Teaû-pà- laquelle fihse-trouveroit  bientôt  
 réduit-,  afin' qu’il vme négligeât  #eri  faire le plus qu’il  lui  séroit 
 •p'o^jJidé'aVant^Bh'déjiarr.woùs' l%vertîfiiés'^fssÊ du  danger-quif y  
 auroit'pour- lui  à s’aller  établir.dans' le\détroit de-Bass; en tm mot,  
 nous lui dorinâiriésr*to.ia's- lesaigàSeignemens qii’une longue expérience  
 nous  avoit  appris-“sur,< lobjét3,- d&^s&' -vbyageL  Nouüle*.retîniné^à  
 dîner p"èt fie  rénvô’ÿâmeslensüîte^ pénétré , de  recon-noissaùcè^p'dàT  
 nous,  mais rempli  d’inquiétude^sur- la* suite de  ses  opérations., Ce  
 malheureux navigateur, e n   effet.,- ignorant,  comme  ^ c a p ita in e   
 L eYtorreVdes- prétentions  exclùsivf^des Angipis^fâVôit calculé  
 comme lui qu’aprèsfavoir -touché  aux  îles d'Amsterdam  et  au port  
 du  Roi-George’j il  iroifî Rétablir  dans-lé  détroit  pour  complétêr  
 SaÊcargaison,  fet -que  de-là/il -pourrpit  aller,“ se  ravitailler  a ü p o rt  
 fàdkson pour continuer-sa^rdute vers la Chine..-.., '^ in s- calculs !;  
 et  trop  heureuxTe  capitaine  Pénd leTtf^ ffi’il  a pu  sé  soustraire  
 à la ruine  que  les.Anglois  préparent,  dans  ces  parages  lointains >  
 aux  armateurs de  tousses peupfè&’^L%?'$ 
 Ce  futTe”î.ef-mârs ‘au matin que  nous sortîmeS- du port-du Roir  
 George, après une relâche de douze jours,, bien utilement, employés  
 âptis Tous les rapports. 
 Contrariés par des vents  impétueux du S. O ., assaillis- de  rafales  
 pesantes,  de  brumes jëpafàfe^,  farigïTés  par  -une  -mer  toujours  
 orageuse,  nous-pestâmes  pendant  plusieurs  jours  en  vue  du mont