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 mouvement que  faisoienn.G^messiem^' pfâuïfs5esrapprdeïler-d’eUsri  
 et même  firent  mine  plusieursilfoisdè  ■s’enretourner  t©ut-àdam  
 Dans  cette perplexité ,;  et  pour  ne^phs-iperdre,  faute  d un  secours  
 indispensable,  le  fruit  de  tant  de  peines: et- cfe  dangers;  nos  amis  
 eurent  r#ours  à  de arouvefies* promesses  ©t.à" unne^édientdqui  
 réussit  :  ilfeëe-  firent  apporter  deux  -'grands  baml^W^aumiliéu  
 desquels -iis  atmchèi^nt doiteîhént S$É| d é p o u ilifd d  f  amiÉJ^fcf  
 Malais  ne  firent?  plus  slorsraucttné vdfffiimfeé- de  charger? le&dèîaü 
 gran<Msoin  derise  tenir ^toujours  
 auxextrémkés  de cette  espèce de brancard.  > ? 
 ■ Tout  étant  ainsi  disposé;  on  se  remit  en route  pour Bàbâô  ; -le  
 ■ soleil étoit dans toute sa force, et i ©niutoUigéideimarchenpenclant  
 une  heure  avant  de  rencontrer de l'ombre.  A   peine nos^voyageurs  
 furem-ils  arrivés  sous  les  arbres, qujfe  aperçurent  de  loin'troispér*  
 sonnes  qui  venoient- à  eux ;  c étoit, :1a;  fille î du  Raja ;  la  jéuiéiiet  
 intéressante  (Sanaga;,  qui é  suivie: d’unfe. dèfe^vfenpaésg *et>d’un  
 esclave,  leur faisoit apporter destrafraichissejnens^iléîfemercièrent  
 cette  aimable  personne de  son  attention  obligeantes, ,et firent halte  
 sous  u n   beau  massif  de  palmiers  pour: reprendre  haleine  
 (restaurer.  ; 
 A   quatre  heures  après>m id i,  jfc^ r iyè ïen t ià-Bâbaô.;^« Le.: roi  
 nous  attendoit, dit  M.  Eéron ; iët. du  p loe 'ik fe^ ftm o ï^ iilr iv il  
 envoya  un  dettes-officiers pour  nous  faire  déf^Oseh Sénats*üpteîbïe,  
 JsBÉdbin"dé  son  habitation,  le  fardeau  n o u L ^ w - 
 tièns. 
 ;  » f^ous  fumes' surpris dé Vbir tOUS'Ièf-ettrréüx dpftt  fioùs IViôÉè  
 été  entourés  les  deux  jours  précédens,  s’éloigner  au jourd hui  de  
 nous  avêç'précipitation:  le-  Rajà'lui-méme,  quoiqu’il  noié-ai^  
 cueillit  avec  sa  bonté  ordinaire,  né  voulut  pas  nous  approcher,  
 que préalablement nous ne nous  fussionspuriftés;  il  nous  le  fit  entendre, 
   en  nous  montrant  du  doigt  tihé~  àügé“ crepsée  pans  un  
 tronc  d’arbre,  où  nous devions  entrer  pour.reééVoff  les  ablutions 
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 d u s a g e  jfieitfe* cérémonie ne  nqus  plaisoit  guère  ;  mais  il  n’y  eut  
 îpas  moyen  de,. d- évitér...  Tëusrftes: Malais ;  hommes  ,  Temmes  et  
 enfantforrntfient'un^cerale'  autour  de  nous;  et malgré  les  règles  
 jdé  |   bienséancevEurop'éerin'é;-'il  fallut  noùs  déshabiller  tout-à-  
 Æin’l L  auge  ne : pouvant  contenir Iqu’une - seule* personne ,  notïs  y  
 -passaimas^M.-LESuEüïS'et moL sfcoeessivementr;  deux esclaves' apportèrent  
 de1, grands -vases- remplis d'eau|  et  nous  les  vidèrent'sur  
 la>tête-f!nbus  reçûmes  amsïMâactm. une vingtaine  d ablutions;  . 
 ' q t i ë * t i g & t n o i t / ' f o   Malais/ sé  servit  dun  
 -longbâïr0&i|!poùr eiideVer rtbVfrardés,  et lesép'ortèr;  sànè y  toucher  
 'aUft*emèü&,  dans  le  bassin  d’une  fontaine' voisine.  Lorsque* noùs  
 fuhiès'ainsi suffisamment purijÈs'&îe Raja nous fit donner de grandes  
 ■ pagnfe^dy^paÿSf dont^noVs^hbÙS-'vêtnùèS  :NÉël£èé moment  tbut  lé  
 monde iùms'-Spprôeha- sans  crainte';  et'châéun,  en  plaisantant  sur  
 ■ iïô^é dôWéau-tosthihé/sJPfaisoit un  plaisir d^noüs  appelei:  Ortâi  
 MfilitfS' [ hommes Malais’];  »*  \ 
 Rien h f  fétèRadr plus5 fibrâpik ,-:ë t les' bfdres'du  chef d é   l’expé-  
 uiTO^msmOTçaâ^me^p^^lr* reur'retour, ^'s déifier cièrent  le  Raja  
 omefpes qu rîft(a'\%ienrl'eÇuêl dé^îùi;  èt ie prévinrent  
 OTè  leur  départ poür  Cbüpaég mrôit  liéiifê  lendemain' avant  fau-  
 ’6  « »  a ^T’  a*ïls*  T 1®  sk famille1, i n s t a n c e s 
 pour retenir pl^fong-vemps^és  hôtes* kuprês%^  lui; mais  lorsqu’il  
 jp 1  lfmposèft)îiité,  ifvbtüut  au!’rtiôfns  ïeuf faïsser  un'souvenir  
 d |M b lè ,  p i   égayant1 îèse defÀîeife fiiprfiehs' dé letdK séjour  à  Babâô.  
 Tout fut doh^disposè’pbur une, fête  npëtffirriè,  SênîblabJe  âèelleè  
 T 16,  kbus  Aiônsj vués '’Quelquefois' à  Cdùpahg f*  où  effès  'font  fe  
 tharaiev déS'pfes  beflël^lbîé^fes:j 
 *»>  P;?uf )^e- Malais  çjg-é e  canton  s^eiihit^smis/ae  grands  taniarini^ 
 s^jdont  1 épais  feuillage  ^»utbit  à  f  agrément  du  site  quç  
 1 on  Un  grand  féù  'qui  ècïaïfoit  la  scène,  rendoft 
 P^H^^pPpbrtâble  la  fràicheur  nuit / e t f même^ temps  qu’il 
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