
 
        
         
		PI.  I. 
 Pi. V, n.oï 6,'y,  
 Cf l’êrraca général. 
 P» V, n.” $,*. L 
 PI. I lis, n.°  iîj 
 i*éi 
 et  comme,  depuis  le  temps  de  N uytz  jusqu a  nos-jours-,  nul  
 navigateur n’avoit reconnu ces îles, notre travail à leur égard devient  
 presque  aussi nouveau qu’il  est- intéressant -et.complet.  • 
 ‘Quatre  groupés  principaux  se_les  partagentl|||arehipei  Saint-.  
 François,  le groupe  des  îles  Saint-Pierre,  celui  des îles:Joséphine,  
 et les  îles  du  Géographe.  Plus-rapprochés  du  continentales  deux  
 derniers  groupes  navoiént  pas'  été  découverts  par  le.  navigateur  
 Hollandois. 
 Onze  aies-de  diverses  grandeurs  composent  l’archipel‘Saint-  
 François :  il  sedëveloppe sur  une  étendue  de  17 milles  en- latitude  
 et  de  10  milles  seulement  en  longitude;  la  plus  grande  des  -lies  
 qui  le  composent,  Y île  T ’alleyrand,  n’a  guèré  qu’une  lieue  de  Ion-,  
 gueur ; parmi  les autres, K île Màleshefbes, Y île Fénélon, Yîle Massiïlon,  
 Y île  Sully  *,  tiennent  le  premier  rang  :  cette  dernière  est ;la  plus  
 septentrionale  de  toutes.  " 
 Dans i’E. N .E ., à  2,5 milles-environ de  l’archipèl Saint-François,  
 gisent  les  îles  Saint-Pierre;  elles. sont  au  nombre  de  drfq,  dont  
 une  a près  d’ùne  lieue  de  longueur,  et  fut  nommée  lie  Turenne;  
 là  seconde,  un  peu  plus  petite  que  celle-ei,  reçut  le  nom  àllle  
 RibhelieurG’ëst’ ^wL deux  îles  les  plus septentrionales, de, dégroupe  
 que vient  se  raccorder  cette  effroyable  chaîne  de^brisans  dont  il  
 à  été  déjà  plusieursfois  parlé  .soncJèJioïn  de  Rambarde’.: V 
 Rieh  de  plus  hideux  que  les  îles  nombreuses  qui  s|  rattachent  
 à eette partie de  la  terre Napoléon; pas un arbre, pas un arbrisseau;  
 pas  une  broussaille  ne  s’élève  de  leur  surface,  qui paroît *co,uverte  
 d’arides  et  sombfei  lichens ; plusieurs  de  'oéLiîèsTont:  leurs  flanc^  
 éçOrèS j  ét  lè l  canaux  qui  les  séparent  semblent  être  profondsTt  
 suri;, nous  n?y ‘  avons  aperçu  du  moins  aucun-  de  ces", récifs  qui  
 bordent la côte voisine , et dont  leâ îles Joséphine  sont  eliesvmemes  
 hérissées  sur plusieurs points.  Si  l’on ne  jugeoit  de'leur . origine que 
 î  I>es  erreurs  très-graves  de  nofneH.cIature  se  sont  glissées d?ns;Ia: pi.” V qui-représente ces  
 îles.  V°y?C l’Efruta général, 
 d’après 
 d’après  leur  forme,  leur  abaissement,  leur  couleur,  leur régularité,  
 on -serait'  tenté* de| croire  que  lesorlbs, 'Sakit -Pierre  et  Saint-  
 François  se  composent  essentiellement  de  substances  secondaires  
 ou memeterpiafr'es|mais^^nf.’Obs,ervan<$'q«ffle b if fe s  Joséphine,  qui  
 leqr  ipsemblenti d’aiHèuFs;;s^t|shtant  deî'rappoirtg &sont  cependant  
 granitiques',  il ~es^f difficile - de?êia|e; pas  croire > qaiej&Métte  dernière  
 origine  s4>;t qpimnuriej$aojites les  îles ‘ de**ce»te. partie  de  la' Nom  
 Vejle-Holland^g 
 ..Quoi  qu’il  en^ppi^sè. être  c om p ila  nq^oférations 
 d^ bann^pr^^ente^s^^eSâ deu^premi^s-g-r^iÉljls,, ni$a$  ffines  
 voile|da^s  la/’m a tjr& ^ u  -7  |éfrï,e.|^  pour?tmv^^®l'f4bai 'des  îles  
 $#nt-Pim|^et  p|Oj4in>g@r«};la  portion  de ^©i&p^%hiëen|îale  qui,  
 biffe  Louis^Upap  Lavaisi^rj],  remonte -v^rs  le  
 Npr,d,  en-fSenfonça^i^dçrîjlprçoséphine^ >; 
 ' n’A^-delà^u.e^p d^nt je ,y^gn§ de^parl^ry^est uné.petite fbaié^ans  
 ^ouî%^1TWT^ c;3-ble  ,  que.  n q u 'S x n o m m â m ^ ^ Æ f V îeÿfan  
 term,in,e ^uiSud;  .^ e lle i^ a 4 ^ # h &  au  No$dÿpar  Ic  
 e-W  la  quii^^S^çpareilleüien^ 
 |e®bl^de-voim||re  inab'o^àM^l^tefet-.Mà.-tërrThfc,rambarde1 m  
 désH^ppe ,en* avant  de--tQ>^ ^ ^ ^ |p a r^ ^ îd jJ^ g   chaîne 
 an^I.0gue  ne perm-eupa^vcommé  -nous  le  dirons  bientôt*,  de pénétrer  
 par  le  .dans ^jucunq^f  ^baiesfdangprl«|s|^4 
 ’  Ain^i  repj^^é^jdu  Gp0îiE^e.B.t, mous  prol'qpgeamés <; la  rambarde  
 par.l’^m sw ^ e^ ^ n n um ^ la   partiej§jud  Eugène.;  bientôt 
 fÇlpS  en  aY°lr doublé  la  pointe?j0iGfcidental^ nous nous^trquvâmeg  
 à  l’ouverture  de  la g r a n d e u r  M î^ ; }  dont,jl ,abd$à,| éj4fait men-  
 R°Hï- $I§§Wsbc^ 
 ^ s e s   et  demie|  fond  de  sahlçj-grjsJ, - m|ljɧ£j|es00quilles  et  
 d’h^fbàges.  - 
 Le  lendernâin^^da^ointi;' du, journ  -je m’embarquai,  dans  un  
 canot  qui, ^ |^ ||^ |d re ,s 1.dp M. Dp Mor| ^ p | - ^ > î.dpy,oi|-exploE.er  
 la  partie^riçjitale  de  la , bpie,  ainsi  que  la  portion  vpipjne  du  
 TQ|ÜE  n .   ■  '  ;  o