IL ES“ D U G R A N D O AN.
N d'us avons parlé dé cette multitude prodigieuse d’îles et tfârcfti-
péi's’ qui ? dès "côtés de la NouvelIe-Gàlleï^iuSud/s^àvânCefttdahS le
grand Océan jusqu aux rivages Occidentaux dêTAméiïque. Taus'se
trouvent compris dans le fameux acte d é prisé. dé1 po^se^bjfl de
l’Angleterre *, et doivent être successfvemerit dècupM’ a mëstfre
que les circonstances pourront l’exiger ou le përmértre. Mkis1 dette
Ofccüpàtion reposant* sur d’autres principes de colonisation que
ceux de la Nouvelle-Hollande, de la terré de Diemèn et de 1 île
de Norfolk, $ est nécessaire de nous'y^âriéteP^n'instant pdur
BiJËf faire connoître cbmmenlt if es\ possible à l’An^etMë'H asseoir
sa domination sur ces vastes contréds^T
Nous avonsj appris paries relations ^ef^oyageurs / due nës
de la mer du Sud , comme ceîjés du grand archipel d if e e jH eur
découverte, renferment une population nombreuse, d^ l K ^ ^ van-
cée dans ses institutions sociales^ et susceptible ,p|r^^^everoppe-
ment de nos arts, de former des nations respectables. YÆ ^ ^ ^ r la
nature, sur un soi fertile qui fournit presque sms culture a toûsles
besoms de l’homme; çës, p eu p le ro n t bièn. constiméy ét peuvent
recevoir les diverses idées qu’on voudra le(ur inculquer. D ailfëùrs
peu aguerris, Triai armés, disséminés sua* d innombramei.iies, disses
en plusieurs peuplades ennemies et presque toujours en'^uerjé, ils
ne sauroient résister à une attaque régulière pn un mot, leur asservissement
n’oïïriroit pas de plus’ grands obstacles" que n’en éprouva
celui dés peuples de l’Amérique de l’Asie que réncontferenflés
premiers navigateurs Européens ; et tous auroient déjà subble joug,
'éj, la situation politique de l’Angleterre lui eût permis de débarquer
sur chaque île le petit nombre de soldats nécessaire pour en sou*
Voyez plus -bâtit pag. 2.
mettre laqyppulation. Mais* outre qu’il serait difficile de disposer
de,1a quantité d’hommes qu’exigeroit une entreprise de ce genre,
l’Angleiprjçp^st trop sûre d’obtenir les mêmes résultats par d’autres
j^oy^qs., pour quelle>veui||ej^enter des voies de force e t de violence.
,
j^J^pus venopi.de^ o ir , en effet,,que sur presque toutes les liés
du. grand Océan, ; la, population se trouve diyis,ée en plusieurs
tribus^commandf^ par des chefs envieux* presque,toqj'burs armés
pour leip?& quèrelles.,pjnticuïiêres. làes Angloï's paroisseiit ; la foudre
les.,p|éqè4e , la. discipline de l’EuropeJpstrend invincibles : tous
lesi.ro^.briguent leur a llia n c e y ç e s tq u i, pour l’obtenir, emploiera
le pluSi d’adresse, Combattredkns> lés rangs d’un de pejàs prinçès: s'au-
^âge.^c^.e|t lui garantir à - la -fois!, sa. propre â p e r io r if é gï: l’abaissement.
de rjsfes ennemis.' Le vainqueur luLmème,; dopiiné par
la terreur encore plus que par la reconhoisskpce, est trop disposé
à se prêter aux désirs denses..,auxiliaires,, poiiîrÇoêer^.se- refuser à
aucune dès demandes, qui lui sôftr adressées par eux. De ces démandes,
la première-sera la cëssiori’lerritoriale de l’ile; à la Grande-
Bretagne ; par la.seconde, le roi s.e ’décjarçra lui et tous ses sujets
vaseux du roi d’Angleterre ; et le privilège1 exclusif du commerce de
file paroît être une conséquence naturelle des conditions précédentes.
On peut, suivre dans le Yoyagede V ano^ijver les détails
de,.ces Combinaisons politiques: on les verrage reproduire toutes
dans la cession d’une des îles.§andwich à la Grande-Bretagne:’ .^ ■
. Ce que Vancouver a fait pour l’archipel decqs«;dernières, îles se
renouvelle chaque jour au milieu de ces. vja^tesÇégions ; et l’on pourr
roi&àssiirer que la moitié des»albs de la mer du Sud est déjà ou
sera bientôt, plusjjpu moins directement, sous la domination' de
l’Angleterre. Des missionnaires placés sur divers points, répandent,
avec la langue Angloise, les principes de sa religion, le goût denses
arts, le besoin de ses productions, jf par-tout iis inspirent la terreur de
armes, le penchant pour .ses habitudes sociales ; en un mot * ils.