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  -Nous avoiis v.u qu’ils, existent en  grand nombre sur l’Me Juan-  
 Fernandez,  et  qu’on  en  trouve  aux  ries Malouities ;  mais  ils  sont  
 plus  rares  surr .ee -dernier  point.  Quelle  que pui-asL  être  la^ iso n   
 de  cette  préférence,  qui  dépend  peut-être  de  la-présence jou  de  
 l’absence  des petites mares, d’eau  douce  dans  lesquelles» lés’ Phoques  
 à  trompe  aiment à se  vautrer,  il résulte  de  toutes  les* o.bservâtions  
 f a i t e s o b j e t , , q u e   ces  puissans  animaux.soint  
 confinés  entredes^ ^ .6  e t -55-°  dègrês  de  latitude.-.Sud,  et  quils  
 existent  dans  l’océan  Atlantique  et  le  grand  océan.  Austral'.. 
 Non-seulement  le Phoque à  trompe n’habite pas  indifféremment  
 toutes  lesrîies . mais  encore il ne  réside ras  toujours-sur celles^u il  
 a  choisies  de  préférence.-  ‘Également  ennemi  d une. chaleipy trop  
 active ou d’un froid trop vif, il s’avance, avec l’hiver <fe cè%paflpig££<  
 du  Sud  vers-le  Nord,  et  retourne,  avec T été,  du  Nordj^ejÿJe  
 Sud.  C ’est  à  la  nii:juin  qu’il  exécute  sa.première’ migration:  il  
 aborde aldïsr pis  grandes  troupes  sur  les* rivages* de  1 île King ; .«es  
 rivagds  en  sont  quelquefois couverts,  d isèn t j  esi pe c heurs. An g J o i#7  
 Cette marche  régulière  avait  été  déjà  décrite  .par  le^e&pitâine  
 Roggers ;  il  paroît  même  que  plusieurs  Phocaces  du  Nord  ont  
 dés5 moeurs  analogues,,  ainsi  qu’on  peut  sien  -.eonvaincré  par  le  
 pasëâge  suivant  de Stellër,  q u i,  ayant  fait  naufrage  suY’ M^e ^dç  
 .^ççâsion  d’observer^.plus  particulièrement  anj-  
 inaux';'% e o ' e t   U r s u s m a r i n i y   a i i im a t ï a   migrantia,  ‘r a t ià n 'e '-u t 
 A n s e r e s ,   C y g n i ,   <zhr.,  r e c e s s u s   m a r i s ' e t   i n c u l t a s   i n s i i l a s * ^ ioe m n t   |p f   
 i b i   à   p i n g u e d i n e   s e   l i b e r a r e ,   v e r a r U n d i d g e n ,   e t  p a r fu m - *   e d è h - p a i - s i n t  /   
 q u i b 'u s   p e r a ç t ï s ,   a v iu m   m o r e   d o m i m   r e p e t u n t .   (St e e lER,  d e   B e s t i i s   
 m a r i n i  s ,   pag.  291.  ), On  va  Voir  que  tous  les  détails def cette  
 observation  conviennent  parfaitement  au  Phoque'jà  trompe.  , 
 Un mois  après  leur  arrivée,  les  femelles «commenèe-nt  a,mettre»  
 bas  ;  réunies  toutes’ ensemble  sur  un  point  du  ri.vagé ,;,è,liés  sOnt  
 environnées par  les -males,  qui ne  les laissent plus retourner a la mer,, 
 et  qui  n’y  retournent  plps  eux-mêmes,  non-seulement  jusqu’à  ce  
 qu’ellesjje/soient délivrées .de  leur fruit,  mais  encore pendant  toute  
 la  djar^eede  l’allaitement. tLor;Sque  les  mères  cherchent à sréfrugner  
 de  leurs-petits, |es mâlesÉègiæpdü.ssent icq les mordant.  Ces détails  
 singuliers-.-sont  rapportés|ÿéjà : par  R o © ge RS^ed^ n’avoient  pas  
 échappésnon  plus.au fr,igoureux;( p^ervatteur  dont  nous  avons  tant  
 d;ç.fois  confirmé^lf  jugement Ét.î’èxastitude.  «  .(Set  animal  » ,  dit  
 D ampier  en^p^rfant  de;Jspp  Lion  marin,  «demeure  quelquefois  
 33  deiSïjsêmairïes  entièrççslà^êerre  s’il  n’en-  est  pàs^phassé/*  É  
 ■ -  Le  travail  du^part  .ne - dureras», plus  de  xinq^ou  six  minutes.,  
 pendant ^quelles  b^uçoup, souffrir  :  dans 
 ceEtains^morniens, ^ttes’ posusk;hV%'ll>pgs  cris »dé/doukur ;  elles  
 perdent, peu  de  sang.  Durant  Opération-  les-mâles, 
 éténdus;autour  d’elles,  fteMregardent  avec  indifférences-  
 T f^ pÉ emell,êsj l s4fp|l't  jamais qu’un K%!i^dans.lfesp^ce.dé,cinq  
 ou’six ans quelles nêchpurs ont oLser^icp'Rhoqucs $u*r div^points  
 Austrafes-,yiism’ont  vu  qp’un. seul-,exempte' ,dè  portée-  
 double.  Ainsi  donc,  dans, .cette s f S ^ É o n   trouve  yne inm^velle.  
 p^yesjèn  faveur  d’un  principe  généralement vrai  :  L e   
 f i t t b s   rt â t d ' 'â t t t d n u T n o ,w d n $  q i t e   l e s   a n tm a u Ê \ $ Q t i t i p l u s   *g ^ tm d (s  d. ,t  
 r L ’Éléphant, marin,  ^naisga®|, a  ou  5  pi-edside5-longueur ;  if  
 pè^d envfeon  3 4' hilogramme^pQ  h vrqst] <;^l||tmâles< sont déjà plus-  
 gr§-s, R m l , kmçM&J^:  du  reste,  les proportion^ relatives.tdes uns  
 S ÿ p l^ o f f r e n t   pas  de différcncesensifffe d’avèc ;’G,eliès qu’ils,  
 doivent avoir un  jour. 
 ‘‘ ’’•^^fejdojmerï a  teter  a  ssOp;,) nourrisson ,  la  mère; sel tourne  sur  
 le  côté.',  en  lui  p.ré&ntant  ses  mamefiés^LJalfaifement  dure  ,sept  
 ou huit semaines,  pendant lesqueffds)atççun.membre|delafaniille ne  
 r*i  ne  descend  a  ia, mer^r^é  phénomène  d’une, si  longue  
 -n aYpit  pas  .qcliappé nqn plus, dont  .nous 
 di  p r o p o r t i o n M^s^pai^^<i^.tji^ia^ores^cfuî?ttir. {-Ste l-  
 ie  ? Wfflf?  I  ^  v  pag. 349. )