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 •tles ■ biîCRK^üttfôî'ijui'- couvrent  la  présqfaMev Le  sbleibétoit  encore  
 au  plus  haut  “point  de'sa  cafrièrÉij’sa  chaleur,« réflepbiei pan  lejs,  
 -sables  hlanseii  étoit insupportable ;  nul  souffle  de  vent  ne  rafraî-  
 chissoit  i’atmosphjèjre  jtâeG-des «végétaux  misérables  parmi  lèsqmefê  
 nous errionsVne pari voient nous-fournir aucune, espèee'-do'mbrage;'  
 unê  soif ardente, nous  tourmentortyet -ffousimanquiprisriégalement  
 de  boissôn et  de  nourriture.  Dans  cet«:état,  trois- *heùrés' tentières  
 furent - employées-  à  une  marche  des ‘ plus Soutenues.et  d€%lus  
 | Î H H p   h'oüt  de  laquelle,  en  redescendant  au  rivage,  ipus  
 nous  trouvâmes  à  une  demi? lieue.  du  -point  d’oà:;mousytétions  
 partis.  . 
 .  Le  triste .essai que  nous venions djedaire ne .nous permettant? pas  
 de  tenter  une  seconde  fois-le  passage  de  la.présquJîIejtpous'moùè  
 déterminâmes:-à,suivre  le-contour  de  la  grève,  quelque  long  que  
 oe idemièr  chemin  dûiSetre.  :  ' 
 -Cependant  le  soleil’ s’étoit  abaissé  vers  l’O u e ^ d ’frappoit  éri  
 plein  contre  le  revers  des  dunes  que  nous’  avions-à (prolonger;;  
 pet te  réverbération  ajoutoit. à  ,l’excès  d’une-chaleur  que  je  calme  
 de  l’atmosphère  et  des  'eaux  rendoitiiSuffo.cantei^NoüsSne  
 dames  pas  à  en.  ressentir  les  funestes  effets;  une /sueurî-exeessivê  
 et  continuelle  résolvoit  nos  corps.  ^otre?^iblessè/dut’ ffÿà tpt  
 arson  combien  vainement  nous  nous^remplissions  laobqucfie  de  
 petitsxcailloux  pour  ? déterminer  l’afflux  de  quelques rgou#es .de  
 salive;  la  source  en  paroissoit  tarie  ;  un  sentiment  de  sécheresse  
 et d’aridité  pénible^  une  insupportable  amertume,  nous^éndotent  
 la respiration difficile  et en quelque  sorte  douloureuse;  nos^âmbes  
 :  tremblantes .ne  pou voient  plus  nous,  soutenir ;  àkéhaqùe  instant  
 nous  tombions  les  uns  ou  les  autres,  et  nous  étions: long-temps  
 ayant  de  pouvoir“nous  relever-.?  :  >  ’  r  - 
 C e   fut alors que  je me vis  contraint d’abandonner la plus:grande  
 partie  èes Tictesxol-kçtions  que |e  venois  de conquérir au prix  de  
 tant  de dévouement  et de  périls ,  et  que le bon M.  GuichenaüLT 
 .eujia^dbmplai sancet.de  m’aidert  à  traîner'jusque - là  :  mais  
 Aui-jnemeïS'ôus ||epeîdsdéjà  fatigue, de la chaleur,  
 >l>afcsc^Ffl|i^,ide  i j â ^   toiafca^rir  le  so l, *pâj£,  défiguré ,;jes  
 yen&j*prisquef|éfek>ts..,Tops  n ^ f e o x p ’s.durent  impuissans;  il  rie  
 p *ste. tèllgMem:«ipvouloilif.  mourir  sur  ce  point. 
 En atflf^dant  que?notre-malheyrè^&ompagppi^putjrepris  quelque  
 ,M.|)FÈ#t  de  roÆ^to.ç^fi^dariS'l’eau  de mer  
 i,t^ine|j|fct d’ÿ ?res||rtqu^lques ijra^t$n£,, bjen |!|s qr e d’avance  
 >qu!e,.,èpilè*spece. s de  bain  app<|f|q|qft  4’ailég®m,exit tà  nos 
 p€ ihç'l^q^oiïct-'^^^ss’^ tle   ^ a a d wto. t^^utes *mes  ||pira|ijçes ^mnê  
 dA^^-fV'i^lipiÿriseiiiblqit^-péri^rfer par  toîi-s^fe^ères  notre,bouche  
 moinq-brqlarit,e. ;î  le  ible  que  nous  rfs§enr 
 tîojis  dans'  fë-stoimagsc^jl^-ba^ eiui'é^bces^Âcomtpé/par  eneban-  
 «mj|n;t 5 pd^s- san r;f.i^&s<i;^dBHîoquel qu.&tvi.g^eu.rBMifiûen un mq't, ce  
 Ipiaili  salutaire  noàs^^a^ha  yM|^&m^lablen^ptt  àjja moçt^sq^fjsa  
 M.  GwffiÆÉN^ij^ paru^&; |an-imeç;î, Pour  pro-  
 1 ôhg^Efl ès-, bbps e-fi^fs que.  éj'rojù?vfens , :n pa&i|és|)j'i'dries, après 
 ^ - Ip , abàndqhiiéune partie  IIM-nèsJv&tgmens  et noâr^ap^srii:^ de  
 ■ ntmmyîqx.marcher  da&'la mer. AuMou^ië^^Uj^pïeil,  une,iBètite  
 b’riVèrs^dlè^a!t cl u  l$^gt#|  nous^ S rLÎm^M^Tteàil «pdtÎE  Hp reri déridé  
 ?feheMmîde  la  grevé,  et  cheminer^j4|^t^|^^#sibfe^un<i.p1euplu§.  
 vîtfetll^^trèj-ëpffîseméritmë' tarda pas  a * , i f o w l l ë f , ' c t  la .nui r  vint  
 nops ^udpdendre  .auvmilièu  elles,  pl-ui  péniblesveffor^sf| ÀpipS nous  
 êtrëftraînés  de'1 pointe  en^feiitte <  n%^^aper^umèsÇnpfflun  grand  
 feu'que nqsïnompagüons  avpjtgpt allumpjpour .n^M.sqrvir'. de.pofiit  
 de^eço-nnQissànCe..  .*.  .  Cette ^Ée^^anima^iqbmëïitariEémènt? notre  
 'courage,  et  nouâ-parvînmeg;-au  lie^  du  rendez-VAh|ga*Yo'  heure,s'.  
 et  deniiè  du-Soir. Mais- en,ce moment  la  prostration  de -nos forces- 
 ,  *  « Lorsqy -I  ,se.  'entoitjaccablp de.fitiçne  
 iyKQaOK parle d’up ^tjfe-^niaidütsGçr.tfaï'utl  
 V l’ilc- de  jSo«JJ,il  s.e dtihafnjiloTt,  3e nveti-û^!  
 pendant quelque teÿip's^çtàçus^'s^asies eaux 
 »,qu£qnj voit sur Ja grevp,  et il  dij( *mej Gçtte  
 * Draniè^de se.rafraîchi^ (ne jnanqua 'jamais. 
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