
 
        
         
		la cire et la résine > ajoutez ensuite  l’ocre rougfejpar petite^ portions,  
 et  à  chaque  fois  tournez  fortement  avec'! unéksnatule  ijorsqupje  
 mélange  aura bouilli pendant sept ou huit minutes, verse? l’huile de  
 têfebeh'ihiné, mêlez,' et laissez.continuer l’ébullitiojn. 
 Pour prévenir l’inflammation de tant dè substances  combustibles.,  
 rnffammatîon  qui pourrdit 'avoir les .suites Iqs  plus gravés’ à bord d’un  
 navire,  il faut, 
 i .°4 Se  servir  d’un  vase d’une  capacité  au moins  trij|[é  ou meme  
 quadruple de  la quantité de  lut qu’on veut préparer ;  * 
 2.'°  Qüê  le  yasê jsoit  pourvu  d’un manche,  afin  gu’pn  niasse  re  
 retirer facilement  de  dessus le feu, toutes  lesfois  que  la matière  en  
 ébullitiorise soulève,  se bôursoûfteet menace de ,dép^,erfles  bords  
 du .vase ; 
 Éviter  de  soumettre  lè  vase  à  factiën  directe d é jà  flammé;'  
 sur tout ne pas  le  perdre un  instant  de  vue^ét remùerlsàns  ççssq  le  
 liquide, avec  une  spatule  dè  bois  ;  , 
 '  4 .0  Que  si^ malgré  toutes  ces^précautîons,  la  liqueur  en. fusion  
 venoit à s’enflammer,  ce  que  l’huile de  térébenthine misé en élaboration  
 ne  rend  que  trop  facile,  on  couvre  aussitôt  le  ’^gse  avec Un  
 plateau  de  cuivre,  de  fer-blanc,  de(tQle  ou même;dé  bois, plateau  
 qii’il  conviendra,à èèt effet, d’avoir toujours auprès de  soi  pendant  
 l’opération  dont  il  s’agit, 
 A   l’egard  de  la  qualité du lu t,  il  ést facile  de la déterminer à son  
 gré ;  il convient pour cela  d en prendre de temps  à autre une petite  
 quantité au bout d’une spatule,' dé la laisser refroidir sur une assiette  
 ou  sût  tout àiitrè’ cofps froid,  et d’eMfêr ensuite  quel |st 'son véritable  
 degré de  ténacité,  de  fragilité,.&c.  L ’habitude dé-procéder  à  
 ces  tatonnèméns nous les  avoit rendus  très-famil|efs ,  et ibétoit bien  
 rare qu’ils ne nous conduisissent pas à obtenir dans nôs préparations  
 tel  degré  de  fôrce-que  nous  desirions  :  nous  avouerons 'toutefois  
 qu’il  eût  peut-être mieux  valu déterminer de prime  abord  les  doses  
 j-espectives  de  chaque  substance ; mais  ce  que  nous  avons  négligé 
 de 
 de  faire  peut  très-facilement, être/ e^eôuté pair quiconque  aurarsous  
 la  main  les dhgBé^iens,,néee|s^^>,pour';Qés rexjpérienê^i |  il  nous  
 suffit  de  dite-, cenque  n o^ a v ê g^ fft i  faire,t  bien- assurés  qu’il  sera  
 f a c i le ,.p lu s j jÉ è   te^psi?e,udanèjdes. circonstances,plus favorables,  
 de  faire, éncpre  b c a u c^ g ^ ïe u ^ ^ 
 Laihbstance  dont il  slagit,. et ,quéfnous;croyQtïs  devoir  désigner  
 sôq| le  nom,  d'q son extrême  ténacité, a-quelqUe 
 rapport,  a|risi  q u ^ iç g îs J a ’vonsl  appriscdepüis >,,  aveCî  le  mastic-  
 qu’emploient, certaiks graveuràpour s e e lle c lç^  pièces .sur  la table,  
 et qui ^e  compméMlè^arties4égaicsJdei>résï]3e^ét!def sable  fin.  Ce  
 cimgnt -^s;,'grayeurs^J^t  d’un^^dprété^ prodigieuse  majc  fi  nous  
 P l^ ^ om pO ïte r  plus^ugsuinconvêniens’ tsès-gravês- qui ne lui pëir-  
 mettroient pas  desservir  aux  mêm,^ .usagestqüe db- nôtre; 
 I<0  P31-  la  nature  principesj^ui  imcqnstttuent,  il  est nécessairement  
 trop hée-et  trop  fragile' pour pouvoir  être  employé avec  
 sücqpscen  couche^, de  peu  d’épaisseur. 
 a.  Le  sable.,  quLentré .pour .beaucoup dans  sa composition,  en  
 rend  le  grain,  trop’gfôssier  ;  il ,ne., sauroit 5|.ss.ezi aisément  pénétrer  
 tousses poïés-dù liège, ë t j ’msmuer  dans  toutesqsès ;fissures/ 
 - 3..'0  La résine,  qui forme  la moidé^de  spn .poi;d^, mevæ trouvant  
 en quelq-up «sorte  dépendue par aucun ,corps.. gras contre  i’aqtrph  de  
 lalcooh,  rie  sauroit  manquer  dep'.  ê&k  À ^ é ê : ;e t r a p -   
 port^compie^us^.ceux  qui précèdent,  notre  Jithoeôlfe  offre-aux  
 naturalistes^ les  plus ;incontestable^avantages.  -Phrîfc moyen  de . la  
 cire  et de  l’huile  de térébenthine, -^résiste’ parfaitement bien  à l’alcool  
 ;  on peut;  réduire  la  terre, rouge que nousuy, faisons'  entrer  en  
 poudre  aussi  fine  qu’on  le  desire ; et suivant  les proportions  qu’on  
 veut  admettre .dafia  les  quatre matières  qui le. forment,  il  est-pos-  
 si%   dç  lui  donner a-volonté  tel  riegyé  de,  forint  de  dureté;  de  
 mollesse,  &c.  qu’on jugeméçessah^k*^ 
 Enfin-,  .soit  que  cela  provienne,  de d ’huile,  de  térébenthine  et  
 de  la  cire,  soit qui!  faille  le  rapporter  à  l’oxide  de  fer,  ou  plutôt  
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