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 ment de-sang  opiniâtre ,  il  était intéressé) plus  que personne à voir  
 s’améliorer notre situation  commune En  conséquence, ië'-yt- juillet^  
 à dix  heures  du  soir,  il  donna  i’ofdre  d^uiettré  le  cap  en  route  
 pour  l’Ile-de-France.  Cette décision,  aprèsiaquëféchacun de^irous  
 Soüpiroit  depuis  k)ng-temps ;  et  que  nous  attendions  comme  le*  
 signal  de  notre  délivrances; noiss: causa  ünë jo ie   aussi c^ive  qutdiè  
 étoit  nâturëBéîo« 
 Nous  ne  tardâmes  ; pas  à  revoir  leS"  hautes  montagnes iqdb  
 Timor.  L e   1-3,  nous  traversâmes,  pour  ia  dernière  
 trojf*  de  Rôttiep'ët  v é rifiâm e sp a r  un  relèvement ufed& fpfeaitë  
 île- Camhi,  la  marche  de  nos  chronométrês. i.Les'érréurs1 qu’ôft'ÿ>  
 reconnut étoiènt toütes fort légères  :' epllevdu  iïiè yn ; pàr^âxemple,  
 n’avort  été  que de  3^'  de  temps ,  ou  ÿ{  de  dègréj;  enæemquaritel  
 quatre jOuite;  cettè  variation-est. à peine: setisibiev si f  Ondaitatten-  
 tion  à  ce  qu’exigentdëê  hesoiMs iordinakesidti. la'  nàvigationL&Kfpüs-  
 fîmes  usage  dë-èés  élémens  poür  corriger7Ia:longh®de.dé>toüs  
 les  points  où  nous  avions  observé  pendant  notre ’dernière  cam--  
 pâgne; mais-sans  ëntrer ic i,  à  cet  égard, dans  une  dkeuteiobetropr  
 mimxtiëttÿe  ppil  doit  suffire  de  renvoyer  dë>  lecteur lit4 la  upartié  
 nautique  et  géographique  dé  notre 'Voyage,  oii^Ces détails  sont  
 exposés  avec  tout  lé  soin  et  toute  l’éteftdüenééèssâirês.  ' 
 ’  Lé  14,  nous  doublâmes,  au  Sud  et  à  bonne  distance  les  îfe&id©  
 Savu  ë¥'du Noüveau-Savu,  aperçues* Lune* et  ifaucreidans  la  matinée. 
   Depuis  idî§ jusqu au  x4  du même  mois,  féî> 6y^suarina^&"k  
 Géo&apkt,  poussés  par  un  vent frais  de  l’Est  et  favorisés1 par le  
 plus beau  temps,  firent  route  de  coflsëWe^  sans  qu’il  leur  arrivât  
 rien  de  remarquable ;  séparés  ensuite  par  un  fort  coup  de  vent,  
 ik ire  sé  rejoignirent  qu’à  l’Ile-de-France. $ 
 L e   30,  le  Commandant  adressa  une  lettre  aux officiers,  savans  
 et artistes  embarqués  sur son bord ; on les  réunit  pour leur  en  faire  
 lecture;  en voie*  le  texte  :  «  Conformément aux ordres  impératifs 
 AU X L T E R R È S  AU STRA LE S .  291 
 du GouvéteëïtfÉht, ■ vOus-é^s -pfeVènds' d’avoir à rassembler  tous  
 'm e s  journaux,ménagesefî notes*que.chacqn,devous  en .p||Ê|ulier  
 » a  d4 ‘ rédigép'fdëpufe  Jë-mmimencement de  îa  caMpâghë*  juètjü’â  
 »•^ f ^ éiiioqné :  il m’ëst cxpress^eÜL ordonné;de'les. réclamer H  
 !  âs^df^voudrez’K&nTne remëkre'toutes ces j|P P p  lorsque noué  
 ,»"iaurônsrîatte»Wafè'h^iSdèiî(ïe  'Fî-lé ËbdÀgue.  Elles  seront  mises  
 » • en „V/ôtre^Élla^ëfdans- udë%klsse- qui* seM scëfÉe  e f adressée  au  
 ^Ministrëldé^a', marine.  * 
 .  Ghâctmddë;  vous,  en>rép©msdfà* të k ë fè t t r e ,  aura  à  déclarer'  
 »  Stir sa  paroles-honneur; xjùil%’a  'réservé'aüGun  journal  ni  écrit  
 „iîlqui -sOoeVelatiF à’ féijiéditfè'h'.Hî *^| 
 Cette' foranaîité^fùt  rèn^liële  ÿ  âdûé&hâ&ïiÇ  G'ébgtafkk 
 àïriv'a à  1 ’I à n ' c ë ;   ërenrtrà;attssit^#^Èfi^^é'port?'  -  
 - Quant  aiT Casuàrinay que «a marëhe tïiféfiei.tré ’avoit  fait  laisser  
 de  Famêiié/rl  futHîé's^f^tjglro par  lë  coiip  d é   Vent  des  derniers  
 jours  de juillet', Tun  dés pM%iau¥afe; que ioti^éuisioTts- épioitvé'à  
 dépéîs  rrotfe départ  d’Europe.  Le  i'T/Jéih  viblèHrfëiifep entraîna à  
 la mer feiMiîtfè vailrer 'd è ’ée  navire-,  qur  éioi^strrfe  pont tfecépé  
 ,lda manoeuvre.  Surle-champ  je'-fié  jeter des  feoûées* dé'SaUveÉage^  
 et ; Commè  fêtât-‘du  vedt-et' dë-faimer  <Ê&pëâffoii!l8&  sé‘ rendre  
 au  pomtbjî^cèfinfortuné  éiôit to'dïb#,'’fe  fis  virer  ‘dé bord, e t mé  
 plaçai sousle vèn#à  lui.  Sircet'homme'eudshd^gër}ïl âtir6it pu fbei-  
 lemehtre venir à nouÿf 'mârs il ne  fesSvoit point /et-Mdriîbt nmrs* lui  
 vîmesvievéF fes* mains  au  cief  eLs’ërfgloutir.  Telle  fu r la  fin  mab  
 heureùse'*deNï'côEAs-ÀücrusTË'SotiôAYf,  excellent vdilüer,  honimê  
 laborieux;  et  de là  conduitéduquel  je  rt’avdis^ jafhaiS  ëu  qtt’à: me  
 louer; nous dé Regrettâmes 'heâtrcbüpl/e t  né reprîmes/nbtre  route  
 que  lorsque  nous  eûmes  perdu  tont  ëspbrr ' d é  de  sàrivef. 
 Le  9'août,  nous  aperçûmes  Tîfe- Rodrigue^  et  fe  1  r ; ! à  sept  
 ïiêùfèsdlu mâtin,  fïle-cfe-Fiâirds^iTikrs noéâ^hëjiuhiès^flèr nibhfiler  
 què  le  i'ii4a  côté  du'■ '&'tàgPàpkè': To® -nw  ydtdriâùX^rënt  aussitôt  
 remis cachetés'  èntre  les  mains,dü^Coièimandant..  t 
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