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 De  petites  récompenses  leur, sont  don né e^ et  le  Gouvernement  
 en  entretient  un  grand  nombre,  toujours  prêts'à':l’instruire  des  
 complots qui pourroient  être ourdis  par  les  condamnés.  1 ’ 
 L e s  Irlandais,’sous‘ee  rapport,  exigent  stetout une  suryeiHancl  
 activent  soutenue. Ce  sOnt en  effét  desJ^nk'iYes-^éselüS', qui pour  
 la  plupart  ont  porté  les  armes  dans  les  diverses^lnsurre crions  de  
 l’Irlande,  èt  qui,'datas  leur  ressentiment,  ont  failli  plus'}dune  fois-  
 être  funëStes à   la  colonie:M 
 '  ‘Cë"ri’ë'st  pàs^êüiément  sùr îès  condamnés ’ actuels  qtte^giei'cë  
 la  surveiMance  dü  GoüVernémërit ;  ëlle^psê^encôre'  s u r ^ w  c^ui,'  
 après  avoir  fini  lé  tëmps'dë  ïeürfésclâva^é^^Ioht  établis  dànsîes  
 viffes.  Chaque  soir  la  retraite  è&t  battuë  Idè  botan'é  pèuffÿ ;  albÿs  
 tous  féè  habitans,  à  l’exception  d e 'b e te   quf  éroient; -ptteitiveL  
 m en r lte e s ,  et  de ceux  qui ont  obtenu  des  cl iqù  »  pmii-’ulit  tî  
 doivent  rentrer  dans leurs  maïsons” ^puï' nè  pj^fm^sbrtq- 'd'ilia  
 nuit  ;  le^sdn  d’une  trompette  donne,  du  haut  rie1' laf*£'oiiT,  le  
 dëffiiér  sïgüal  r malheur  à  ceux  qui  ne  ixntrchtqïaÿ  àussnot'dàns  
 leuW asilesî  dés1  troupës.  de  evnstxbles, 'répandues1Claris  touteste;  
 ntev?les  poursuivent  à  grands  coups;  et  lès-Torcem^àsprécipiter  
 lépr tetràiteTLes mêmes  constables,  armés' ^âcun'd^ûn^a^Kte^  
 porte  à  une  de  Yes  extrémités  un  crocnet  dë^ fer',  parcôi%rent !a  
 ville  pendant  la  nuit  pour  y  maintenir  l’ordrë^èt  la-  tranquillité.  
 T  apis souvent dans  les fossés ; derrière  iesnnaisons  ou  léVrochers,  
 ils  exercent  par-tou t  une  telle  suneillance,  qu’il  est  difficile .tlci  
 pouvoir r s j  soustraire; 
 Autant fè Gouvemëment £émontre actif à prëvenirteçrimc  et  
 Seÿèjë  à  le  punir;  autant  il  est généreux dans  les  soins  qu’il  donné  
 aux malades. Des nôjfitàu#sont établi^  pour  les ’ recevoir  a Sydney/,  
 à  Parramatta  et  Hawkesburry  ;  des  médecins  et  des  chirurgiens,;  
 entretenus., par  le  Gouvernement,  y-  sont  attachés' ■;  et  tous’  les 
 -s^.Qurs  sont prodigues  aux maladlfesÿ  quels que  puissent  être  d’ail-  
 ieürsieurs  moeurs  ou leur  état  présent. 
 C OM M E R C E.  I 
 De  »tous.les  peuples Eutopfpns;.,  celui  qui paroît  avoir  le mieux  
 connu l i l  f-yra^. principesde; la» calonfiation, mç "sont incontestabte  
 ^ enÉ‘. l^ A n glo/M r ^ i ,   malgje  la .fo ib% ç   de  la  population  de  
 ^  comparée a^c^ljq^^la Francppt rie,l’Espagne, ses coio- 
 _ mëSv.^e |n°njxçnt-.qj|qst par-tout  supérieures^,  celies.de  ces  deux  
 ^?laPGess  ,É’a||ention »particulier^. donnee^au  commerce  
 et sur-tout ^l’agriculture| est peut-être  la, principale  cause  de  cette  
 importante.  Ce  double  but  a  éyé  sun-.tout  considéré  
 Nouvelle -"lipllande ;  aussi  le  premier  
 W ,  du .Gouyernproent  ti-t-iI^tord’y  multiplier,  les  dofifchemens  
 f l a fjepltui:e. .Spu^  ce  rappoa;,  ses;.soins  n’ont.pas  été  
 ^ù%S>,  car  p lu s se   vingt-cinq  mille^acros^de  ïe r^ é to fe n t   déjà,  
 611  IjÉfjp  611  raPP°rt, epda  cojpnfe.pr^urtï main tenant  plus  
 d,e . üé^g||’on /nq.pêut  y  en, çonspm'mer  :  quelquesAcargaisons  en  
 ^ ^ é ï| têxpéç^e^^w^engale1,pûpet^ci))et'^’ox.portation doit devenir  
 chaque jour pius^onj^éi^ble.  A iç^ q p e  nous | | |g jg i fait  observer  
 plj^haut,  les ;grains, les, légumes  et  le$‘ a rb re sS^m ^ d g   fEurope,  
 y:onti f k tePu g p g ^ ^ ^ É f i r ip T ^ c h b r ,  si^uput|,’y a  réussi d’unp  
 mai^e^ç^mnnanm^^^jmgm^^qn* fruit, y^pst employé,à  nourrir  
 décochons.,  Les  eitroniers,,  les  orangers ,, les. pamplemoussiers-,  
 ,îPan§’îLtefsïpt  4autres  arbres.de  l’Inde,  y donnent .de(grandes  
 espé^ancps>;  de  s^te  -que;!’l’on  yerra  bientôt r éunis  Sur  fasôl,  
 cpmme  au  Cap de  Bonne - Espérance, tops les Fruits de  J’Europp  
 et de  i’A.sie. 
 On  sait  que 1 Angleterre  est  obligé® de  payer, chaque  année  à  
 la  Frappe ,*#|,’âpagn©iSet  au  Portugal,  de  grandes 
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