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 nourriture  nécessaire,  àjoùte •■ beaucoup" à  l’importance  du^'com-  
 merce  dont-ils  s’occupent.  'Avec. -<juelques'jfoibles^pTOvisi©in>s' •■ de.  
 viande  salée,-de  farine  ou  de  bisciiit,pour  parér  aux*  acoiden-Sx  
 imprévus-; des* hommes&pfeuvent .subsister  des -années’'  entières«  sans;  
 coûter rien à  leurs armateurs. .La plupart  d’entre  eux  ne  dépensent  
 pas beaucoup  rton  plus pou'r.*se- vètir;  car  en  faisant!; subir  quelques,  
 préparationS"grossièrds  aux  peaux  de  PhoquèLet  de  Ka-nguroos ,'  
 ilÉteouvéftt  moyen  ffen:'Obtenir  des  habits-.  ToufebS'iS'<d.étaiisiL  
 quelque  minutieux .qu’ils „puissent- paroîta-jefÿ|eirattàcHent -pouTtant  
 d-une  manière  essentielle  à  l’hist-efee'  des-'peckes-;*AnglOrs'es .dans  
 &s-#gieÉ^Ausiralesii de -teüeS ^économies,  en  effet yme^saprorent  
 être  étrangères-à.ces  bénéEees!'énormes  qûe  les  armateurs  Britau-  
 niqueS'-fetirent  de  leurs-expéditions Sü^cOStîrvage:s*iloîintains.  
 '•’•^b^éùdânt/is  Géographe ne jeparoissôit pas>, 'qil©ïq.ue-4a temple  
 eût  cessé  depuis  deux  jours  ; îët  notre- -inquiétude’' sût  lé, sbrt-> de  
 ce  bâtiment  dévenoit  d’aùtantîplüs: vive,  que  -rions*<connaissions  
 mieux  tôusffesïdangers du  détroit  de Bass.-D*’âîlleursÿdés'AngIois  
 q u i," jusqu'à;îlctô  jour,  avoient _pourvu^Hfgénéreus-ement  Ùùnd$fe  
 subsistance,  venôlent  de  perdre  un.de  feürs  chiens. quiWétoit  
 égaré  dans  les  bpiss ;  et 'comme rpeu  de . jo.urSS ayant  notre  -arrivée  
 à  l’fle  King  un  autre  chien  de nette  espèce,  avoifr cinq  
 -minuté^  deAfe  morsure  dm-serpent  triangulaire  d o n t'j’ai  parlé  
 précédemment,  il  nen .-res.toit  plus qu’un  seul  ppurrfournirvù,'l’approvisionnement  
 commun.  Le bon  C owFe r ,  en;nous ^annonçant  
 cette^miste nouyellefiions  promityObligeamment  depré^f^er pour  
 nous  tout  Oe  qu’il  Iufseroit. possible  de  retrancher  suri sa  propre  
 portion  etsitr  celle  de  ses* gens.;  mais  il ne nous*dissimula  pas.s^a  
 alarmes  sur -notre' sort  futur,  dans  le  cas  où  notre  navire  viendrait  
 à;ne  point  reparoître..  C e   fut  alors  sùr-tout>jquenaus:  
 sentîmes- plus;  cruellement  que  jamais  tous  les.  inconvériieris  de  
 cette  misérable  obstination  de  notre  tehef  à . refriser .-.des ' • armes  
 et  des  munitions  “kux  hommes  qu’il  -envoypit. s’établir  à  terrer 
 Heureusement  la  fortune,  qui  tant  de  fois  nous  a  servis  durant  le  
 Voyage-wne-noiis -abandonna  pas  dans  cette  dernière  extrémité ; le  
 GéogrMphejr&paxxit  le  25.au  soir;  et  lederidemain  mâtin,  un  canot  
 expédié  p.ouAnous; .»reprendre  ;mit  fin  à  notre  détresse-  et  à  nos  
 anxiétésiq f 
 - Nous  apprîmes,  à .notre  retour  à hordA-q<ué7* Géographe,  après1  «  
 avoiptperdd#esû ancres j ot -Éa /cbaloupe-,  rayofti | été /poussé'  par  la  
 1 e-mpèteljû-s,qû’aur-delà, du  promontoire  de Wilson,  et que plusieurs  
 fôi$  il  avoioé't^j sur  le^pointI def^eiperdre  au  milieu des  îlots  et  
 d%S!*)?ockefs  quLbordeiit-ile-promontoire/.'ou  qui,  répandus  dans1  
 i’intérieur méme  du  détroiti-'ff etdientPpas'-indiqués -sur  la  carte de  
 M.  FLra&èù&i  1 
 -sÆe.  fiat-  alors; .àù^«querû®u#i&©.B|nûmes'’!les-détails *suivaîis  des  
 opérâtiOris-.d'eM. JFa-ürëJ  chargé,  comme nous-lavoris,dit ailleurs,-  
 de  faire ’le 'tour  de  Lite  Kingbre^i.d,’enFHrèsser da  -"carte.“  Après  
 avoir  qu i tt.élA - Géographe ’ dans - la  mâtinée  du  7  décembre,  notre  
 ^mpg^rion  traversa  le  canal  qui  sépare  idiot „»des ,-Éiéphans  d’aved  n. fÆ   
 la 'pointè^bwper ;;il  y prouva .*5 ybràfSSes»-<d’eau.  -Plusdoin ; <se  pré-  
 se^|e*nne>b’aie  de*ii|%milles  di||Ûverture  environ,  peu  profonde,.  
 bqf;dée.{dans .,soTn  pourtour  de  dunes-, sablonneuses*  et n ayant  pas  
 moins  .de  LAfePîtbfaSsps  -d’eau.  .-.Le. G^p; Chardin,  qui  la  terminé  
 a^jNord,  esttidéfendu^par de.ux chaînes Ê| brisans,'entre  lesquelles  
 M|;fF^'üRE  ne  craignit  pas  de  navigue)?,-;- la Adndeiy  rapporta 
 brassejsffcnd  der-§able. 
 -  Du  'oap «Chardin  jusqu’à^cël.uLde  d’Anville,au,-Nord,  la  terré  
 Ç&Urt.N.  p .-  et;S.  E.  Entoet  endroit,  les  récifs  %  multiplient;  le  
 cap  d’Anville en è&t'cefnéffe  toute part,  et  l’on  en, voit  de  longues  
 traînées.à  y  ou  6 milles.lau  large  de  ce  dernier'câp.;  Après  avoir  
 passQ  la  nuit  aufdessous  e-tjà  l’abri  de  tous^cCs  brisans,  notre  ingénieur  
 traversa,  lè\8,au  matin -,, la-passe',, principale  qu’ils  laissent  
 e-n§ré  euX\çt l.çxtremit^ûNord  de  l’île.  Le  brassiàge  y  varia  de  2  à  
 t;Q  et,, ! 2' bràtsef-  N