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 Australes; 
 C e   n’est  pas  seulement  pat  la  singularité  de  l’organisation  et  
 des  habitudes,  par  le  gigantesque  des  formes  et  lenormité  des  
 masses,  que  les  Phoques  des  régions  Australes  méritent  de  fixer  
 l’attention:  devenus,  depuis  quelques  années,  l’objet  d’un  double  
 commerce également précieux-pour  une grande  nation riVia|e>de  la  
 nôtre;  ces  animaux  commandent un  intérêt-plus .réeLet  plus  particulier' 
   Sous  -ce.  dernier-rapport  ëusm,-,  je  n’ai  rien  négligé  
 de  ce  qui  peut .compléter  leur  -histoire ;  mais  pour  faire  mieux  
 ressortir; toute  l’importance  de*ces  nouvelles  considérations ,?il  est  
 indispensable  d’établir  quelques  idées  générâtes, sur  le  commerce  
 de  l’Europe  avec  la  Chine  :  il  s’en  faut-  beaucoup,  ainsi  qu’on  le  
 verra  bientôt,  que  cette  courte  digression  soit  étrangère  à  notre,  
 objet. 
 C e   commerce,  qui  successivement  a-passé  des  Portugais  aux  
 Hollandoisÿet  de  ceux-ci  aux  Anglois,  a -prisf  dans^ces  derniers  
 temps  sur-tout,  Un  développement  si  prodigieux,  il  s’^pèfee  d’une  
 manière  si  partteulièrcf qu’il  devient  de  plus  en  plas-ÿmpbssible  
 d’en calculer  les résultats  ultérieurs  sur  l’état  politique dé  l’Europe.  
 C e   ne  sont  plus  quelques  bâtimens  ^JüiîjSÿ  trouvent  employés  
 aujourd’h u lpê f ;sont  des  flottes  de  trente,  quarante ’et* meme ;cjpi-  
 quante - vaisseaux,  presque  tous  ;d’un, très-fort  tonnage ;  armés  
 chacun  de  vingt  -r  trente  ou  même . quarante  pièces  de  canon.,  
 montés  par  de  nombreux  équipages,  .capables>  en  un  mot,  de  
 prêter  le  côté  à  des  frégates  et  même  à-des  vaisseaux  de  ligne \  
 Les  dernières  affaires, de  l’Inde  ont  dû  convaincre  tous  les  esprits  
 de  la haute  importance;  ou  plutôt de  lenormité  du  commerce-de  
 l’Europe  avec  la  Chine  :  les  observations de'LETTSOM,  consignées,  
 dans  le  précieux mémoire  de  M.  D e s f o n t a i n e s   sur  le  thé,  le 
 JH|  les dépêchés de l’amiral LlNO iS-svir  son totnbat-contreia flçtte'de la GhinéiV 
 prouvent  d’une manière  non moins  évidente.  On y  voit,  eh  effet,  
 que  la  quantité  de*,  cette  dernière  substance,  importée  de  Chine  
 en  Europe  d^puisi^p^ô'.  jusqu’en  a/, été  annuellement  de 
 2oçpky,  30.>et  même’^ô  millions, de,  libres*  p e in t s -o r ,  quel  que  
 soit  le  -ptix  auquel  on.véuille  po.r t en jm a i n t epan t  cette  marchandise.;,. 
  d  n en, »sera-  pas  moin%f|pi;^digiiemç,1 Q u’oV  y^afou&e  ensuite  
 la  valeur ,de nes-niches.cargaisons  des; plé^belles^qies,  dont  nos  
 m an u fac t uîjfs, | dg £ gaz esjt,  de  blondes ÿï&è.^ne.saurôienfese passer;  de  
 toutes .pelles  que, ^d’^ è s ; l.e   .rapport  fait  au  Gouvernement  par  
 préfet „du  Rhône,  no'us.^omrnesjLfo^:^  d’acheter  
 a* grands  ,-frai^<d^^tco^^agpfe\A-pgloi|e|'ponr,  l’usagp,cte  nos  
 fabriquasa^Lyon’înq-u’pn .y^jpy-te cnGorp'|fp.u|^Ia  valeur  d^ces  
 nankins  .également:inimitables^-soit,pqpr  la^qu^l j fé|du-rissh' ' .soit  
 pon#iOe%.;de'Ja .tèjhtjG^o^et.  1 
 pa^len. dpsayernis^cftt .camphre,  dp  l’encre,  de .la  pcgfcd&âje,  des  
 ét^Msi-de.js^i^jde'iyambre.  du musc.^deSidp^^W^édioina|^u.et  
 da**quelqu^au|r^^dbJ)j ^ . fde  moindré^^k^ur,  fe^omm|b®e<.dei  
 la  Chine  es.^lgtplus »considérable  qui  ^e^s^it  jamais,{fait*ayec  un  
 ..sèiufpays.1*“ * 
 Par  mafhei^.d’inconvénient»qnulfpo^|i||gqe^Jû(^e4trtellement  
 gravq; ,qiue,vsjd||«©,pe  ne  parvient  pas;à* y  remé(§|i|feije.^€ravcop-  
 trainte ;peut~ètre.4e renoncer. àpps 
 moypia^néGpssaires pour les.eptretenip :Ge4^h'etcmp'ifet „ .en ^ g f?   
 ■ &$g& une  surface presque  égale,^en ^.ioentprenant,la ,TartarietGhi-  
 noâse ;  .aux  deux-.tiers.  de^Europepi «ave;6|| une  population  de <#£ à  
 | R   millions  dhahitans“ ,  réunit  su^^©’i^^o'l,<e^c^sivein,ent  v a r ié ;,  
 fqus;;!^  objets  néqp‘§atees  à ^,©sr|hesdin^îUn  orgueil  nafio'pal  
 extrême ^concourant  .d’aille^r^ayee Ja  reMpnHo Æ ^ ^ j.;àj4:on-  
 sacrer le mépris pour lès nations* étrangères,  il^wésult*e- que la voie 
 T'^'^ARé^ p o rte W pepMa'üfcmfcfe l?Emÿ*rb  eiQÿbvantia'po- 
 ^boorsià^^.o^itos  q ,  pu^WMe  la  JHu 
 om  er^°j-e J  il  cofn^t(.jj\i.q4{w.Î333^ mrllifu's  p ■ limir ne 
 fl nabitans en-deçà de la grande muraille, sans  ,  pas  dire absurdes.  '  ?