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 Ainsi  croissent,  sous-cette  enveloppe  épaisse, mollissê^'élastique,  
 ces  coquilles  délicates-et  fragilfes,  qui,  sans  cette  espèce' de- précaution. 
 de  la  nature,  pérîroient  sous  le 'ch o c   des '-vagues  e t ’soUs  
 celui  dés plus  foi bles  animaux-qui vivent aux mêmes lieux qu elfes* 
 Cette  abondance  extraordinaire  de coquillages ^èt de  vers'matins  
 nous  fait  connoître  -comment  tant  d’oiseaux  voraces** péiivent  
 exister  et  se  nourrir  sur  des  côtes tsii  peu  poi’ssonneu-ses',  et  le  
 problème  de  la  multiplicité  de ces oiseaux  devient po-uT riôüs- ifeut  
 au^si  simple  que celui  d e là   rareté des  oiseaux  de  terre.-  - 
 ISicms  venons  de  parcourir  successivement  les  diverses  parties  
 de  l’histoire  physique  e t  naturelle  des des  J©sephinelèt de  la  portion  
 du  continent  qui  leur  est  opposée ;  c’est de  1 homme meme  
 qulil  nous  resté a  parler.  1 
 On ne trouve aucune trace d’habitans su r ces  îles, et la multiplicité  
 dçs Kanguroos et des Phalangers.mepàroîtûne preuve évidente  
 que  les  n a tu r e ls   du ^continent  voisin,  non-  plus tffere  fëu$s* redoux-  
 tables  chiens,  ne  les  fréquentent  pas.  Nous avons  vu,  d’aMféute,  
 qu’il  en   est  de mèn e  de  toutes  les  îles  du  détrcwt  de  Bass ,  dfe  
 ® e   Decrès,  de  to ^ e s   l ^ i  autres  îles  de  la  te*w> Napoléon',  de  
 tortues fceliel;  qui  sont  projetées  sur  le  flanc  de  la -teére  
 et  de  k ité rre   d’Endracht;  il  en-est  de  même1 encore,  ainsi "què  
 nous lavons déjà dit, ou que  nous  le  dirons.par U*suH'e^dd#fe3fel&  
 pels  de la  terfe  de  Nuyts,,  de  ceux  de  la  terre  de W i t t ,e t ’tfes'.4tes  
 de la terre  d’Arnheim.  C e t éloignement  des indigènes  de-ée-s lieux  
 on;si facilement .ibpoürroient se procurer ünenourritureabondante  
 et salubre^ paroît avoir pour cause principale lëmrugöórancénl^óiue  
 de  la navigation : -il  est digne  de remarque,  en  effet,  que Àiâr  font  
 cet  immpTKe  développement  de-«ôtes  -quiÿAUi  promontoire*  de  
 Wilson, remonte versie Nord jusqu’a u  cap dê'Léô'benyhousri ayons  
 iamais aperçu la plus légère  trace ffune  embarcation  quelconque,  
 et  sous  ce  rap p o rt,  aucun  des  navigateurs  qui  nous'  ont  devancés 
 dans  ces,'memes  péages,  n’a  ë£  plus  heureux  que  nous.  Je  ne  fais  
 qu’indiquer  m ffa iifeb ff curieux ;  iLsers^dans  la  suite l ’objet  d’un  
 examen pJu^particulié^et d’un^fejg-u&pn plus approfondie.  '  -  
 QuelleiqUên^soitj' au  surplns^fe vraie  cause|'$est  sur  le  conti-  
 psenjtnseul  que.mo»s,avonispu  distinguera^'traces  d’habitans;  c’est  
 verdie fond de l’anse Tourville, que plusieurs feux  furent remarqués  
 dans  feî%Mntain5  partjSëüx  -de -mbs-tcompagnons  qui  avoient,  été  
 ehargésnde  la  teconnoissaiwe^do/jcd-tte-c^o^pst; ^ m i lie u   des.  
 marais-immenses  que  nous  avons  décrits  a ille u r sq u $ |   décoda  
 vrùent deux misérables cases'formées -de-branfcWfI’arbresÿgrÀferèr^'  
 ment en tre la cé e^  fiehéès  qu’ils aperçurent 
 deux  'malpeureux  sauvages  'fuyant  épouvantés,vers  l’intérieur';  
 enfai  -c’est  là  seulement  qu’on  a  trouvé  des-empreintes  de'pas  
 d’hommes  et de  chiem.-. -î ^tNidnvelle  et> déplorable ‘preuve--dé  fa  
 funeste -preference  q u e -,des.  infortunés4 sont  contraints  d’àocorder  
 aux  parties-les  .plus  humides,  et iestplua insaitfbrëshdu  pays-qu’ils  
 habitent!  Là,  sans  doute  reduitsy .pomme  les  farouches Indigènes  
 de  ia  terre  dç  Leuwin,  a dusage  de,quelque  éauesaiAâare;■ n’afyam  
 pourse-nourrir  que  les  produis  incertains  de  la  châsse  ët  dè-fa  '  
 ped|e,  Ms'reproduisent,  a v l^ d # v r f t4's  qfeîk^être  plus  rembru-  
 nif&érmore',  ce.s  tristes'.tabiéaux 'dédlà  la  femme  et  de 
 la  barbarie  don« nous  avons‘-déjà- pyésëntér quelques .traitstà mos  
 le.6tesurs>  mais  dont nous  aurons.^  leur offrir.Wlfeurs J©  déplorable  
 ensemble, 
 ■  Toutes nos  observations étant ainsi terminées aux îles Joséphine,  
 nous’ appareillâmes,  ainsi  que  je  l’ai  déjà  dit,  dans  la matinée  du  
 11. février,  poar^sorrir. de  la  haie Murat  et  reprendre  la  suite  dè  
 notrerecortrioissance,  4 
 Au-delà du cap Jérôme, nous déc ou vrfrnesff abord la baie Duquesne,  pi. ù 
 de  4 milles d ’ouverture  environ,  et  dont le  pourtour  se  composé  
 de' falaises peu  élevées-*-stériles  et grisâtres.- SB cap  Dugicay-Trouîn  |   
 fe  tèrinine  à  l’Ouest.  De  cette  dernière  pointe  jusqufe  la  hauteur 
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