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 jour  et  nuit  on  voyoit  rôder  autour  du bâtiment plusieurs’'de1 cfes  
 monstrueux  animaux ,  qui  cherchoient quelque pâturé  et giaçoient  
 d’effroi  tous- les  spectateurs.  Un de  çjes  Squales- redoutable&Vétant  
 pris à f  émérillon-,  il fallut  frapper, d.es palans pour le hisser';à bord  :  
 il  avoit  50  décimètres  [ 1 y  pieds fr  p ô f u ^ ^ f e  .longueur,  et  ne  
 pesoit pas moins de 500à  600 "kilogrammes-[û  
 sa  gueula affreuse,  garnie  du sept  rangées  de  dents, mesuroit y'4  
 décimètres  [  pontes^] d ’ouverture.. . .   Et cependant  on  voÿoit 
 dans la mer des-individus beaucoup plus volumineux que celui-cï^:.-.  
 Quels animaux peuvent donc assouvir la Voracité de tels monstrëSÜ  
 -Ce  doivent.être'les^malhéureux  Phoques-et  leurs-petits;  car  on  
 ne  sauroit  concevoir 'autrement-d’existenw de  tant  de  Squales  
 gigantesques  dans  une  baie  d’ailleurs  peu poissonneuse. 
 Annpu^^^que  l’île Detaès a  pu fournir  à mes collections  trois  
 cent  trente-six espèces jde Mollusques,  de Crétacés,  d’AfanpdésL  
 d’insectes;- de  Vers "et  de  Zoophytes,-efést  dire  assip  qu’il  me  
 serôit  impossible1 Centrer  dan#  dedongs détails sûr' cettë multitude  
 d ’animaux ;/j,e me bornerai donc à présenter quelques-uns  des principaux  
 -résultats de mes  observations  en  ce gençe. 
 i.°  A  l’entrée  du  petit  port  Daché,  on  trouve  une  graûde  
 espèce  d’Hmt’r e ,  qui  forme  sur  ce^point  des-bancs  frès^éYendûs ;  
 la chair  de cet animal est tendre et délicate.  „ 
 Parmi lescoquillçs particulières à ces bords, j’indiquerai surto 
 u t aine belle espèce d’Haiiotis*,  dont tous les pores sont saillan#,  
 et  forment  comme  autant  de  petits  cônes  ouverts  et «tronqués.  
 Une seconde espèce du meme  genre.,  <^ue  je décrivis  souS  le  nom  
 •de  C ÿ t l o i a t ù  % à   cause .de'sa  bouche  presque  orbiCulairé  et  trèsr  
 profonde, est un  des  plus  beaqx  et  dés  plus grands  Ormiers  qu’ofr  
 cônnoisse..;  sa nacre  étincelle de  toutes les couleurs  du  prisme. 
 '■  ,3.°  Vers  le  fond  de  Ja  kde  se  trouvent  des  espèces  de  prairléS 
 1  Haliotis  Conicopora,  N,  ^ fîaliotis Cy.êïtsba,tes.,  JV, 
 couvertes 
 couve-rîflt:d)Alg^e,s> et  d’Uiva-,  au milieu) desquelles avivent  enfouis  
 dans lavt&e^ÿt wnl|^Vsable  deS-m{^fflsv;te  Pinriès 'üakripeàvètt  
 Jambonfa^gjul  guidages,. i o u r & Q i é   comparable, 
 AS%fimÛ’s ; > l e s t e n d  d’animaux  analogues  
 iklqhgi  dstîi.cMk^  'M   ,G^Ia^^èt^4A;^'ï5 tifil%fe mais’dès'Jambonneaux  
 Etaj^pétens, n’habitiahf  qu’a 'plie,- f^P n c feh r  de  100 à  
 i-’Æ d éçimètresi  p|ëdtjji laipêcfre ^ n f é s | ï ;  au 
 lieui ! » M l ^ K ^ ^ p e   d e   6 0   à 
 ^ ^ £ fflt)m ç ti(^ ||^ ïù ^ ip ':i^ )iU ^  |, OE ' è Æ É ë m   qu’on  poiirroit. aisé?  
 ment Un  ramassé Mëa mii f e ^ d an s «elqi^jhë&ÊS^^ 
 ColltCtlms?gMQmd()Ûifr^dstsAsQnt ëhrMrSs^friciri-qnarit-^  
 în o u y c lï^ ta|)paæLenàjiûj 4  tlef^e->trôisl^j|ffédifîe-1  
 rens. dfa-riuif!c^spc{ipept s , jpn  amcfdc .Terme«, 4©nt.les 
 o  ) ictLs^ Je. hautefe;  pIMeurs 
 ,  ( 1 ont;jcàjijmpmta 1 a s ; 1  vgh-tns Sfe'^^imfpient  
 pai-tputtJQn- y  \.c)^^-#^ujp'deux ^  c<») t«j1i (■ ujk&âV  Araiigi|é^|l/,iMn  
 paagnifipue 
 clp;Üril.‘lf)MS, dexjx  un luit, dt !u-x„kw^ôppndr'feïS dc& une 
 .Jlm'arq^a^ pat laybeljê-ô©|ùl,eur rgugp^^M^d'|re  djifM Pénra-  
 tomesj ai i ï , u 1 \e.fsS|l|ie^âf ilmfrdéjjÿjfiY isi on dés  
 Bmssk aii*cs|ï(Jc;Àl. .JLÀ-treille ,ï  £ * WiP-fec  d§.>CTifowïo^ 
 ^Bufetâtes.4 d’GEdcmpH^-4 dç ffiBnd’Opi^.,-d Ht l^pafe  
 , Jj||feérambvx-, de m H  J-&ç-..%-4ï3  
 *(  f numération^dfes^ppnçipau/  dû- 0 e»Decrès, 
 if IgLuJtc/que^ux de^Ps'^animaux a^se. plaisMt. dansï^iMieux 
 hpm||è*ux  et | p  plus  variés.  Adilë King,  a il^É o ^ r^ ^ , p 4  toute  
 la plage, ^ o k ;gggverte  d^jpadgjjr^^’Éléphj^s piarips,  lesvû^ectesi  
 caniipSres-x~onSti‘tutlient  la ^^oefrtprinêijîale  d^çèwX«®^? *py  pus  
 recueillrj|,:t,là.,,\^p^trouvoient .ie^.SylpjiS^v ,<jui  exhalentpour.ajnsi  
 dire,  l’odeur  inféctedè's  chhirsTourriës dèn|\'îls*fènt‘mur pâture ;  
 les Staphyjins,  destinés, suivant i’e ^ ^ p k in  d’un naturaliste célèbre,  
 TQMM.Wf^1  ''  1  L