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 On n’a pu retirer jusqu’à ce joui", dp l’exploitqtion  des  bois, tous les  
 avantages que sembioient promettred’ïmmenses fôrêis, si long-tempi  
 dérobéesà larfestruction. La mauvaise qualité deces bois,,très-iouvent  
 vicié®  clans  le  coeur ,  ce  qui  les.rend ; peu propres  aux  usages  de  la  
 marmè,  çn -est 3a cause  uniqueYmfisfiis; suffisent  àt fccbnstructiaif  
 des petits bâtimens du pàÿsque l’on emploie à là pêche-des  phoques  
 et des baleines^ quelques-uns-même'ohtété vqndus avantage,usemeri!  
 au  Bengale.  Le  chanvre  et  le lin qu’on cultivé âvëc  succès,au port  
 Jackson,  font  espérer  qu’un  jour  cette  colonie  pourra  fournir  des  
 toiles  1 pour  la marine  angioise  de  l’Inde:' |  -  .  .  i 
 Tels  sont  les  Avers avantages  que  le Gouvernement sppromet  
 ou recueille  déjà dans Ses pOssesÿOnsàux TerreslAustiaiês^rpqurtîdS  
 qui  concerne  les productions  végétales  -exotiques  ou  indigènes. A!  
 i-égard dés animaux, des prolits  plus considérables et plus -finpo^ahs  
 se  préparent  ou  sé  perçoivent'déjà.^Nèùs râlions  (en  présêiiéer un  
 tableau rapide. 
 Èii" ttanspôrtâiït^^^pr^pîcas.  condamné^?Surwlés^éôtesvde Ja  
 MouyeHé-Hollande,  le  Gouvëriïemênt  angïois} y fit  conduire  aussi  
 quelques  couples  de  chacun  de nos grands bestiaux  d’Europe-,  degî  
 chevaux,  des boeufs, des cochons,  des  moutons, j des’idkèvres ; 
 GeS animaux, survedlésiavec soin, ont également bien-rëûsshsuRæe soi  
 étranger, et leurs  troupeaux, étoient  tellement multipfiésent 18i)Épÿ.  
 qu’on ne  cOmptoit pas  môjns'cle  quatre  mille;boeufs  dans laî colonie. 
   Le#  chevaux  y étoient à  la  vérité moins riomfoeini!, niais tdês;  
 é f -présèfitoietit cependant avec  les  caractères delà  vigueur etde ja   
 beauté ; dt les -nouveaux' étalons que l’ori y  a conduit! pltts fécemmënt,  
 faisoidnt  espérer  que  la race  à  venir  seroit  beaucoup  plus .' vigoureuse  
 que celies-de. l’Inde  et des Moluques.  A   l’égard des cochons ,  
 lié  sont  par-tout  très-muitipiiés ;  ces  animaux  pour  la  plupart  sont 
 a  Des  fabriques‘de  ce  genre  étoient  déjà  établies  en  1804.  ( Vey.  T urnbull’s  Voyage,  
 pag.  j-iïj,  seconde  édition. )  L.  F.  ‘ 
 de; l’espèce'que l’on  trouve dans les îles  du grand Océan équatorial,  
 lesquels,  comme  on  sait,  ont une  chair  bien supérieure à  celle  des  
 cachons- denosuelimats. Quelque abondans que fussent fes  animaux  
 à l’époque de notre séjour dans  lapolonie, oh n’en  tuoit cependant  
 qnco^ç qu’en très-petit nombre, et même il falloit en avoir obtenu  la  
 permission du  Gouverneur,;qui  ne.l’accordQit  qu’avec-difficulté;  il  
 pensoittayèc raison  que  ce®,privations momentanées, seroient recomposé 
 es  d’unemanièmsùffisante par l’accroissemenmpide des trou-  
 l^ peaux. iG*est2if>ap]^S'3cdlprinoïpq^de|prévqyance  et de>sagesse que  le  
 Gouvernement dè la Grande-Bretagne préfère envoyer à grands frais  
 Jcfe^Iam;ère-patrie  (^provisions deçochan&etdehoeufs salé&pourla  
 subsistance dç^colons^ey qu’i l encourage par des primes avantageuses  
 les "armateurs du  port Jackson, qui veulent,aller Taire des'-salaisons  
 aux M p à  ;:Amîs ;  de  L  Société*  des .Navigateurs,',  &c.  U  recevra  
 bientôt,!©  p rL 'd ê fJes  sacrffiçê^ëqr  il  m   hqrs  de-doute  que  la  
 Nouvelle -Molland|:^|ani|bur fournira  à sqsVfidttes  de  l’Inde  la  
 plupart  des--viandes salées-dorït cites- auront besoin. 
 -Ainsi que  nous S f ë n ^ ’de le voir,  l^ c h e v a u x le s  boeufs  et  Ids*  
 'deyei“ f u r r e coîprég|èuse d’echanges  tlesmom  
 semblent presénter un  avenir plus avantageux encore, etjiès -à  
 P?^^$i'i^Ttr£Çurenttfde grande profits  aux-propriétaires e t  au Gouvernement  
 angibfc::Ën-effet-,i sun.ce-’sbl  lointain  ,e‘t  singulier/ces'  
 animaux.ionf^ parfaitement  léusdf^quiè  toutes'  les  racés- pii sont  
 amél|©.i^es.; On  y  en  a  fait  vëfiir -?f|^ S fé r s e^ p a r t ie s . du monda  
 L'Angleterre  envoya  tes  premiers  indiyi&u&Ydq  Cap  de-Bonn^  
 ^spérance et le Behgalpqnfburnirent^e|lsp|cespropres à l’Afrique  
 et à l’Asie  comme ©msait,  ne$bnt.gnèr£  utiles par 
 leurs  toisbns,  quitte  ’donnent  qu’un  poil  rude  et^ourt  au  lieu  de  
 laine ; mais la chair  et la%ràrSSefen sont bien supérieures«  celles  des  
 moutonsd’Europë; Oritfiroit  qüeje  hasard j ’est plu  à favoriser .encore  
 lésl projets  du-Gouvernement  britannique.^ans ,ia  dernièré  
 guerre, un dëteüL'taissfeaux Balêiniêfe quitrâViffibit le grand Océan,