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 prodeminent  à  une  grande  distance^disuparur^nt  fort  surpris  dit  \  
 voir  que  les* crocodiles  n’étoient  point-à  l’épreuve  de  la  balle  :  
 cette  découverte  ranima  un  peu  leur». Gftüfcage»,  et-  leur  donna  en  
 nps-' moyens, une/popfiance  qu’ils n avoient.  pas  encoï^ eù&;  toutes  
 fois  leur Ytonnerpent  fit  placera  la  satisfaction;  lorsque  nousjReprîmes. 
  avec  eux  le; chemin  deRâbâô.*.: 
 De  retour chez  le Raja,  lès-deux Malais,  fiers  du  cqurage dont  
 ils  venoïent  de  donner  la  preuve, -ra>copter©pt -avecd,enthousiasme  
 les  détails  de  l’expédition;  ils-eurent ^oin-dene  pas^s-oublier  dans  
 ie-préc-it,  en  louant  outre  mesure,  jcirçoi^tanceîîqpii;Q^g^'un  
 contraste  assez  plaisant  avec  les  çràmtes  dopt ils  avoient  e^.reel-^  
 lement -agités. -  *>-_-<  -  -   §  1  ,  WÉ  -  -  „ 
 On -se-mit. à  table,  ou  plutôt-chacun  s accroupi^, 1 selon-dosage  
 du  pays^sur  la  natte même-où  ieslmets .étoient^servis  :?une gaieté  
 générale. et>  assez  ‘bruyante  anima  le xepæ. «fcqb,  born^ tL y  ette  .  
 relation  ne  me  permettent  pas  d entrer  dans  une  fouIe^ejfLetaîfs  
 qui  donneroient  une  idée  plus -précise  des-' m^Curs l4llÉ|^É fnsu'~  
 laires, de  celles des  femmes .sur-tout  on ^"^yüver|>hjd^4tEait^rqui  
 montrent jusqu’où les  peuples qu’on  suppO|p 'appartenir, a la simpje  
 nature,, sont familiarisés  avec unefÎG^nce^que ^éprouventifest vrai  
 les principes de  la société  civüsée, -mais par. laque#e_.% ne  croient.  
 pas  blés#r^p:que  nous appelons déhojttesse, pudggg-et | g | | ^ . f  ; 
 Après, que  nous  eûmes, dîné", 'Je, Raja- engagea fOS/hqtçîLà  aller  
 promena  avëC'lui versées; habitations  vo is in e lg e^ lid^ eu re ,,- et  
 même  jusqu’à  Oünama. /-"joli  village  des  environs..  Rien îdje^pius.  
 agréable-à  Voir,  dit  JVL  Péron,  que.  cçs  cabanes -spaciqu|es,  ;pmr  
 bragées  par  de  grands, arbres.  Les  familles  étoient  généralement  
 groupées  autour de  quelq-ués^vieillarçls,  dont  la sérénité  annonçoit  
 la  vie, tranquille  :  par-tout  le  bonheur  étpit. peint sur  lei-visage, de  
 ce^ibons  insulaires  ;  lqs  uns  filoiejat  dû.  coton  , dès .autres  préparaient  
 leur.  chandelle Awcoussambi,  ou  s’amusoient  à  faire  des 
 paniers 
 paniers-{et'’de petits;ouvrages- du meme genre.  Les» enfans se livraient  
 àd|^iî^^je-Uix ;  tandis que'' dé  tendres  nourrissofas?, couchés  sur-des  
 ? espèces, de eplateau^s'uspendasi- aux< branches  des  arbres,  étoient  
 b'alancëiSÿmoll^mènt'par,  Iqjirs mortes.  » 
 dépendant» Be,’perdoienUipas  de  vue  l’dbjet prin-  
 cipkhdo&i'eur-missipn.  Jfs;ja voient  à  transporter  à  Bàbâô  les  dépouilles  
 du, !cvpf odêle  0;> comme  la  nature  des  chemins  ne  leur  
 p.ermei’toiupj-s  de  sAsedviri.de  chevaux, il   fallut&engager  une: doü-  
 zainè./dé Malais  à  vepirjë^ end emain  dans  la  plaine  pour, aider  à  
 enjkjrp. l-O^^eine-n-t.  Le  sn(fAès,j»de  la-première  expédition  avoit  
 inspj|Aép3ù®nde confiance r|8®tîfaveur.;de;^S|l£Ùufe;  la manière« géné-  
 dont iiis'.riepmpénsèrénti leurs,gu-idê^/  autant^peut-etre  que  
 J purs .pressais discours, .acheva|efe  lee-décider,  -»p  
 "■ >  a. 8«;mai;J«-Arrives {au  -iipâ  où ^gisOlt;  le - drocodile  ,  les  Malais,  
 fsâisfo de-  tèrretirv sé ümirents promptement  en  prières -,  affectant  de  
 ;sé,ft'eMr.  à  fiécarti.,;MM.  PÉIkxn vènL esieje u R> commencèrent  là  
 vdfsséëtiorîfdu rèptif-^Apet cette»opération fut d’autant plus pénible,  
 quil  fallut;j';pottr»  en-Venir»-à-bout,  se  mettre-parfois  dans  l’eau  
 -jusqu’à daifi^feehte^  Quand- les  divise s  parties  du  squelette  et  fa  
 .peaù  euf^nt,^t^'râssémbMëVMt  :qu’on-f-voùlùt  ies  transporter,  les  
 [Md&il>iqui(,  jusqu’àncetéinstanti,  avoient -été, paisibles "spectateurs,  
 |rè/ùsèrent-uàâà|imënientid’ymettre la'main fils  fuyoiént au moindre 
 ,Î.M.  I e&UJ-UR,donne  dàns^on  journal  
 la  ife3Lrrjjtion  fiustyânte'^d-e  co  ctooodilc  •  
 ^.'Sa Iôrf^uei^r  ctoit  de£nçùQ pied-. et  demi ;  
 (Mgif a   ft Je^desejja^jç  sa  -gjtèuB  et  dê t ?pf,  
 pattfs,  djun ‘ brun  âric  de«  l'égarés 
 teînîes^auhâtreÿ'et  -pfe xxu''moïns 
 ^ohç’^ I  ,  et  formant  dç-,  marbr.ijre  !,a'se/.,  
 agréail'efl^Ie  ventre, {e 'aesstnj.s dë^pattës  et  
 de  la q’ eue LdtoiÉnt d’un  jaune  cr-iirqursîe-  
 aeignoîi  p|ù,-à^peui,  ipjr^^^lânt, jusqur’a ce  
 Idu’il se  confondit ^.vtc  la  cotuctaWnînb  cjeS  
 ÎTOrties  supérieuïès.“' 
 î ffO» La|^ è^ éîët(W>X'^'|n,éç, ttlte®'  sur itesr 
 ^ot^vwet d|®psçê cfe manière  à  seconder tes  
 imfeuremef^ttm^epçrik';  lis  -plaques.-de'sa  
 pea\i,(a|se^ia'iiggs‘’sur le dos ef'sur-Ies flancs ,  
 dimimioient  pjune  manière.}inset||ible ,  à  
 mfesuïe  qu’elles ise rapp^ochoient  davantage  
 des partfes-  pms.susèeptiblês, de mouvement ;  
 iânx| articnlattianS, stir - tout,  ^Iles  étaient sî  
 ne'tttéfejet  si rappïaçhées,*qi^on'eut  dit  une  
 mosafijdè;  -  ; 
 ’  tcjSespattes^ étoaeni qourtes ; fortes et armées  
 «Eongies^  mais  ri îüi manquoit  l’avatit - bras  
 au  cotp'Aànçm'f'qui-probablement‘avoit  été  
 majigé-par-les  aoitre§ tjroqo^iles. »  • 
 TOME  II. Mm