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 de  brumes? très-froides*et  de  brouillards’;épaistï'Éai  parle? dejas» plu-,  
 sieurs  fois  de  ce  phénomène  singul-ier^de  la  mé^®atedt>$^’ des‘  
 contrées  Australes,  sans’'pouvoir  en  aceorder-leMstëncedaiyec  la-  
 position  des»  lieux,  leur-température  et  leur  cdiistitution-  hygro-'  
 métrique. 
 La  journée  du, ËjÉ fut  employée à  prolonger-  une" partie-  de  la  
 cête N.  O. .de'la  terre-de Diémen ,<«DVsè  rapprocher  ' 
 dont  le  mauvais  -temps  -delà  veille avoit  forcé-nos ingénieurs  de  
 s’éloigneri - Le <@asttarina ,■  durant  la  nuit  ,<■ faillit^seîperdre  smvüne-  
 nouvellessüraînée.de-récifs*  qu’il ne  parvint-à  doublenfqu’apiès'*Ils  
 p bas-grands  efforts.»»  - 
 - -Le ^4 >*tous  l^-signes d’un coup dèvent  i mp é t ueux|et'pfo chai n  
 se  multipliant!'de»plus  en  plus,  M.  Freycinet,  pour  l©Aëcèy<tir,  
 abandonnai-oes côtes  sauvages; Le  15,  l'orage1 éefatæpar  dës'iàfalfe’s ■  
 de  1^   N.  Q;  variables  à  l’O.  «.h O..;’  le  ôrelyfëhargé-de-  gr<&  
 na^esv v^rsoitiè#i^s  une  pluie  continué*;’  la>mer^êiôkréfeùrme.-  
 Qu’oiTqugefide • toute- la  peine  qu’avoient  ài-sàappôrEêr  no^-deux  
 géographes-dans  un  foibîev esquif,  entrouvert  débouté  pârt% et'  
 faisant" jusquàii-i  pouces- d’eau  à hheu-re :  pour épuiser 'ces tôirèmsv  
 l’équipage ,  accablé,  de-  veilles  et  de'  fatigiM1,  'ne  pôbvoit  pl-tfs  
 suffire*,  iet  les  officiers,  dans  ceitê-éirCoiistance  difficile'; <-fürén£  
 réduits  à travailler  euxunêmes-à la-pompe. 
 Le  16 ,A e i y  et  le  18  décembre,  l’ouragan  continuant toujours-  
 avec-la  même  violence,  et  le  navire  s#trouvant dë-p-kS'èiî'pluS  
 maltraitépar les vagues:/ M.  Fr-eycinet résolut  dë Se Téfugiëf’dér--  
 rière  les  îles-Hunter.  Il-y  parvint  le  f8  au  soir,  et  laissa  tomber  
 l’ancre-par  13  brasses fond  de  Sable,  à-tprelques  milles  et  dans-le-  
 S.  O.  de  l’île  aux  Trois-Mondrains. 
 Le  19,  le  20‘et-  le  21  décembre,  lés  vents  se' Soutinrent  avec  
 tant- de violence,  le- navire  paroissoit  tellement fatigué par  la tem-1  
 pçte,  qu’oB pouvoit craindre les plus -funestes accidens eû-se-livrant 
 de-noüveâù àdà fureur d’une mer eé<courrdu»-.^Pressé néanmoins de  
 sé-éonformên aux-instructions» d’è son  chef-,  quijie  lui-avoit  donné  
 qu#quin^|fjjèè#spoür termirïèr4petteMan|eré*üse mission, M. Fre Y-  
 ciwÈTffit  ^luitf^isl^lDÉativ^l^oitinfé§fcéMjré  le-large;  mais  tout  
 sonMévouement fut- inutîlei/ e#ohaq^^jéufoiïré»Ait  -contraint  de  
 revenir  au%li‘e# rfM&ef qu’ibÿêfforçbit-dè- illiitter'.  ’ 
 -■ Enfin^l&^2'ad.âeoùabre*aÿJfetïvfcWllsné'lelbeaû  temps,  nos  géographes  
 en-pro^^ii't pour  àlfé^rédàmnô|tÿë' la  grande-baie qu’ils  
 n’a vosbat’ put qülëpt-r e vq ir»; daks-da1 j ©urnéë  du T 2-.  A  quatre4 heures  
 dumiatin,  ils'ilreriïil!? sêù^|Y#âIw^niais5bientôt-après'avoir dépassé  
 l’ef^émitéi^did^lp^Blèuête^qbijréçuéla déü©mination>de  Cap  
 ^/tf/tY^^J)g£iss’iâgé'diniinuâ^i ffipidement,  qu’ô-n perdit-Æ®^1 espoir  
 d’arriveisjéjrqd’au'-fond deda jt^iiov:>Cep^ndant ,?Gommé il nds^àgiss,© it  
 de,rien nYoinstqiie de^dlÉÿdèri fë|ès  terres, détâéhi|çpdan»'lïêcaE’te de  
 M  srétoefient-rnffeetiVemèht<ide^Mié^a-imSi qu’il étoit-possible' 
 de|ley®réiré’iiet que d’aiïle^sdb^fç&ddé  la baieiétoitpaE-tout sablonneux, 
  il s-rés o I ur^tÿïâü^ igslcpïe-d’un éehô»'m,é'®t'Vde-pQ®^uivre-leur  
 ^^leyÿ^-TintéMeur dfe la baie. ■ D^à|dsn’av©ient‘.pluSiqu’une’braS|e:  
 et •'demie'^d’-eau  -tëîsqu’fls^voulUren<t^vir®rs|f^'bord $ marSKÎlrréétôif  
 plus^temps^pt  le-, navir^uifetia'îpai.i^' ^tedt|îd eau.  Heureusement  
 [Ms’, Freycinet-avoitrçoffijffli sur- iaviÉdr#^ montante  pour  être  
 renïisîà  flo t,  ètr sonoaltouFiif' Fut-. pa-sHroffipé:^B)4h^dette' recon-  
 noissance- hardienôsegéographes’ parvinreBé'^passureF que la portion  
 > cie- up)te-rêprésen^éef’--Gomme  une  île- dans ’ la-carte- Angloise,  
 appartient-à  la  grande  -terre»,“  et#F©irne  la- côte»  orientale  de  la  
 grande-’ baie  Boullanger  ;  mass5*  ris-  ^icOnvainquife-nt> en  même  
 temps  que  cette^baie;, j ©bstruééfsur' tous  les  p©intsiparid’énormes  
 bancsjÿe- sabJ.e^i|st-absolument injutik- aux  besoins des navigateurs.  
 '-<Gependant M.^FrEY,è i-net ptson- compagnon avouent complété  
 la •reeionnoissacice; de  Kle-Fleurieu, » du  canal  qui  la  sépare-d’avec  
 celle  aux  Trois-Mondraibs:,  et  d’une'<partie  de  cptte  dernière  rie  
 die-même.  Dans  une  navigation  habile  et*përilleuse,-iis  avoient