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 fâcheux et  de pénible pour le lecteur ; mais je ne pouvois employer  
 d’autres dénominations que celles qui sont usitées dans  
 le .premier  volume.  PÉRON  avoit  conçu  le  projet  de  tous  
 les noms  qui dévoient  désigner  les . différens  lieux  que  nous  
 avions  visités,  dont  nous  avions  déterminé  la  position  ou  
 fait  ia  géographie ;  ce  projet avoit été .adopté pat l’autorité  :  
 il devoit donc porter iempreinte de  iepoque  à laquelle notre  
 expédition avoit été entreprise et des circonstances où PÉRON  
 en. écrivait  1 histoire. 
 Avant  de publier moi-même la partie nautique du  voyage  
 et de  continuer  la relation de PÉRON ,  j’aurois voulu  changer  
 une  nomenclature  que  repousse  aujourd hui  la  situation  
 politique J et  morale  de  la  France  et  de  l’Europe ;  mais-  le  
 pi-erftier volume étoit déjà dans le commerce depuis plusieurs  
 années,  le  second  étoit  impatiemment attendu par.un grand  
 nombre de souscripteurs ; et sans doute on a eu raison de penser  
 qu’il  étoit  plus  important de satisfaire  le  public, que de supprimer  
 la  suite  d’un  ouvrage  dont,  en  derniere  analyse,  la  
 nomenclature  ne  peut  nuire  à  la nature  ni  a 1 importance  
 des'faits.  Au reste,  tous  ceux qui  ont partagé  jefs  fatigues  et  
 les misères  de  cette expédition, seront  les premiers je  gémir  
 de se  voir ainsi  enlever  au moins  une partie  de la faveur que  
 le  public pouvoit  accorder  aux  résultats  de  leurs  dangers  et  
 de  leurs  travaux. 
 Dans la préface de la partie Géographique  et Nautique de 
 notre 
 notre Voyage,  j’ai  promisa de  répondre, avec plus  de détails  
 que  je ne  l’ai fait  alors, aux réclamations du Capitaine angïois  
 Flinders,  qui,  dans  la  relation  de  son  Voyage  aux Terres  
 Australesb se  plaint que  les  François  ont  voulu  lui  ravir ses  
 droits .à  la  découverte d’une, partie d éjà cpte  Sud-Ouest de la  
 Nouvelle-Hollande, 
 Je  vais  remplir  cette  tâche  ;  mais  pour  procéder  avec  
 ordre  et  ne  rien  laisser  à  desirër  à  ce1 sujet*,  j’extrairai,  en*  
 le  traduisant,'  le  paragraphe  qui  „contient,l’ensemble  des  
 plaintes du Capitaine Flinders ,  et je mettrai mes  répbnses  
 en marge. 
 « Le8'avril  18 |§f|^aiï'Cef habile ’navigateur  
 je  fus^ànÈÉaMSe  11 
 » la *<a6rVptte<$ançdise* V*/*LGhgrap'}^>^ ^ { 
 » qui- avoir“âùlsïFmisreh panne. 
 Gomme ,jéFnre^naois‘])as  le.  ffan-  
 »' çois,  notra pamïaliste M. BROWNivînt  
 »-avrcl'moi  dans  lè  canot.  Nous  fûmes  
 V  rêçûs par; un' bmcier qur îîbVV montra  
 om mandant,]  dèrnief^n'oiis 
 3> conduisit  clans! sa  dqà'ihbre.' üérpriaiîe  
 33 GaPjtaine B à u DT î ï - ne  montrer son 
 »^asse-pdfFae fAmirâtiié ;  et  quand  je  ‘ 
 33vçeus  parcouru,  .||9^®*o’ffris  cëîur  qne  
 »  j’àvois  du MinPB»ede  la  mâtine  fràh-  
 sàçoîrer :*jrnais  ï f   le  intr' d ë ’Cote1  sans  
 s* ï’ésaminer.  II m'appro 'alors' quiPavoit  
 sa passé  quelque  ternes  k“ ’ ’e^pîorert*%s  
 33 partiêsFmeridionale  et  Orientale  ftlr'ik 
 ■ Hg bf.  I 
 “ **  A  Voyage  to  Terra  AustraKs,*i|ÈBb&^am^ed  tbe^ars  iSo^5t §02 .and  1803  &c,  by 
 MatThèw.Flinders,  Co'mma'radfe^softr^e  Investîgat(>r^kf3tkd.op.y  1814, 
 *•  FilîîinÈ'itsî’i ’^ioVageî,  tom,  I , 
 TOMÉ  II.  «v  b