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 pas.  Les  lettres  qui!  écrivit  4  ses  amis,  pendant son'séjour à’N îcé, 
 portent 
 donne  1 étude dé la nature, et il paroît enivré du bonheur d’avoir fait  
 qùelques^ découvertes.» Cependantie bien-être  qu’il épfo'uvoit-rie  le  
 portoitpas'à se faire iflasiomsur  sa santé.  Il s’applaudisâoit seulement  
 efavoir quelques moisde !plusr4!tràvaillèr, et il mettoit’sfbîên le temps  
 à-profit j que la collection qu’il fit à NiCe-èst extrêmement-précieuse. 
 LBrsquë  Pérôn  fut  de  retour  à  Paris,  if   retomba  bientôt  dans  
 unq AaaSfe^Mre que  celle oufil étoit avànt'son départ.  Je levoyois  
 fréquemment ?ÿe;ehercfijofe;|Jui donner des espérances1 f il n’erficon-  
 séfvôit aucune : il parloirde sa fin aveCunetrartqüillïté siirprenante ; il  
 veyoit approcher là rfïoft'avêC-le même  courage iqiifif l’àvoit bravée  
 dâns  ies  combats,  au milieu "des  tempêtes: et  pariiiî les . sauvages.  Il  
 voulut  aller finir &te$  jburs  dans  le> lieu de* Samaissance,  auprès  de  
 déux'âoeiîrs  qui  avofgnt  été des premiers*objets  desa tendresse.  -Il  
 me dit, et à ses amis de Paris, un éternel  adieu ; et cette  séparation fut  
 cruelle? Arrivé àCérilly, il s’abandonne aux-tsonseMs qu’-on  lui donne  
 et' dont fi  0 nt l’inutilité.  On  place  spn  lit dans  ünëAtable quetlon  
 ancien  camarade  d’étude, M.  B onnet,  avoit disp©îsëë;pour  celait  
 Chaque  fois  qu’il  sentait  le besoin d ë  prendre quelque  nourritufe j  
 sëÿ  ou son  ami LESjffiEtM alioient  traire  les Vachqsiet hifpi0-  
 sentoiêht  du làit  qu’il  prenoit  ayec  plaisir,  Toujoursdil  étoit  environné  
 des  ê t^ ^ é i  plus ^ è iÿ îà   son  coeur.  Désabusé  de-Jouteddéë  
 d o ‘réputation,  il  disoit  souvent  que îles-demiers  joifr’^  dé^Saï'Vfé  
 étaient ceux où fl goûtait icspàuissarices lês plüs pures :  lès sentimêni.  
 qui reïnplissôient  son  ame,  ealmoient sës  souffrances!  Comme  on  
 craignoit de  le laisser parler, tandis que ses’sceurs* penchées  sur son  
 lit,  épioient  toüs-sës mouvémens,  son ami  lui  faisait constamment  
 la lecture,  et ne-cessOîÙque lorsqu’il le voyoit s’endormir-. Il conserva  
 jusqu’à  sèii  dernier  moment  ce  goût  de  l’instruction  qui  ;s’ptoit  
 annoncé  dès sa plus tendre  enfance;  L ’impatience,  la vivacité  qu’il  
 <avOit jadis, s’étoiënt calmées ;-s’il prenoit intérêt à  1 avenir, ce n’étoit 
 plus 
 AUX  TERRES  AUSTRALES. 
 1W ^ ts dppe^affections  :  il ayoit la  même  sçf sibi-  
 2 S à $ u r°n  pnodigiroij:  lui parois.soient  devoir  pro-  
 loqger^pn e|iste^çy Çependahf:;^  ; ifs’éteignoit 
 ment ; pt ^ dans la nuit: du  id ld^cembre ^ 181 o), ayant reçu de  
 ;|f.n  ami  qu’il  lui  ayoit  demandée,.il  lui  serra la 
 h fP 1  dernièi^ga^d. 'Sa p,ej-{te, quoique prévue 
 beguisb^^eip|s;n ^ % p a s  moips,doulou^’üse à ceux quis’çtoient  
 Depâipce momentjîspn amiLùsu-EUR est comme  
 ts°ƒ ;j r e s t e n t  ;s'ætp;çppsol-ation ;  elles  ont  
 bo^|e^qom,faispit leur gloi2.donx1’amitié faisoit  leur  
 bonheur^dopt lesjsoirafsiqttqntifr, ^ppléoiçjit.à  la modicité  de leur  
 fortune: ^ pu s^ ^ j-iVVfcue leCouyernqpentpen leur à^urant une  
 ^°nn^ f   les.^ejni^jK^y.çË.ux  j^umfr-è^e  à  qui  les 
 sçfejg^ ont  de si grandes, obligations,.' | 
 --Paris ,,  fr.811. 
 Pl y cgi ^afïïrsfs- àyne ™ 
 cjnr loi r  lAte  ‘‘iufoi Hmreust., La oic^nr  icW^'î  
 f  pjjl’ -bu ■ rlepaliin ^innprï&ijidjut  
 J  ^a*P.rG^ty‘'  ajiiin.L  ia~lt. ir .il-  
 ffiction,  -M.  î”uR  ^lë 
 dessein  de  ce  monuraenj  Ip j>gut  rjuRi  
 °’1 V 
 L  Gti'^rapht j 
 MpTtLatr'ffp&oiJi  iilc 'idee de 
 donner  a «nUiiînune  pourUonj^^tc 
 aei&mmt£etH-ddlcatessefij^i  
 Les,Vl?çr^Manyu^M. tedcwteur JCer^U-w  
 PRE N  ?  med'ailfons ' 
 j® de-fmént:  êjtre,^netffices Sè'céjAona-  
 riieiii,,  dçjl^thV  t^tp  n  efnitolïe 
 entre  a'utres. 
 ^^fe\MtrdcyOTWs,t4lens,aÿ cmendant  d  ealf.  
 *i  ;&éa^Goyp;aî^OTÏstvJi'|; 
 » Ik'S est  Goi^p^njasbrè^hargé des 
 plps te^u*U^-^tjui5Hfccforr)Ëè à l’excès  de  
 ■ j/-Mg|||gj^Hh H 
 'b ;îï'©e-{rtaJhfhiréüïe^icifMfôl:càl  oat  em-  
 pê'©R^»akrcute®^’Æiî9j™y|t 
 drtufife 1.^‘i'r^lii.TifVTv^Y  1 1'ti'evement 
 de rÊ'log^ d^W^^cjjur 'M.AlMP.)  L. F. 
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