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 hommes profondément pervers,  souillés des  crime,s  lesIglus  hideux 
 et  accablés, du  mépiis-public.- 
 La  colonie 4é?lSlprfoIk pjéseÎEite encore un moyenMe purification  
 analogue.  Cette  île, est  d’une fécondité  remarquable.», et ne/auroit  
 manquer  de  devenir  ie^-siége. .d’importantes cultures fjrnais  comipp  
 eiledouit: d’une température plus ..élevée. - que - celip. du port fackspn,  
 les  travaux-y  sent ,au§sx  pl^s  pénibles, ët plus accablaps. - G est .dpnç  
 à Norfolk que.mnt envoyés  les  plus mauvais  sujets de  la  Nouvejfe-  
 Hollande ;  ainsi  cette. île  doirên-p  considérée. Gomme  le élépôt df?  
 ce  que  les  établlssemetis  angloïs  aux  T  erres -4.u§trai|S .contiennent  
 de pljis corrompu.  Tandis que, par cesmoypps réunis,-on.s’ocoype  
 à épurer la pQpulation'/d’uutr^éxpédiens, non mpiiis efEcace^ s.QHt  
 mis  en  usage pour  l’améliorer  dès. à pqgsept.  I^pus  venons-xk^ voir  
 jusqu'à quel point l’éducation  gtJes^'.lipriages favojiserij^oet, égard,  
 le  but  du  Gouvernement;  mais  ces moyens  nétant  qu’indirects  et  
 et  en petit nombre,  il a fallu, poiir diminuer Kesppoe d’horreur que  
 Je nom de Botany-Bay porte encore avec lui, il a fallu, disqe, ^déporter  
 d’autres  espèces  de  gens  que  dçs  hommes  flétris  pour  les. crimes  
 les, plus  odieux.  Le  port Jackson,^après tçer principe y est* devenu  
 un Ijeü de déportation  ou plutôt d’exil pour des  fautps  d’uhejjature  
 différente de celles qui jseules  pouvoient y conduire primitivement.  
 Les  révoltes successives de  l’Irlande  ont, $ouS|[çte rapport,  puissamment  
 servi  les  projets  de  l’Angleterre.  En  effet,, pr(es  <|e  slx  iTijlIp  
 Irlandois  ont  été  déportés  à  la  Nouvelle - Hollande  par-,-suite \des  
 troubles politiques  qui ont ep lieu dans leur pays®, et dans pèmOmbré  
 il  se  trouve  des  individus.qui  appartiennent  à  des- familles  distinguées. 
   Quelque  graves  qu’aient  étédeurs  erreurs,-de  telles  gens-ne  
 sauroient être confondues avec les, misérables  qu’on déporta d’abord  
 aux Terres  Australe^ [et  cette  circonstance  a  dû  contribuer puis- 
 "  * Près ds  la idoitié de là pbpulàtfcjn, tant  au  port Jackson  pour des  ;©^sés poIiti|è.esj'  
 jouîmes  que  fenames  ,  étôlt  Iriandoise  en  ( Voy. T urnbull’S  , gag.  ^  si- 
 1815,  et  J?  plupart  ^.Voient  été  transportés  conde édition. V L.  F, 
 samment 
 |  A pX   TERRES  AUSTRALES.  | | g 
 ,sautaient  a  atténuer, lès.. préjugés-1 défayorâbjqL qui  pésoiènt.  sur  la 
 - eolonie,  ?au^|j^|«pms  pjlsiëù^s^iînées;, Jtaesttai  pas  rare  de  voir 
 arriver nu pdï^+S k s p n   libres e t  -honnête  qui  viennent 
 profiter ; des hieiîfaits  f^^lfin^emtOtt^sp-vantages -,du  climat  
 .0   pour afriyer plus raa  
 >C,qst.Taxnsi  que,  Iprs 
 de^la  ^W^gié'Xâe'ua-tipn  ->E§pétanG9  par  les 
 )]g|^e^ | in d ivi^ |^^faBèriénjl«^domrne upc fayeur, d etre  
 c°nduits  à  °llànide.^^|i^^^èt|^[(^Rfe^|l(lie||' ont  été 
 es. parole,^o^èmei^iem  anglois,»  qu’il èst 4m-  
 ^P^si^bi^què, la  .joqis^e-pas.btapMr.pp 
 Europe ^f.|a^c9^ À !to|ipn-qu’^|;^i^^i^<,p Jei^alp||^ü&tout qu’on  
 povrmmiëux apj|ip^pr toute 
 -  briljatajifes, ^ x q ^ l jp s   eflé^tkppeiéo^L 
 .  ht.jjqpiîjation  .augmep|fe^ la  surveil-  Pofiee. 
 ^aiîu>J^u  .Çpuversement  doit, .prendre^n icaracrère^pl.i^aôtif de  
 ^   ie5i 911 ^ ^  ë la, 1 c\ oltç et du 
 importe iqiuejbpp o l i^ B^  e^m  ^®^<|j^;emçmpfîus'Con-  
 siderable  que id^^d^ajti>ordinairey ^ ^ xo i^ ^ » .ui5bpéenri>e s. .et  îès  
 fppdateurs^dp, l a | ^ o | | e ^ é é a i ^ é d ë   Win çigfô 
 que np^s^a^jms^it cl^dtes|ëéiM;-.|h u ta cents Jiojtnmes  
 ^   tr99R9? Jegfè^e^|,e|id,ent au port  Jatckson' W f a u d e , s   garla  
 p o .iiç^d  u n e ^ s^ é ^ it^ -ed o u t^ le  .^ d f ^ itr é  rySydnp.y ;  j]  exerçe  
 son ministÿejdp  m an iè re ||  faire,txemÿèx jti|o n d am ii^   £ , p l us  
 aiidâ^^üx : les  fautes j|^ î^ p m s rim p o rtà ^ t||^ p n t  punies  par  deux  
 ou trois;cents  co",uj?s|ae bâton,|J^ 1  gst rare  f l u j ^ f a s s ^  un  jour  
 sans qu’une V i n g t a i n e ^ d e ^ e m e  ne s^îenf administrées  
 dans la  cour de la pris oh ,[ sans^forme  de^rpçeV.eï Sur le snnple  
 ordre-dyn agent'depoiice| Au milieu cfe.g en èaSi profondément 
 ‘  '•  ^'“véïnemetit dçrpn,e ^.^crèpdfe tlrrViàfclftf^S^^idifétfùèvknt s’étaSKr datfs  -  
 3° acres à eha^fe^e, et j.o.poù^ tliaq *e enfant^ 
 TOAJE  II. F f f