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 qu’on  trouve  également  én très-grand nombre  sur ces  bords, e t  qui  
 portent  des  fourrures  de  bonne  qualité.  Dams  fe  caa^ùnè-spéculation  
 de  Ce  genre,  lame  des  Sources  proeurerok  aux  pêcheurs  
 assez  d’eau  pour  leur  consommation,  tandis "que-les Kanguroos  et  
 les Çasoarsleur-fourniro-ient une nourriture safebre  et  inépuisable; 
 Comme  toutes  les auï3Pes;#es désertes  de  la Nouvelle-Hollande,  
 celle  dont  nous  parlons  réunit  de  grandes  troupes  d’oiseaux  de  
 terre  et  de  mer  :  les  premières  secomposoient  d’ufte  fouie  de  
 belles espèces de Perroquet«, -de Cacatoès, de Mésanges, de Mus#  
 eapâs,  de Bowfeuils, deTurduSj &c.  ;  o n y  tcouvoîtle beauPgëon  
 aux  ailes  d’o r , ' la ^olîe  Mésange  à  -eoliiér  bleu - d’outre - me r,  le  
 Bouvreuil à  croupion  rouge,  l ’Autour  blanc  de  la  Nouvelle-Hollande, 
  une neuvefle^espèee de Cboue tte , &e.  
 et  de  rivage  officient  sur-tout  à  notre ebsei*và*i«9*  d #  Pélicans? à  
 gorge |aanfej  a  ailes  mi-parties  de  blanc, e t  de noir;  des Mauves-,  
 dont  une  grande  -espèce sé feisoit  dis^m^er  par  la  belle  «eoulèur  
 lilas  du dessus  de  son  corps ;  des  Sternes,  des Hmtrièrs,  diverses  
 espèces  de Proeeflaria ,  un grand Aigfo de  iÈeer,*-plusieurs Sarcelles  
 remarquables  par  l’édîat  et  la  variété-de  leurs  eoulèyfS, *&e.  &e.  
 Mais  de-tous  te»  oiseaux  que  Fifo  Deerès  r# u t  «n  partage «de; fe  
 pi. xxxnttfc*;  nature',  iesplesot ites à l ’hommesontlesCâsoart  :  -eeagrosïanimaux  
 pàroissfnt  exister  surfile  en  troupes H-ombreuses ;  maïs  comme  ffe  
 sont  très-agiles  à  la  course,  et  que  nous mîmes peu  de  soin  à  les  
 classer , n<^s ne pûmes nous em procurer que trois mdividuiVPvans . 
 !  Su rùn   s o f  privé  d ’eau  douce,  il  nfost  pas  étonnant  que- nous  
 naydns d^ouvert aucune trace-de Crapauds,  de Çrenouillét^et de  
 Rainettes ;  en revanche,  la  famille dés Lézards,  dont  l’organisation  
 «accommode Si bien-des-lieux arides  et sablonneux >  y  çomptoft*un  
 grand  nombre  despèeesr nouvelles  :  tels  sont  leS cinqtë   noir ?,,f  le  
 ~4§eék©  pachyunts,  lé   Qeçlf#.  ocellé  , 
 '  Sclncoides  »’ Sctncus  aterrimus-,  N, ocellatus, M , 
 j’Iguane de l’îleJDecr^s *,  &c. >&c.- Quelque importans que  puissent  
 ©fré-. ce» divers-  animaux,  il« jj ont  cependant, bien  nmms  .d’intérêt  
 pour, ter science; -que  deux „antres  Sauriens  que  j’ai  décrits  sous  
 iégfiUoms  de  Tridactyie  et AçjT^radàçtyl^:^  premier,,  comme  les  
 Seps  et  les-, Chalcides&< n p  porte  que  trois  doigts  à  chaque patte;  
 tandis  que  le  secèhd.en  a-quatre,  spit^aux,pieds  d„e  devant ,„£oit  
 .  à  c e % ï y,  de derrière-;,  combinaison de  doigts  Inconnue  jusqu’alors  
 parmi les -reptile^y*mais  dont mon illustre maître, M.  de L acepère  
 avoi-t  annoncée! esistfEccptepanne  pos-siblp  et mêmefjqomme  pro-s  
 bafeli.:;.,- 
 Des  diveysesv'parties  de  la  Nouvelle-Hollande  que  nou§  avons  
 pu  visiter,  1 de^Djècÿjèsp'est  une  de  $efl,e?s  qui  nous-ont  paru  fos  
 moins*p©i$sonneuses.  Tous  nos «moyens  defojfoob©.  ordinaires  «et  
 toutes nos  recherches ont  pu nous procurera pe|nç  douze espèces  
 de  poissons,|nouvelles*  M..nst*vrai,  mais  dont  cinq  ou, six.  ne.  sg  
 mangent  pas  ordinairement.  Parmi  _Qes.,€Spèce§j|^n-  comptoit  un  
 Labre, qui, par se^couleucs  sales,  grises e t ternes, m’a paru mériter  
 le  nom, spécifique  de  Squatidus;  u^ Scpmbre„, assez;  semblable  au  
 maquereau -d’Europe  ,  mais  différent  de i&e  dernier  par.  se%proportions, 
   bea^onp.  plus  petites  „ e t , par  quçiqûê»  détails  de  ses  
 nageoires-;  un  Caranx,  d o n tfé   d’une belfo^GOuleur  d’azur ; 
 un^&combrésoee-,  de  6o, centime tressa 2 poun^s^de longueur,  ef.  
 qui  brille  de  toutesfes^ uleu rs du prisme ;  une petite  Corypbène  
 roSageètre;  deux .Sphyrènçs ;  une  Fistulaire,;  trois  Balistes,  dont  
 l’un se.fait-remarquer par quatre  bandes  brunes  et  latérales,  l’autre  
 par  la  bçlle  couleur  pourprée  de pus  .nageoires  -pectorales  ;  le  
 troisième,  qui  est  un  Bédistacanikurt,  se  distingue  sur-tout,,  par  
 la  couleur  noire  de.  son  corps  et  par  les quatre  gçps  aiguillons  
 dont  chacun  des  côtés  de  sa  queue^e#  armé.  Mais  de-mous,  les  
 poisson» de i’île Deorès, Je plus étonnant est une espèce  de Squafo,  
 qui  parvieilt;.  jusqua  la  longueur-  d e ..^ f.à   60  décimètres  [ - Ê à 
 | I gua.no.  D e c f& jen n h ;  :JV.  .