parages, lors même que leur empire s^ëcroulûitde toutes partsvLe
seul reproche qu’on aüroit pu faire aiL-système des Hollandfois, celui
de fermer tous les ports des Moluqiles aux navires étrangers, de restreindre
par-tout leur culture ; d’anéantir les plantations dd vingt
îles pour les concentrer sur une seule, &c.~: ceâ institutions exclu-
sivqsvÆes prohibitions ruineuses, ont été rëpoussées par l’Angleterréi
et, bien loin dè cherclie^ à tenir les pêüples <îe ees régions fertiles
dans l’abrutissement et l’ignorance, tous les-moyfens “sont-préparéé.
pour exciter parmi eux l’industrie et l’activité: L ’Angleterre veut
a von moins des esclaves que des sûjéts, et son intérêt bien entendu
le lui commandé. Heureuses les institutions qui sont fondées sur une
véritable philantropie1§■
VUES. POL1TIQ,UÊSfc ~
Après avoir présenté sur la colonie du port Jackson, et .sur -les
nombreux archipels qui couvrent la mer Pacifique, l’ensemble des
renseignemens administratifs et commerciaux que je me*sMs, procurés
sur les lieux ou qui sont le résultat de; mes observations particulières
, il ne sera pas sans intérêt >dg faire voir, pour compléter
le tableau de ce magnifique système-de colonisation, quels*geuVent
être, pendant une guerre avec I’Espagne^ lés avantages que la. puissance
Britanniquévdpit retirer de sa position dans çeè parages.
. - Si l’on se rappelle que toutes les» expéditions dirigées contre • le
Pérou ont dû presque,entièrement leur défaut de sûcc-è&ta latsépa-
fation des vaisseaux ou même à leur perte, aux maladies, au manque
de boissons eÉde subsistances, on conviendra sans doute que, dans
le cas où les projets.de la Grande-Bretagne fussent un jour de renouveler
de telles attaques, soit contre le Pérou, soit contre ierautres.
provinces Espagnoles sur cette côte, sa colonie de la Nouvelle-
Galles du Sud seroit admirablement placée pour lui en. faciliter les
moyehs.
Une
H e m e f i è t , ex-pé’diée-dbAngleteine > après avoiptouché sur
'sftr°ute -au Bonue^sg^i^ql^e irendroit, directement au
port J.aeksopilrl'^s o'n adroit ïpunfid’avance des troupes nombreuses
qai%n4é|anjtrpas alorsi^^g||^|k^&f'pfe;ç iongpe navigation, pourroient
ê^epcêies.M^pI^pier ppt également réunis
dayan&e<' sur. ce^pMn^p^ l^ cadre ,;ior^qu’elle^amroit lait de l’eau et
^mpfet^jss^^l^^jjpqrtirokvde^la^lbuvellerfiolld31^6 > traverserçit
fegpand|![Q.^|k-, b OMdfcjA qui -régnent dans les
haU^Hatibi^é^^ê^b^^dl^pit^eHWît'e' fâcilêwêrit -aip^Jfes ;d’ Amér
i q u e , u p ^ q u ’elléA^^rf>^^eroitieust^n.t^é^f^soiiffrir
de la-p,éni4||S$^j^ 'ÿîplp1.,?dëd’à j longueur du trajet, ©^mçme sans
doute^^âgÿbdqs^maladies, qui ne« jle ^d ^ aloppent ordinairement
q%’lap^Éllfh-?grand inÜéÿvâfie dBjtfeMp^^^ê^fkimér.' ©és» avantages
^^^mnjM¥s^H^|i^^rëièpé*spas%ianqU'eii d’influer d’uite manière
favorable su-r4'l’^:^@m#0'n déiattiâqjue proiétêb}'"-'
'Mais si l’Arigle-iM-r'efne portoit pas» |^va'es.'verS-'unëi telle entre^-
pgîê!êV'ellê§pôii'froitîaù m©fes”,ïp â r^ ^ç’oWàS-eS êt^^^QiSeUrs »faire
un t o r t ' f i n » e o m t e e r c ' e "de^E^paghe ■;> lâ^acilftCdg rç%he r,
soit aux MesxSandw!&ht|iëëit(dansî4efe'p©rts dè^N©otkâfêédê la Madré
de D i^ i qui iuiî©n!§*éfé 6édéfe%|att4f©;N.©rd*‘Ç n ^ td é l’Amérique,
SftSft enfin-ah port Jackson M$tnê]Éae.f«dpfi vfàtsâttjfe.bon- -
■ sM#&con^e;larsenal #©u partiront ^ f o « ^ mffifâires;^urerbit
à|Kcët -égârd ?àl i’Anglët-erfc des'avantages qU^Sctpe antre'nation ne
pourroit obtenir.
Nùbdoute ençore que feét'ablissemensAnglais"des)îl'esPalkland
et de la Terré dès Etats,|pbnsa©rpjusqu’idt exclusivement aux,pêcttès
de la baleine et des^phoqnes, n.eJpmss,ent ê#|e;:p:ansform,ési.un jour
en^S!fR?ÿfd|te© militairess C e s # ^ p i n t s , a u x . e$fémités,\fe§{j)Ius
Australes de l’Amérique 54ydeviendroient proprement .la ? olqf de
l’oeéan Pacifique h,et formeroient-. aa^Ldps,- centres: de. croisières du
plus haut
- Fin;-du, ^ÜJ-'et' pM i 1 L ivre, ' •
TOME II. m