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 enseigner  là  philosophie  et  la  théologie.S$f 
 Jusqu’alors  "PiROîjl,  lîhiqüement  occupé  de  l’étude  des .»auteurs  
 classiques^* avoit  été étranger  aux  événemens. qui setpasseient. dans ’  
 le mOnde.  Blèï“âpp*rt,avee 'étonnement ';  et; séduit paries principes  
 de  liberté  qui  'secyoientndevprétexte;à  la-révolution,  enflammé:de  
 patriotisme:,  exaité  par  [extraits  qu’il ? avait  lg|$:da»sl Sfaistoire  anr  
 çiehne-,  il  voulut  entrer  dans,  la  carrière ;miiicaire.  II ;quitta.* donc  
 ^oh mstitumuC pour rfe^queî il  a toujours  aOnsecvé  de  la-reconnois-  
 sànce ;* et  il  se  rendit à Moulins;  où Jl .s’enrôla  dans  le . bataillon  de  
 l’A llie r à la f in   de l’anméé  i -792.  . 
 C e   bataillon  fut  envoyé  à  l’armée: du Rhtnf.et.de-là  à  Landau*  
 qui étoit alors assipgé^et dont  la garnison fit des prodiges de^aiéusr»  
 Après  la levée du; siège ,  il: rejoignit  l’armée  qui combattit les-Rrns-  
 siens  à Weissembouïg,  et*quiéprouva  ensuite  uri  échec- à  KaiserS-,  
 lautern. A'cette a ffire  Péron ayant été b{e§#, il  fut Tait prisonnier,  
 et  on  le*  conduisit  d’àbord  à  'Wesel,  puis  à  la  citadelle  dé  Mag-  
 debourg. 
 Cette  captivité  ire  fut  point  mutile  à.son  instruction.  II  a|fpit;  
 toujours  donné  à ht:, lecture  le  temps  que  n’ëxigeoitfpks .<10% service  
 :  iciYn’ayant  plût d ’occupation, -il* employa l’argent  qu’il  avoit  
 heureusement  ; conservé,  à  ;sef procurer  des  '-livres^ il  inspira  de,  
 l’intérêt à   ^usiomà'pjéxsonn^,  qui  lui  en'prêtèrent „,01  il  sè  livra  
 ^ns  distraction  à  l’émde  des* historiens-  ej 
 détournant tfoSQnj travail  que  lo'rsqu’il  y-étoit "forcé  par;le;befeoin  
 du  sommeil.  A   la  fin  de  1*794 ,  ayant  été  échangé i-il-vsejfendit tàj  
 Thionville , o ù i I   eut  un  congé  de  réforme,  nfetivédsur  p ÿ  quÇ:,  à  
 la suite -de  sesbjpssip-es,  il  aVoit  perdu l’cèil droit, Aü'môisjd^aoùt  
 M É É  revint  dans  .sa ville natale  : 
 Après avoir  dpnné  quelques  mois ù 3 a , tendr^ssgde. sa; mère pt,  
 de ses  soeurs ,  il desira prendre un  état  dans  lequel  il pût réussir par  
 son  application,  et  il  sollicita  du  Alinistre*de.iintérieur  une  place. 
 d’élève à i ’École  de.médecine.  Cette  place  lui  ayant été,accordée,  
 iLs:e .rendit jà^larfeî^dù, pendant trois:,ans, il  suivit ; nomseulement  
 les  cours .devÿEcoIeymaiSïéncore^ceux  de  zoologie  et  d’anatomie  
 comparée,du Mijiséum.  Comme  l’étude, des mathématiques  élémen-  
 tahes.j.iceH'ë’.d ^ p fe ^ 1115  langü©S.cëlle,;,dés:meilleurs  ouvragés  de  
 philosophie^.,  propres'npéditatipns,  lui  avaient  fait 
 acquérir^l’esprit  dë méthode $i||saisit  et-classa des "objets  avec  un.e  
 facilité^urp|*enanm,, ekjgg. progrès.. étonhèrent^ês^çopdiscip 1 es.  11  
 alloit  enfinÙtre  ^©iri',docteur;fotsmaus  leCcompterions  peut-être  
 aujourd’hui  parip^lefimj^epin^d^ plus. distingués p s i une  circonstance, 
  singulrè^eriie  l’eptTàit renonGer .à  sonpiojpjt??** 
 Perojv avoit unedmaginatipn-yive., upeame’ ardem^. uneextrémè  
 sénsib^li^é.Iipes  qualités sont tesicompagnès, du génie $^ltes portent, à  
 surmonter les"difficulté »g^^8^s-on^fâu|4| le, germé dps grandes  
 passions.  Dans la j u n e . Ç o ^ ^ o n ^ e s t g a r a n t i  ni par  
 l’amouifd!âl-étùde,,ni par le  des|r ,de Ja,gloire :  il n’yîéohappa point,  
 et  èMejârit  cheztiui  touted’énergî^d$^)'ir càraêl&©.  Elles:’ associpit  
 asyfe®fle; projet:qu’il-jà v o it^ ^ e ^ x e r   à(PaM4'3*d’||>aeq^érir  pafosès  
 travaux de la pépu cation  e r  djé f l a !  mêmeêunfaâguîllon  
 de plus.  Leéhfcqns-çuxquefecoMaspirq augmentent dêprix, lorsqu’on  
 ajj’e^pqir  de  les  faire. pprtageEÀà^unrêtrè^sur  qui  l’on  abréùni  .$es  
 affections.  Des  obstacles .que- so,n  in„Ç^^rience J^|bit! empéehé -de  
 prévoir, VinréncYdètruim^fes^jespérapllè afeqUefles  il-flè!livrait.  La  
 personne à laquelle 'îEétüit âttacneUui fut' rcfûscej, par^e  qu’il n’éipit  
 pointasse?  riche:  alors,  réduit  au  désesppiry  ilYut\dég,pûté  d’un  
 pays  où  toutî lui -rappefoit^des  saiwenirs|«uéMi;  où tous  l(es  genres,  
 de  b.onhfur.  lui  paroissoient .destinais  iimcdesrible^liJ 
 Une, passion’violente  n’a  déplêmède  qgê^dans-'ene  passion,  dp  
 nature différente. L ’ame.épuïs-ée-par un premife sentmfent, ne peut  
 troprflç|e ^Æstr^ction-qtue,j(feΣs  objets;entièrement.étrangers 
 à  ceùfedont  ellefetoit  d’abord  rem^ie;%. 
 ■ y {Là carrière"militaire  aurpit  cônvenn|à  Ay^a dps; talons,