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 l’Ouestr'et  du Nord  nous  tourmentèrent  opiniâtrement  aü port du  
 Roi-George. Ceux  du S.  O .,  du S.  S:  Q.  et de  l’O.  S. O .sü r -tou t,  
 soufflèrent  avec  violetice ;  plusieurs  foi%fif nous  firent-‘chasser* sur  
 nos  ancres, même  au milieu  du  port  :  les  vagues  étoient  si  fortes  
 au  large,  que  la  petite  dé  Break-Sea  disparoissoit-  parfoiljt/qùs  
 les  torrens  d’écume  quelles  élevoient  .jusqu’à  son «sommet •.  . . .   .  
 Et  lorsqu’on  vient;-àipenser  que  ce  gros.temps,  que^^AentSi.  
 impétueunont  suivi  de  si près l’arrivée  du.CastmrJnay-ovLskreporte  
 involontairement  sur  les  dangers  que  ce  navire  a  courus  p/lfion  
 frémit encore  à  leur  souvenir. 
 1 Les  variations de l’atmosphère n’ont  été. que  trop  subordonnées-  
 à*ces  vents;  un ciel  toujours  couvert,  nuageux et;même  brumeux,  
 de fréquentes  averses  de pluie,,  ont signalé leur  triste régné ,   et  les  
 instrumens météorologiques  ont marché-;,pour .ainsi-  dire, ;au$gjp,  
 de leurs  caprices :  ainsi,  le baromètre,-de  2 8- ppueeâ ^é t 4  lignes;,  
 est  descendu  souvent  jusqu’à  2y  pouces 3 4  alignes3 e  tfiern  
 momètre >  de  12  et  j 3  degrés,  s’est.télevé  jusqu’à  2*2 *etsinaêaae  
 2 4 degrés;  et  l’hygromètre a  varié  du 6y.c au  100.? degré* :-^ablations  
 d’aütant plus  remarquables-et plusdqrte.s,,  que  la marche^es;  
 instrumens,  à de  telles  latitudes,  est ordinairement  plusjreguljère  
 et' plus  uniforme.  ’( Chap.  n i ,  pag.  32.^)  . 
 La  constitution  physique ^de  cette  partie .de  la .terre  detsNilytàt*  
 offre  un  contraste bien singulier  avec  tout  le  reste. deménenmême  
 terré  e t . celle  de  Leùwin  :  là, s’élèvent  le  nïûni  BoeldfH&adj  qu’on  
 découvre  de  i4   lieues  au  large  ;  et  le  moi#  Gardner^^àQnt  le  
 sommet  paroît  à  la  distance  de  plus  de  2q  .liéues.cqmme  la  
 pointe  d’un  cône  immense  porté  sur  les^eaux,  A^mèsure.  qu’on  
 s’en  rapproche,  on  le  voit  se  développer  et  /étendre ; , il  s’élargit  
 sur  sa  base a  ses-  flancs .se  prolong ent e t   il  reste. isolé, cqmme.  
 une  île gigantesque.  Tou t  le pourtour de  cette montagne  est  tellement  
 escarpé,  quelle  sembleroit  être,  inaccessible ;  on y,distingue 
 ! 33 
 cependant «ÿÊ  et  là  quelq.uémp^èrïde  sillons- diversement’  entre-  
 drèis'és^fÿiii  forment  peut-être»'autant  de* drevasséâ*profondes.  Du  
 lÉélIgi;.' 1 e*na%îit-'&Gardnerfest- dev te,  pluâj effraÿarite  stérilitéa,  sans  
 àrbfés ,p sabs 'arbrisseau«,  d-uéej codle-ur Nombre*/sa masse  entière  se'  
 c®ftposér^/©4hè^minÔèrvè^  Avec  te mèmereonstituttôn géné^  
 râla,  1  -Bald- Head  présente-! un*phénomène  unique  jusqu’à 
 cefeur.•dâné’îyèl'fastes .de  la - nature}  et'  sur  lequel  nous  ne manquer  
 dtispas; d’inipïter^ailldffrs'.il  pA  ■ '»  *  .  t   ‘t e r 5 
 Bien Wuvedte,rdans.de||^urs  Ideiceite  histoire»;  j’ai  cru’ devoir  
 âttrlbtfef’la  disette  d ’eau  dôocbvà^^âhsenGe’.dêà'Anontagnes f fà  la  
 dépres^ënjdu'sâll à ‘s^çonltitutibn  sablonneuse,  ainsi  qu’à  la for/  
 blesse de  la^végétatSèfe.  A v 4 ^ l| f|  cirèônstaiicès  physiques^ absolù-  
 m ^ ^ K r fe .,i i^|.'>le port  du Roi-George .présente’,' sous  ce-rapport ;.  
 de/Æésuteats  b ienidifférenteaif ssi.  Au sommet <|fes monts/ourcilleux  
 qui,  r^pifgnent,/wfennent  p^réunir^d’abondanteèfvapeurs,• qui,  
 c|vbdpP|issî?par  üne';î4nîpérafeure^ plus  froide ;  se/resolvent, en  une  
 rqs'éeàÉbônde  e t;  pour  ai-ns/djre|woht in u e 11er ;  de  îàjjçe^isoürces-  
 lioxprlès  qu’on  voit  jaillir  de  toute  part,'et  quif?ihivânt  la  dispos  
 srümnf d e u x ’.inférieur&, -forment des  rüiss,eâü»xl6ü; des‘ étahgs-y dés  
 riiülEés  ©.dAlesfdadsi ;  iba-is -ilf'éonxfènt  d’entrénb à-  ce / égârd,  dans,  
 quelques^étails  jpfois  particuliers-.!  1 .%S,ïlZda^©qte ‘«méwdionale  du  
 por,t>/’tféis millesi environ  à  i’Quest  de  Bald-Head >  ést-upe  anse  
 sablonneuse ,  au  fond  de1  laquelle1 Z'buîént  deux  petits  ruisseaux  ;  
 c/stclà. que A anc ouyer  fit sa provision •/ ainsi' que nous,  2 .“ Sur la  
 pénin/ple  qui';sépare  le  havre  de  laPrineeslè  d’avè'c||è‘grand port;  
 ô^voffit;plusieurs,>étangs  d’.eau  doùqe.  qui ,‘sdn’te très-profonds,  et  
 nourrissent unqespèce,d’écrevisse particulière àfûêtl-rjvagês5.  3.“Dans  
 le  havre  mêriie  de  la  Princessey  indépendamment  d’une' multitude  
 de petités  s durees',  il  existé ^encore  trois; rjiisSeaux,  dont  le-plus  
 méridional  sur-tout  :est  important  sous  le  rapport, du  volume  et  
 de  la  pureté  dès  eaux  qu’il  roule.  Plusieurs marajs'saumâtres, 
 '   Voyez la'note de la page  *38,'!  «