
 
        
         
		-  médecin  la foible provision  de  l’excellent  quinquina que  je conser-  
 vois  pour  moi-même  (tom.  pag..râff) . . .   .  .  Les  soins-i-es  plus  
 touckans  de  1 estime  et  de  l’amitié  ne  purent  prévenir  une  fièv-ré  
 violente qui  se  déclara dès  le  soir de notre  retour,  et qui me  retint  
 plusieurs  jours au lit. M.  Guiciienault fut  également très-malade,  
 et  riôüs  eûmes  l’un  e*t  l’autre  beaucoup  de  peine  a  nous  rétablir  
 de  l’épuisement  ou nous  étions  'tombés. 
 Pi. I Us. *.« 16. * '  Tandis que ces divers événemens se passoient au mouillage de la  
 corvette,.M.  Lf  FREYCiNET^exëçütoit  lui  - même  d’intéressans  
 travaux  dans  la  partie  Nord  de  la  baie. Naviguant pendant-cinq  
 jours  entiers  au milieu  des  hauts-fonds,  cet  habile  officier' etoit  
 parvenu  à  sonder  tous les  points,  à  fixer  la  position  de  tOU^fê^  
 banc#f4   déterminer'toutes  les  passêsr'^cômpl'étant  ainÿ  lé  b e l,  
 ensemble  de  sés  anciens  travaux  géographiques ^sur  la Vaste* haie-  
 dont îifi’agit,  et préparant  à'nôtre  expédition  l’uné  dèS Cartes'.léf^  
 plus importantes dont elle ait enrichi  la sci.encenauiîquei*. 
 Sous  d’autres  rapports, 4’expédition  de  M.  Ransonnet  dans  le  
 havre Haihelin-mérité  de nous  occuper  à  sotf'tour.  L’objet'fesseft^  
 fiel  de  cette  expédition,  ainsi  que  nôtls  l’avons  déjà  dit-Ué-toit  dè*  
 se  procurer  le plus grand  nombre  possible  de  ces  tortues- dont,; a  
 bord  du  N a t u r a l i s t e  ,  on  avoit  lait  une  pêche  si  riche,  et  siiacile  
 {tom.  l,p a g .  202) : malheureusement  la  saison  étoit'peu  favorhble  
 à nos  recherches,  et M.  Ransonnet  put  à  peine ,}en  h-uitfjoursV •  
 ie  procfirér  douze  de  c'es  animaux  aux mêmes  lieux  'Compagnons  
 ~ïes  avoient  pour  ainsi  dire  rencontres, par  milliersétoïent  
 siabôndantes sur l’île Faure, que 'Çéùx  
 île nos'gens  qui  la déaobVri'rent, wtïr’em.plans  
 quelques yistàns, en rémpl'ir’ îèurïknô't; it'tfy ‘  
 avoit absolument qu’à les 'prendre. Après avoir  
 dépecé huit de ces tortues pour se débarrasser  
 de leurs  carapaces et  des viscères, ils çn  rap-  
 pottèrëàMi^^VîtSnitf 8  vivantes, quipésoiëhf  
 de 356 à 300  livres chatuneSMS elles, dont' ilë  
 «Jii® là chair étdïënï: ëfecqrè 
 ‘  Cette 
 *’Cetté rêàïté j  fettt tious nër présêftfans ici  
 (pl.  /  bis,  tiS  16)  qu’ainé' foible  réduction f   
 sera publiée, avec tous  ses détails/dànsTatlàs'  
 géographique de  notre  Voyâge', aùque!. mon’  
 digne  ami  travaille depuis plusieurs 'années,'  
 et qui doit paraître sous les -auspices de  S. E.  
 le Ministre  de  la marine. 
 b  Lois  du  premier  séjour  |u  Naturaliste  
 dans  la baie des Chiens-Marins, les  tortue* 
 Cette  rareté  des-  tortues .est-- .aussi  simple  à expliquer,  quelle  étoit  
 facile  à  prévoir.  C*est  au  printemps,  en  effet, que ces  amphibies  
 s approchent des îles  désertes et sablonneuses^pour y  déposer  leurs  
 oeufs-  et  les  faire  éclore  à  la  chaleur  du  soleil  :  ils  séjournent  à  
 terre aussi  long-temps que  l’séducatiôn de  leur jeune femilie l’exige;  
 après  quoi ris regagnent  la haute mer, Où;ils vivent  habituellement.  
 Un  petit  nombre  d  individus foîbi'es  ou malades  restent  seuls  au  
 rifâge, ët Ce fut parmi Ceâ derniers que nous pûmes nous en procurer  
 quelques-uns.  •>  '  , 
 Ainsi 1 habitation des  tortues marines,commeiOëiïe dés phoques*  
 est  essentiellement  subordonnée  à  la  marche  des  saisons ;  et  le  
 navigateur prudent  doit  tenir  compte  de eêt-te Circonstance, pour  
 ne  pas  êtrè  trompé  dans  les  recherches ièt même’dans  le's  Spéculations  
 commerciales  qu il  vOudroit  faire  sur des  animauSf  dont  il -  
 s agit.  II  en  faut dire  autant  de oes  baleines  qui  nous  avoient  pour  
 ainsi dire effrayésa par ieur nombre, ;lo*rs;de trotte premier mouillage  
 à la  baie des  Chiens-marins  tom.  I, pkg, 
 noiis  ne, rencontrâmes pas  un  seul  individu  à  notre  retour  dans  
 cette  biâîé.  S 
 Quelques  détails  àâsez intcreSSâàs  se  râttaêhè'nt  ehodte  à  l’exp#  
 dition  de M.  RansonneY;  pendant  sôn  séjour  sur  f é   Faure,  il  
 recueillit  plusieurs  observations  précfeu%es pour  l’histoire d e   cette  
 île.  Nous allônà  les  ferre  connoître M;“ $ 
 L ’île  Faure,  située  àu milieu  du  haVre  Hamelin,  a  3 Jfeues  de  
 longueur  environ,  sur  une  largeur  de  d  à  7  milles;  elle -est basse, 
 plus  ( Notp communiquée par M. RAN- 
 .SOISnXt , qui  se  troUVoit,  à Pépoque  Sont il  
 s’àgit, qdifiaïqiié  sur le Naturaliste. } 
 ^ K lPout  prouver,qi*e  «qtte.expression  n’a,  
 rien  j3^exq.gejre,  i] hjÿn'à  Je  rappeler  ce  que-  
 Finfrépide  ]L)A»pigR  dit  Itfj-même  le   cW  
 baleines de  la terre. d’Ëndraélft ; 
 «-Notre navire en étoit erijtiroîïné de  t&uti»  
 » part.  J'ayôff ^^e:;;îe..;bruît' deffsuï. 
 .  TOME  ir. 
 j“ soufflée fetie/battement de leurs mr«ue|> qui,  
 * faisoir blanchir  la.mer cphfùié s’il ÿ  eût  eu  
 »iqtkSqxid  brisànt'ldt  que ues  Vàguêsfassent  
 •» donné -cofitre (hst rdchêrs, asMsimprimèroiU:  
 ?> Z. ve^dndefrayMrt *{ff), A M Pl ER, Voy.  aux'  
 T  erres -Â-Ustrà-les, tefôi.'î-ÿ',  r ÿ t   - - < 
 'If. p.  O'étûit à la rpérae  époque que pous, é’èst*'  
 p,mteri^s  d^ ihémiÿh^;ei’Austral  quç  
 O'Ajti’lEà sctrujttott à" là NcÂfVéllè-îloltaide. ' 1 
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