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 APPENDICE. 
 ÉLOGE  HISTORIQUE  DE  FRANÇOIS  PÉRON, 
 Ppr  M.  J.  JP,  K   DELEÛ7.E. 
 ,  L o r sq u ’a pr e s   une  vieillesse honorée, disparoisspnt  du milieu  
 de nous  dpshommes  qui  opt  étendu  la  sphèmd©§i|Cpnnp^  
 notre  douleur est temnéreg  par  l’admiraÿ.©n,:,nQus  sommes $fèco;u-  
 tumé& à les r-especter comme nos maître?, jslè§'î^ssôcier à ceux dont  
 le  nom  y it depuis  des  dans, des^uyrage^plassiqueç^ Si  lé&ïf 
 premiers pas  ont  été  pénibles ; islüs^ont eu des-~$acfi§pes;rà faire ,►  des  
 obstacles a-vaincro, #5 ont atteint le but,  etyçpêPdantf^eurs'djÊçni-èï^  
 annéçlî : ils  ppt  joui paisiblement d é   leurs mcpès;,  L â   nature'.a* é-Çé  
 juste  à  leur , égards  et  la  mort  ne  fait  que mettre  Je  à  lèpr 
 gloire. L e  sort de ces hommes  illustres paroît digne d’envier £o^©nt  
 des  lauriers  et  non des  cyprès .que nous  plaçons .sun leur-^mbeau;  
 et  si  nous  faisons  leur  éloge,  nous  cédons  au  besoin  d’exprimer  
 notre  récpnnpîssapeqj  sans  prétendre; ajouter  à  leur. G^b-tâté..  :  
 D ’aptrcs  pensées,  d’autres  sentimens  s’emparent de  notre  ame ,  
 lorsqu’un jeune homme  que son génie destinoit aux grandis;ffel&p»,f  
 est moissonné au milieu de  sa carrière,  au. moment  qu’il  veno&t de  
 mettre  en  ordre  des matériaux  péniblement" amassés,  et  qu’il  commençait  
 à publier îe résultat de ses recherches et de sp® méditation®.  
 En  regrettant la perte  que  font  les  sciences ,* nous plaignons  la des*-  
 tinée de  celui qui s’étoit dévoué pour elles.; nous; regardons comme 
 AU X   TERRES  AUS-tRALES'.'  4^5 
 un-devoir d’honorer  sa mémoire.,' et d’attacher son  nom, aux décou-  
 veïtes*<q^’il  a  fæîfé|%f!fèri  fè'o^illant  les  frdgmens  qu’il  nîà  pas leu  le  
 tempsdte’ pûlilëÉ4! ‘ | 
 ^ïÆesfrbflexions  nous“ ^©htf'iug,gérées  par,  la mort  prématurée  du  
 naturaliste  dont nous* vençms  "Mus "entretenir.  Ses  travaux  suffisent  
 sans îdbrne-'pouf  lui  assurer  un  rang,  distira gué’dansdès "-sciences  :  ils  
 étonnent ^Jjjl’on.*codsiderdhês rqircbnsfanfces' dafil  lesquelles if s^fest  
 trbuvét; m^sfil^^ral^-Mrit’.rién’tih..doAîpàrarson d ê ’ceux  qu’il  avoit  
 préparéë^%t'l§l|codections qu’il a faites; îéshabt'efefqd’ïba r assemblées-,:  
 fafc'Mfeêfontl les mbyëlsïï#étehdre  uïfe pamtië; die Thistoire  naturelle  
 rié|lgéèiju^qu%v^0sf|b^  En  t ra ç i»  le   tableFuilde  sa  v ie ,  nous  
 aurons  I©eéàTlfnîpfe; monder/eéf qfiéqrè#rent} Ÿ&âtfiMB  de!l’esprit  
 ek  la.for ce  du  caractère  danseun jfditime  qdi^s^nkseàoinS: et  sans  
 g$ id ll|^ ‘pâSs!i©kim^  que l’utilité 
 f p f  doit résulter*de.leur-progrèséd  
 .'FRA^^^KdN^aCorresporadant dêEilîsfxtut de Franoef'mextibre 
 k ’/StSSiéM^frildmathique^dde plu-  
 ;  àütr  ’$ocmfp'fslyantes,  naquft "h '^^ÿll0,|tdépàf£efnefit  do 
 l’A  Hier*/ lé '2  /  : 
 '»Son  intdjfgehfe# sannonçâ  dèsls^lp¥dMïëffesîahhééâ'par êâ& exfr^ 
 è^üridsit^Rpar-hrt^vif îd^id^Mstrfeiîtet:|Apêinelui eû&W 
 appris - k' épdlef^tjlÉ’il  prit ’ pour jfâj léètüre i i t t e i  .passion  relie, "mfê|e'  
 pour  ia^M^i^Tf^VofC^rei^fSëjîa Vo^tèl^êÿl^^yi'-qûé  ffes  attifé®'  
 enfarfs emploient poiïr#l livrer'düifetlMÉ’a; mort cfè ïoïiipèfeTayant  
 lais’géddfts'Fortune,  Ses^âiens  étbient  c fa te  do  lui-faire  appfeiidrè'  
 un  metier  lucratif'©és'dl3& qifbii Voulût  l ’ârf&cher  a  ses  goûts,TI  
 obtint de sa m.èl|;fû?èîlé'fë plaçât'lû;cb1fégÈf€é''Cérlliy. >L,ë Printipaf  
 S  Vëî collegea,  eiîêhan-té' dMdisl»Agitions de~s'on  élève j   slttfàcha à  
 lui^-et donna dfe^si@iïns*pâft-M1[iéà^sbn instrüctiobr Lorsqu’il!  eut  
 fini  sa  rhétoriqUèçtm  liii#^i^îll’a ddmbrasser l’état ecclésiastique', 
 entenJnllFî^on  iJpptiïr^cc^?ahfrçcfè;4^ent  les  
 &W^a,tJoèV!i(fS,'flTvc§iî’"a'ce* fêslI'cr&fe^SifeftêriC.S^ 
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