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 s’étant  enfuis- à  force  de  rames.  Quelle  fut  la  surprise  de  nos  gens  
 d evoir  que  l’équipage de  ce navir^; étôit entièrement composé de  
 Malais*,  malheureusement, dl  n’y  avoît  personne  à  bord  du^anqt.  
 qui  fet,  par  son  instruetion,  en  état  de  profiter  d’une  renoontre  
 aussi  singulière ;  aussi nos matelots,  après; avoir : échangé quelques  
 ceuf& de  tortue  pour du biscuit ,  se hâtèrent d e   revenir  à  fiord  pour  
 apporter  la nouvelle de  ce  qui  venait de  leur  arriver. 
 II  êtoit important  d’acquérir des renseignémens  exacts sur l'objet  
 de  la  présence  dès  Malais  sur  cette eôte ; H  fui,  en  conséquence,  
 décidé que  notré^fcanot  seroit_ réexpédié  dès  le même  four  jioùç  
 aller  faire  les  recherches  nécessaires.  Cette  embarcation  fut mise  
 sous  le  commandement  du C l e f  de Timonnerie du Gçagraphe,  et  
 le CmupwuLne reçutdr<fce etc la suivre  que pour  la protéger  en.cas  
 d’attaque. L e  calme le plus. absolu régnoitujfeà4 fe^  des lldt% 
 et  ne  permettoit  pas.  au  Oasuarina  de  faire* usage  de  sefe  vdîfeSt?  
 obligé do  s’avancer  à  l’aviron,  le  canot  eut  sur  lui  les, plus .'grands  
 avantages;  aussi  ce  dernier  parvint-il  seul à  établir  quelques A p ports  
 avec  Ses Malais.  À   l’égard  du  la rigueur Çde  scv 
 ordres  l’obligea de revenir au mouillage où étoèt/i?' &é'agraplie,} avant  
 meme  dW oirpu  atteindre  la  flottille  Indienne.” 
 Quelque  peu  favorisée  qu’ait  été  la  navigation  du  Ggfommna  
 derrlfco.fe  Ips aupres  desquelles  ifous  étions mouillés,  e ie a tfé^   
 pendant‘ enrichi  la  géographie  ?cle  >'cette .partie  désjG^eg  jfe   la  
 Nouvélle-Hellandê  dé  la  connoissancë*3e  vingt jles nouvelles J€es’  
 îles  composent  là  plus  grande*partie-. du  groupe  que:  not^ avons  
 désigné  sous  1«  nom  générai  lîh tstim ,  o n   l’honneur  dé 
 Cette société  célèbre dont s’cnorgueifiit notre patriëÆes principales  
 feront  nommées M^MougaiUpUle,  Ile Borda, Ht  Cort&iBe, Melkityjdaee,  
 Be  Lt&otêtéfi,  :fe  plan  partkuiiër,  pkhehei  n.9' ®  de 
 l’atlas , î|gË parïiej|f ; 
 A   la  faveur do  scs  avirons, notre  canot,  ainsi que  je viens  de Je 
 dire, avoir, pu  joindre  les prps Makis, et voici  ce  que nous recueillîmes, 
   tànt dès matelots^quede  k  personne  chargée de diriger cette  
 mEssïbn " imp ôrtaike.m., 
 La .flottille  fSejîôikjfétoit  allé -feconnoître,  beaucoup pfeg  considérable  
 que’ nous  ne  l’avions  cru  d’abord,  cOKâistôit  en  .yingt-  
 quatré ou. vingt -six  grands  oros,  expédiés  de  Mâüasfttf  pOür  feire  
 sur  cette  côte la  pêdiè des Holothuries^  espèce de üOophite  connu  
 des'Malais  sous  le  nom  de  Tripan.  Chaque  année,  plusieurs‘flottilles  
 de ce genre Viennent WïfctVriVages  à  la faveur  delà ntoüSson  
 du  au  commencement  dêdeMç -du  S. Ë. 
 chargés*; du  produir de  leur  péèKê/ JLé? Commandant  de  êfes  pros  
 était  u n î^ e l l  îùjaMalafeù et Içseuï dfè Sâ‘flt>tte qui  eût  «fie bous-  
 spjg ? jfefeè ■ mstrujqent,  dfa deux  pOüces  ^/diàmèfiBè. seulement  ét  
 d upê-iÇonstruction \fort  imparfaii^^,  Jiif. sufitsote- Cépeiîdânt  pour  
 dinger  la route commune  de  tousùIeS p&âvîrek  sous  sèô ordres,  
 f^ o ÿ g e n s î  apprirent l|ue  -totâé ê$&éh®S:  ¥ iéït  garnie  flfigrands  
 bap,és«de'  sable  qui  asséçlioiènt  en?partie  (jjjh llse  mér ;  qu’ils  
 étoient  alors  couverts  aunêùenormë  quaftfip|d’anHïïâüX  divers,  
 particuii|Temeftide&©§ TÉffôlothuries dont  les Cargaisons <fe& Malais  
 se ffimpôsoient ; f que'  fes' torWçs  framtmCs^fêt même5 k   t-aret^se  
 trouvaient  en nombfekrèS^onsfdâàble^ir  1 açeoiè^  bancS; 
 etfeurfijsssoient aux pêcheurs  une nourfifer'é.&’lndantêet salubre;  
 que  tous  ces  rivages  étoïerrt €xcfs'Iivëmë®Ê  poissonneux ;  que  lé  
 continent  l lm?  à  pçiTÇÎg  distaA^e^feÙ qu’il  fli? jfbU vd ii, dé  i’eâu  
 douce  dans  une  petite rivière,-qnî Benoît,se  jeter  à la  mef ; iquedes  
 habitans'de* cette  partie  ^aen£^elti^meinent ■ faroucheEpCt  què  
 chaque fois  qu’on «vouloir  faire de  jÇeau^sÀ' fe  'çontirtèn! ,|hn  ItOit  
 obligé  d’y descendre  en.grand nombre  etdfîné ;  qu’îf étoi^râre  qu$  
 ôes  expéditions  se  termiîMsseM#;stp,g;  êjËision  dfe^sgng  de  part  ou  
 ^autilê-p'queMoü'wéc^merit * un  Mafafe  avôit  été  tué  4  la  suite  
 d’une  attaqoe'îde  cé  genre,  et qUe*  ptfeeür^d entre  eux  y  âYoient