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 en-fhonneur  du  médecin  célébré  qui ,  par  le  premier  établissement  
 d’une clinique pratique en France,  et par ses belles recherches  
 sur  les  maladiés  organiques,  a  si bien  mérité. de  la  science médicale  
 et de  la  patrie.  Le  cap  Ambroise-Paré  en  forme  f.extrémité  
 Nord.  . 
 Toute  cette  dernière  partie.de  .côtes "est  extrêmement  basse,  
 et  comme  noyée  sur  divers.points?ÿfc’èst,  en  quelque  sorte,  une  
 chaîne  dë  dunes  arides,  sablonneuses,  CQupéesà  pic  vers .la mer,  
 d’une  teinte  grise  ou  jaunâtre,  sans  aucune  trace  de végétation-. 
 Malgré  leur* constitution  sauvage,  ces  tristes  bords; ne  sont pas  
 étrangers  à  l’espèce humaine ,  et quelque  horde  de naturels.,  établie  
 .  pour  lors  au  cap  Halle, manifesta  sa  présence  par  un  grand  feu  
 qu’elle, y  alluma. 
 Vis-à-vis le cap AmbroiseJParé,  à  ÿ  milles--environ  dans  l’O-uest,  
 e iï  Cuvier,  stérile  et jaunâtre,  ainsi  que  lèS'brisans.dàii^Ê|eüx  
 pt, ïr  qui  l’enveloppent de  toute part.. Le  cap. Ambroise-Pàré siTprolonge  
 lui  - même  plus  d’une  lieue  au  large  par.  une  traînép?  d’affreux  
 récifs. 
 ■  Au-delà  de  tous  ces  brisans;  la  Nouvelle-Hollande  seùçnfonce  
 de  nouveau  en  une  baie  vaste  et  profonde,  que  nous  avOps 'indiquée  
 déjà  sous  le  nom  de  Baie  Louis  :  le  pourtour  de  Cette  baie  
 comporte  plus  de  6p milles  dans  le  développement  de  .ses  côtes,  
 et  se  compose de  terres  absolument semblables  à  celles dont nous  
 venons de parler : dans quelques parties même, la dépression extraordinaire  
 dusol  semble  indiquer  l’existence  de  vastes, marécages-vers  
 le fond' de  14  baie.  Une  triste  et  déplorable  preuve  vient: à  l’appui  
 de  cette, présomption.;  'déduite  de  l’aspeët  général  et de  la constitution  
 physique  du pays ;  je  veux  parler de  la'réunion sur  ce point  
 d’un grand nombre  de hordes  sauvages, dont les  feux multipliés  se  
 faisaient apercevoir sur une  longue étendue  de  côtes. Nous  savons,  
 en  effet,  par  expérience,  que  ces  peuplades  se  trouvent sur-tout 
 fixées «aux  endroi|â; ma^éc^geux,  où  ejlés’ .ieuvept  plus taisérnent  se  
 procurer  les. .p^ssphsïiet  les i^^quiHages  qui  servent  à  leur  nourriture. 
   Ainsi*nous  avons  vu a^ la   N&¥ft?WË-Galles  dit Sud,  les marais  
 fétidësifet  profonds ?dV'3otaùy-Bay,ude3roken-Bay,  & c .,  occupés  
 par diyn^ës^trou,|,ë|^de' paturels ;• pU2 jpuar é s a u m â t r e s   de  
 Ja  haie-  d v  ^éographëïj  à  da..;terre< de. Lepwin,  raSsejnhloient  sur  
 le„ufs  -borda. lesjtfaroupfies  habj&aps^ que  n4l|fLavQls  pu  voir, dans  
 ;céjtte partie  de  la'MO,ùsxdle-Hollande ;  ain,sij|mus trouverons bientôt  
 les  malheureux..  la i,terre  de  Njuy|&|enyjrpnné5  par  de 
 nouveaux  nwàjs'i-  . -  •  T|j^e^®âdi*tiQn  de--j’ç^^^^nmaine,  que  
 'ëd[le:|5|u; elléi|est  redùjp^à /braver, - a r n s i ù t ' f S ^ f à f e t   
 touè  les  maux  at-tachés|l&un  tel’’séjour !  .  . 
 Enfin'nops  voilà' "paryçndjsjÀitej,])oint  de  la  t,erre  .NapôLepn  
 qu’il  nie nous 'âvqM, p^as-^téf np^iMe’ d’abqr]fe  l’ann^ç  présidente';  
 là Revoit  être  ce  fameux'  défait  dont. npua-'àypns:  parléjà|f;<0^  
 d^rriè^e ^'lqsfidis.j^aint- Pierre  ,e E ; ^ i | t (tfùançois ^ qu’il  de voit, avoir  
 son, ejnhonchure ;  ^g|tyjà  qu’il  falipitiroép^trer.  Des  vents  pro-  
 pi,qè^v. pne, belje^ mer-,  un  eieïpur,. une .lâqùce' ^ÎPpêrature j  sem-r  
 bldienf' ceéte ,foisM|,n§p irer-au- s|£<m4 de ; noi|pphër^ës.:nou vell es ^  
 tout  nous  donnqit; jylpqir  de ’résôudrfe enfin f?   grand  problème  
 dejfiméfrité^Ié-Ia vNouSllëtrÿ^jlandef«  e^fjpjns.  de  ç%ip espoir,  
 nous  j&ï£9^aà., de  vojles,  sur  les  des '■ nom.'brepffs/; qui  bornoient  
 l’horizon.'  ^ '  _ 
 .  ,La|è|>nnoissance  des^ îles  dont  il - «’agit  remonte  jusqu’à  l’année  
 1627®^^  à'Cjgtt.e.époque,  dit-oô,  que  le  igqlèbjp  navigateur  
 Hollandois  Peter-N uytz  les  découvrit,  ^^[^Vq^îljprolçngé  
 ,ce.tte  immense  partie:,  de j;çôtea.à  laquelle  la : reconnqjss^nbe.publique  
 a  décern#;SQn  nom;  mais  placées, pppr  ainsj dire,  au-delà  
 du  terme  de  sa  longue  exploration,  ellipse  trouvent  plutôt  
 indiquées  que  déterminées' sur  sa  carte Hans-pépecarte, ençffet^  
 touuest  inexact,  soit,sods^le.rapport  du  nombre;de.|hgs  îles,  de  
 leur forme, dè leurs dimensions,  ou même de leur position relative;; 
 pli.