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 dans  le lointain,  preuve-évidente  que.‘ces.  contrées  saunages  recèlent  
 aussi  quelque  horde*misérable  dfed’fespèee  humaine.- 
 Le  2 avril,'à neuf, hetirêssdu matin, nous^découvrîmes dèsbrisa-ns-  
 qui -së projetoienfen  avant d’une1', terre .voisin e/Y^ }Casiiahria'Tfc<^it  
 ordre  d’aller  les Iréèonnoîtié1 d'è^hlus -pïès'/ et déVas'surer su! y”avoit  
 un passage' entre ce point  et  le^oentinexit. 
 La  terre  dont  il  s’agissoit "est' un  îlot basset  sablonneuxv éntOitrA'  
 #un  I ^ c   tlë' récifë^a' fieüLd’èau  qui  a :parU.5cdmp^çë. de.cprail-.eï“  
 de  raejfesn En prolongeant  Ces  récifs 'à -moins id’unë^encâbktre,  on  
 s’aperçut  que  le  mirage -les' faisait" paroîcre  beaucoup* plus  étëîîcîùs  
 qu’ils  neje'sbnt  réellementj.ieur longueur totale^Hli»WÊt'aüîSv O .,  
 n’excède  pasiq  milles.  L ’efïèt  de-ce mirage  étoit  d’ailieûf^.Æei,, que  
 le  Géographe,  qui naviguoit-à plus d’une- lieue  des. brisaïïsy parois.soip  
 en  être"  environné  dé” toute part,  et  qu’il  -métoît  personne- à  pot-d  
 dû  Câsuarina  cpii ne  le  crût  dans  un  péril'imminent.  La magie, de  
 l'illusion- ne  fut  détruite q u ep a r  son* é^^-tnême-:  en  voyanMl-cé.  
 navire affecter^ûocessivement mille  positions  diversè^ét^pâroîfrëi  
 tantôt  au-dessus,  tantôt  au - dessous-^dèS? ildis  ,'mousj reconnûmes  
 bientôt le même phénomène  qui nous àvoit  cuuséfdé|à.çlsés crainte^,  
 et-des’ surprises analogues  ( tom.  l^pag,  épîpMaÿJçt tom.  W, pàg-rpyh  
 Bans le  dè ce  premier  îlot,  on  en dëbo-uVrit  un*aütré,égalp|*  
 mênt èi^roiané de brisâns.  Nous.les désignâmes  tous J^/ôeüxJ&ùs  
 le  nom  à’Ilots ées'Tortues,  à cause  du  grand  nombre  d'animaux  de.  
 ce'  genre  que  nous  aperçûmes; dans  césT, pacages,  Au - delà,, vers. le |  
 SuJPon  distinguoit  très-bien*,  du  haut  des .mâts, .une  longue  bande,  
 de  -terres, basses  et  rougeâtres  qui  faisoient  évidemment  partie,du*  
 continent. Notre  latittideja midi, fut observée de  ip°  Sud,, 
 et  la  longitude  de  i  t6°  23' 48“* à  l’E.  de P. 
 .Cependant  nous  continuions.'à  courir  vers*  l’Est,  naviguant  par  
 un  fond  assez -égal  dé' J,®  à  12  brasses,  lorsque,  sur  les  six  heures  
 du  soirf  la  sonde  tomba  tout-à-coup  dè "i ô  à 8*,  puis  à  SM'  6  et  y 
 ^5? 
 f^ràs’èës.‘Vainehiënt'TLÔ'ti^'cherchons,  par  les  manoeuvres  les  plus  
 râp^qèsjà  notiÿtirer  du péril  qui nôus menaçoit  ;  les  sondes  dimi-  
 "Ifoent  éntèpte ;ddéjà nous‘n’avons  plüsvqû'e;i  5  pieds  d’eau,  et notre  
 jp-vire  enJtiré;;wes de^t^/Toui? comble  d'alarme,  le plomb  indique  
 ^ar-t4ut  fond* aô¥bche,*  ~Ç'ë fut-un ’toortièn-t  bien  intéressant  que  
 éêltîi-là  :  familiarisé  depuis'dbng-témps 'avec 'tous dès  dangers  de  la  
 na.Vigâtiôinf*:péquipagè''m  preuve'alors  dû  plus^hënOrable  courage ;  
 un^silehce profond regnoit àï)ora,p|h eût dît<|lfé-!cbaéun  C'herchoit  
 à ‘sâfsiiÂlerpremier  bruit  du bfisçménfdu  navire*.'Dans  cette  position  
 la nuit^vMt^iïousdstirprendjr^petérendit ;iios  manoeuvres  plus  
 incéftainesV en  vain  nôus  retfdüv’âmës'durant  quelqudMinstàns  un  
 fond  de'  8’^rasspj,  il  ëtbiû'impefssi^Mifdé^lêlèrT  l’ânère'parmi  les  
 roçhes  qui-le  tapt'sâoient.  Nous  ne  târdanïéS Jpàs  à  retomber, par  
 qî fessés fétpendant plus’de  deux"  heures,  ibfallut poursuivre  dans  
 lîôêsCüriÿérd'éttè périlleuse navigation  heureusement Je temps  étoit  
 .béait,  la méflèafme \ ët lè v e n t  s  fbibles f'sans-cette  réunion  extrâor-  
 dipahfe^3e. étrGOnstanc-ës'tfey arables; ; -c’en  étoit  fait  du**’G ëographe,  
 dont  îè-jfen'd? tirant-d’eau  rendort la  navigation plus embarrassante.  
 Eçfiri  nous  parvînmes  à  découvrir pp&rfebrWs'es; un  petit  espace  
 IsâblorinéàsX-;  'nout  yTa'issâmès  tomber  fancre’, <àu  risque d’y  rester  
 féfchpüél1 Aâte'TieÛCajsf du«  la  mer ds.^oi# haute' lafefs. ' Malgré- cette  
 appréhension,  que  iafi^fèè  des'mafëës’ijêh  fbé's  parages“  rendoit  
 -assez  probable,  tout  le  monde-|se  trouvOÎi'téliement .fatigué’  dës  
 ièanbeuvres  du "soir,  que  la  nuit  fejpaâS’adans  la  securité  la  plus  
 parfaité  :  tant  l’habitude  du  péril  rend  l’hoiïime;  supérieur  à  la  
 crainte  qu’il  peut inspirer ! 
 Lé  jour  si* désiré parut  enfin,  et nous  sentîmes mieux'alors  tout 
 ÿH* Lés marées'sojpt*queIqùe,fbi#w.-2 
 •sur lès  ,qôtës\de  la  Terre  de  "W  iit.  V'ojez  
 ktom.  1,  j  et- DsAM-PIEr ,  Viiÿîj 
 autour  dû  thondef'tqlnf Ulppag.  idéift,’  
 Voy^aux  Terres  Aust'r.  tom.  iy«’,* pggV;  iii< 
 Nous  ne  les  avons  jamais  observées  direc-  
 temçjy.nQU&'rnqrties de plus dea,l 5  pieds. Voy.  
 le'texte  de ‘-là  -partie géographique  de ..notre  
 «rdyagefiiv. 1', ;chap.  ',