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 corps  sur  leurs  nageoires ; ÜS*éuvrent  une large gueule;  leUrs.'yêüx  
 paroissènt enflammés de  désirs  et de  fureur | puisféientre^choquant  
 de  toute  leur masse,  ils- retombent  l’un'; sur  l’autre,  dents  contre  
 dents;  mâchoire - contre mâchoire  :  Hs<;se  font  sê'fëiprOqueinenfc de  
 lax^s.bl#Ssuresa|«juelquèfoik;iIs on-t(fes'yeux crevés dans  cëttedutte;-  
 plus souvent encore ils y perdent leurs défenses'.le sang, coule abon->  
 damment ;  mais  cés opiniâtres  adversairessans . paraître s’em apercevoir  
 , poursuivent  le ffombat  jusqu'à  l’entrer  épuisement  de  leurs  
 forces.  Toutefois.iL est  rare  d’en  voir  quelques-uns  rester sur  le  
 champ de bataille*  et  lesblessures qu’ils-se  font,  quelque profondes  
 quelles  soient,  se  cicatrisent avec  une promptitude, inconcevable..  
 Une telle guérison dépend bien moins peut-être de là qualifé de-leur  
 graisse,  comme  le  pensent  les pêcheurs Ànglois,  que  de''l'épaisseur  
 même  de  la couche  qu’elle forme autour de. l'animal,  et dont  l*effet  
 nécessaire est  de mettre  les parties  hlèsSées;â< l’abri  du  contact: de'  
 l’air,  en  même  temps  qu’elle  s’oppose  aux  hémorragies;^* 
 Pendarit lüt^éombats meurtriers,  les  femellesy  indifférentes ;-en  
 apparence aux fureurs qu’elles allument / attendent ffü soit le maître  
 qu’il  doit  leur  donner.  Fier  de  la  victoire  qu’il  vient  d’Obtânir,  il  
 s’avance au milieu  du  troupeàu  timide; s’approche  dey|a  compagne  
 ct>ûtjS3^-le.El«s  :  celle-ci  se  ïbnverse^&i-d^î'Bté'^  
 le  mâle  la  saisît fortement’ avec'"ses' nâgêoires  antérieures* e t  s’applique  
 contre  son  ventre.. . .   Ils  s’accouplent..  .  Dans  cet,  état,  
 qui  dure7 à-peu-prèS  douze  ôü  quinze minutes,  rien  ne  sauroit  les.  
 distraire ;  la  douleur même  la  plus  vive  ne  les  arracherait  point, à  
 leur  union;  ils  ne  font  entendre  aucun  cri  ;  toutes leurs  
 semblent  anéanties  par  le  plaisir. 
 i  feette première  jouissance ne  suffit  pâs  pour  calmer les  appétits  
 luxurieux  du  vainqueur ;  tant  qu’ils  durent,  il  est  impossible  aux  
 autres  individus  d’approcher  d’aucune  femelle.  L ’amiral  A  ns on 
 f   {'Vulnera  dentibus  ioferunt adeb  grdndia  et  le R,  de  Béstiis marinis, pag. 3p .- )   L'auteur  
 cru délia,  ut acindce inflicta videantur.  (S t e l -  parle del’ Otarid ursinâj JV „[Pheca ursina, U ] 
 avoit^euifféja  ©ocaston  - .de ffairév tcetjtef «remarque  importante  au  
 milieu *,dbs  âribusiff e. la ' même  espèce"iqu'F peuplpienx  l’île  Juan-  
 Fernandez.  Il  rappoM>et; que;JSiçs^mate|pÆs-.,4’comparant  ce  Phoque  
 jàlopx 'et ffespDtei.au maître dun  harem T u r c ,  l’a voient  surnommé  
 levBacfia. ^Stæller,  ëbservévla  même  particuv 
 laritç.jdans  les«îDprsrmarins  du, -Nord;Avp 
 lesgrands animaux qui nous‘Occupent,  les désirs,.comme  
 chez  1 homme-, reta rd en t pàs,‘#s^’é^ioü§sèr par la; jouissance 4 s alors  
 1 efsultan. j;a$p uxf abpn.dpnne^J| sér&il^^^^hffieps riyaux,  qui s’emparent  
 des-;-femeJles. à  leur  ÆQprj.i^t ,‘s^gcouplent, indifféremment  
 30$g, Ips  s/auti^s ^ 
 La  dure-p ffe  languira tion; p^roît êftret-d’un pep-plius.de neuf mois i  
 deiS^rtp qn-e. lpsrffimeh;CS\^cpjidéjpS v^rsffa  fin de'sep membre,  corn-  
 mensepSg^à ^mettre ffas ^ainsi  que  nous tenons ff o ie  dire, .vecs- la  
 mi-juillet. 
 j^l^ppendanti.ïA mëspre-.que Ip^ofeihsjs rapproche ffe  l’bémispixère  
 Antarctique,  la  çhaleursdeyient-pjnsforte*  elle  l ’es^Fientôt.trop  
 pour  des  animauxprçgjgpajrW, de Erégipusffàûffroides'< riepj|ef les  
 fetxenuplus  s u r - ^ r i ig g ^   A   lab eu r* .d e   la  dou^tepapéraiffre  
 fiu .'P’QimémP'S é f e  ffimeil^ont  mjsffpus  |,eips|üpe’t!tss  ont 
 ^f^familia^is,gs ^ a rffeS^^ ^m Q dW ém en t,. poqr lequel > ;%sr*nt  
 0SiUvrê;ffç la a?eprodpçt^©n est consommé-.  .^ È o u te   
 la trpppe reprend Ja route du Sud; pour y demeurer fusqu’àdepoque  
 °p   lp. reSpur.des  frimas  doit  la' ramener  suf^s^iy.agp^Jp^a plus  
 tempéras de 1 ^  King. 
 | K j P   sémigratîipns  périodiques-  .pnt  . été  constatées;  par 
 Selkiric ,  Rjogoers Æjt  l'amiral A ^ .qisV  pour  les  Phoques  de  
 i-île - Juan-Fernandez ;  jl  faut .observer, çependamtquiil. en  demeure  
 toujours  u n is se z   grand  nombre  sur  jdle  King  ePvSùp cefles.  du 
 'Mares m ^ f f n i  sunt;  ma? ?pepi J ,  uf-ytd  m <fworem-- rater.  R , ‘de  'm L * 
 ha>b?$j  qucis tflnwx-oemvlabundu?  ®  màsmis:‘rma:g. gév-jsjv .i'  
 cû$tpdit,  et tkl\a!lipf^ri^llÙ^ig^gXPP^Hdnte., 
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