
 
        
         
		i j o 
 à Bien reconnaître ;->et  telle est évidemment la-raison pour laquelle  
 Va n CgV YEïé n’indiqua  sjar  ce  point  qu’un  foible  ruisseau.  *  
 Au-delà  des  banhlnon  ne  .trouve., pas. moins  de  1 2  à  .1^. pieds  
 d’eau ;  mais fôette jpEoftjndeur  diminue  insensiblement jusqu’à- huit,  
 et  se  maintient  long-temps  à  ce -point  : .quelque^ petits, ruisseaux  
 d’eâu  douce tiennent  s’y  rendre  de  distanpe  en  distance.  C e   fut  
 après  avoir remonté T’espace  d’une  iiepfe> et  demie  environ  que  l’on  
 découvrit. un  des  monumens  les  plus  extraérdinaire§îyi sinori  dé  
 l’industrie,.du moins  des idées politiques ou religieuses  dés habit-an?  
 '<§8 'la Nouvelle-Hoilande.  -§Ur  la  rive  droit£*;de  l’un  4j||îplus^ros  
 ruisseaux  dont  il  vient  d’ëtre  fait mention,  à  8  piedsf.dé'di&ÇwBce  
 environ  du  bbrd,  on  VQyoit  un  espace circulaire  de~3  à  4 pieds  
 de  circonférence ,  entièrement dépouillé  d’berbës,  et environnéde  
 onze sagâies bien effilées,  revêtues d’une^ouche  doréslne si}roüge,  
 qu’on  la  prit  d’abord  pour  du,sangiïfies  sagaies,  e^ ^ r re 
 par  leur base,  avaient  toutes  la  pointe  dirigée vers  la  rive gauche.  
 Sur  cette  dernière  rive  s?éleyoit  un  second monument  semblable  
 à-celui  que_je,viens  de- décrire,  soit  pour  la  fbrm^^fdes  proportions, 
   soit  pour  le nombre^ des  sagaie-s,  leur couleur,  &c.  ;  il  n’en  
 différoit que par la direction  des  pointes dÿpes armes,  qui sejrpu-  
 yoient  tournées  vers  la  rive  droite., . . .   Quel  peut  fyxç-l’obje|  de  
 ces  deux  monumens  !  indiqueroient - ils  jes  limites  .dur'-ter-ritçire  
 de deux •hordes  voisines,  et  les  sagaies  opposés, spr  les.de^^iye?  
 annonceroient-eües, de part et d’autre,  que cette espèce debarrière  
 ne  sauroit  être  franchie  sans  entraîner la  guerre \  La  couleur  d’un  
 rouge  sanguin  dont  les  armes  sont  peintes-, -paroîtroit-  assez  favorable  
 à: cette  supposition.  Seraient-ce  plutôt  ies; tombes  de,deux  
 guerriers  ou  de deux  chefs  de, tribus  ennemies  ,  frappés  dans  un  
 paême  combat général ou  particulier!  Ç e   que  nous  dirons  ailleurs  
 de  la manière  dont  les  guerres  se  passent  dans  ces  tristes*climat?,  
 pourroii  donner  quelque  vraisemblance  à  cette  dernière  opinion ;  
 mais ,  pour  ne  laisser  aucun  doute  sur  çet  intéressant  problème , 
 il  eût. été  nécessaire  dé  tenir compte. de ,toutds> Ses  circonstances  
 focales,qde’ ■> féuflieiÉ^a',terre  s$p  l’une  et  1 autre vriye^é&c.  ;  rien  
 depcela  n ayant  Lait  par  M,  Faure ,  dont  la  mission  avoit  
 d’ailleurs îun .tout  autre but «que; des*lécher,«Eesi des çesgenre,  nous  
 naus'-méinvOns'  malheureusem-e^t^éduit^^TinGertitude  des  con-  
 jébturesv ;. 
 ^iPnf-mille <  au;-delà,  nos,«ii«,ompagno(ipâ*  furent  arretés  par  un  
 nouveau produit  de  1 .industrie  humaine.. Deux» dagues  solidement  
 construites  en pferres-<sèeheâydntkrceptQient,  i,qn|Be Raccordant  de  
 droite-dt  de  gàu^be  àfec saine,  petite- ^ p la cée *   au  milieu-  de  la  
 rivière,  toute? ésp#®èl*fe passage U Fembarcation  ;  def’éîstance  en  
 distance/ cette  muraille:*étoii  percéepai/desrembfasures,  placées,  
 pOu|r> la plupart,  tïui4deS%)us de  la ligne 'deffinarée basse ;  et dont  la  
 pateiêtournée véÿsda mer  étoiRtrèbîarge, -tandis que-J-autre - étoit,  
 yersyl’inférieur  du  pay^  beaucoup plu?  étroite.-  Par  ce, moyen,  le  
 quV-à mer.haute,..remontoit  la  rivière^*  pouyo-is$Éfcément  
 traverser  la chaUls-lo i^mais toute  retraite  lui étant à-peu-près .inler-  
 dîtë, ■’Æe-.poilson fse  trouvait  dans  une  espèce1. dedéseryoiryiüù  il  
 étoit facile -aux^ê^bèuis d e   le- prendre*- ensuite • à Heur .grévV ; 
 -'rlApEes  avoirs reconnu-  que  la  rmèù^âs •Frahf'OïÉ ^-fèar* dièse-drnsi  
 que ribuS-ay'oîls  nommé  celle  dont  ils ’ag-it^étoit,  au-péfesusde  la  
 H%uë  ,  tout  -aussi:,profonde  et  tout -  a^ssf v-lôl^enqu au - dessous,  
 M.  Fau r e -' së  résolut ,*àilpouSsèr. loin.-Ss -recherches.  A  force  
 dé travail,  on parvint 4  franchir  cette1 digue,  e t  Yonsè,, remit  en  
 route-mais  à  peiné  l’embarcation  avoit  fait  un  mille,  quelle  fut  
 ii^ lp fq ïa r   de  nouvelles  murailles,-  pluOsolides-iiênèore-eE  mieux  
 construites  que  la -"première ;  dànsdfespacê de- moins d’un-tiers d e   
 mille on  ent cotbptoit sixnM.  Faure nevperdit pas  courage,- et mit  
 pied a  terre’aVqçbnepartiede^n-équipage'qiour c<pfujküérda recom-  
 noisancedd  la  rivière intéressante  qu’if-venoit  de découvrir  ;. des  
 difficultés  d’une  autre  nature  le* forcèrentdiïfîn  à  rétrograder.  Les  
 siquosîtés  de  la  rivière  étoient  ^fréquentes *  les-marécages  et  les