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 l’on  trouve  aussi  plusieurs  sources.  Mais;  à  fa  cote  d u -N fE - ,  à  
 celles  de  l’O.  et  du  S.  O .,  où  le'?sol se  compose  particulièrement  
 de  dunes  sablonneuses,  incapabies.de retenir l’eauAes  pIJ^$notô  
 n’avons  pu  découvrir  aucune  trace  de  ; ruisseaux;*et- comme  ces  
 dunes  présentent  vers  la, mer  une  barrière-non  interrompue.«il  est.  
 possible  de  présumer  que  les  eaux.sont  contraintes .à. refluer .vêts  
 l’intérieur .du  pays.  Cette  présomption se  trouve  en  quelque, sorte  
 confirmée  par  le  rapport  de\ pêcheurs  Angloi*^:<:ifs;.aasuî'eiït.qutl  
 existe  au  centre  de  l’île  une. espèce  de  grand  lac-;  dont  les«‘eaux  
 sont  très-profondes  et  du milieu-desqueiles-félève. une  petite  lie  
 que  jusqu’à  ce  jour  ils  ont  négligé  de „visiter. 
 Les.produits minéraux  de  l’île  King-  sont  très^variés,,  et  presque  
 tous  appartiennent  aux  roches „primitives.  Parmi  ces-dernières--^ on  
 distinguait  un  très-heau  porphyre,'  qui  .contient-  des , cristaux  de  
 fer  sulfuré  ;  plusieurs  especes  de  roches^ serpeUtinetLsés ; e|i açgi-  
 léuses,  dont  quelques-unes  offroient dans  1 eursifis^ures.,comme de  
 petits  fiions  d’asbeste.  Sur  divers .points  du .rivage  on^ e ia^ i^ ou   
 des  cristaux  assez "Volumineux  de  quartz  hyalin,  des^agiîieas* de  
 jaspe,  et  sur-tout  de  trè^-gros  blocs  d’une  brçche~roug^re.mt  
 très-dure, composée  de  cailloux.de  toute „grosseur,  et quipourroit  
 offi#,;par  la  richesse  de =se£ couleurs  et;par  leur  v p ijtJ ,  
 grands  avantages  au  sculpteur  et  au  marbrier.  „Indépendamment  
 de  ces  produi^d'origine  primitive,  on  yoit  encoro^à;eâ Vajquelques  
 roches  schisteuses,  qui  reposent sur., des  parties granitiques ;  
 et  vers  la pointe Nord  de  la haie des Éiéphans, if  existe  un rocher  
 qui,  du  bord-de  la  mer /...s’avance  jiisque-dans  1 intefiëur  d une.  
 vallée voisine1,  et qui  se  compose  entièrement  d’un  grès  coquiliier  
 très-dur  et  très-compacte. 
 Toutes  les  eaux  de'  l’îie  sont  chargées  d’une  si  forte p r o portion  
 d’oxide  de fe r ,  qu’il  paroît probable  que de métal qui  sert  
 de  base  ù cet'oxide  entre  pour  beaucoup  dans  la  composition  de 
 GertainéSÿ^èlilfl  peut^p^èsÉtïëme forme-t-il des mines particulières;  
 no.usm’ave^^|nrvméepèùdâmiqùi''J)Jùt  confirmer cette conjecture. 
 A’ut>|pie «sj^èl'âêr^wttfnise ■ salthe neSés^îoffèrtdà'notre ohsér-  
 .yStion ^ il  fsit  vrai ; ^imu^^s^^h'éüi^ir'pÿétèmdent  qu’il ’y/a  dans  
 l’intérieur’du. pays'une  colline  entièrement edimpbséjËlcl e fe  1 gemme  
 l'ïnurïate  de^olMe  lTindiquë;!ce.- fait  important, 
 ^sans- vouloir ent garàntif%ïfcen %^fi4èsjMr  fièxaetitude. 
 De^.tè;fftSflèsù?©'ëbea  particùli&es^àlj’île Kingt|il  d’en  est-point  
 i|e?p%s.remarquable  quemelie/dont  il  mefùsteià  parler;  c’tévunè  
 ^Ipl#:*de granit''d’un! hle'u noirâtre,  à;'graift'£rès-îfin, mêlévÉe ^etitS  
 cristaux  d’amp h ib o I<Mitlesin 6 irs /*de qui  lui donne Fappaéerice  d’une  
 'roc|e:d^§Orne..|pg«l'fnb'stancè’àl^të^ans|%'^inafses' une  sorte  
 dej clistallisàgon^reltfïÙrè e t  r^mhoïdale,'" telle  que^tfiaeuiïe  de  
 ^s'^ùâ'èses^pf^èntèïuhé -pÿraïnide ‘trièdre*,  dont f é 5* sommet  est"  
 tournfé' ëm h a iiî^ è f dnntd^fÉFetés^sônt  vivesltet  tranchanfesT*1Eh  
 brisg'nt„êjf Jdé  cêsfJpÿstkux,  xm ohsâtvef(^S{^#é'sbut  en petites  
 ^ÿràmidès' ÿbne  forme  analogue ficelle  dé  Iamtassd  principale'.'  ; 
 ‘ Q^-t,jà^ptte  çhnîatitution  singulière  qUele  granit |fej|tnf|s’'a^it  
 dbnfle -triste  avantage ' déire  la  terreur  d'te- maiinsf^tir  
 Cëmmmd  formeHa* plùs^grande  parti^P^^ivIgés ’'débite *Kin^  
 -et  dejCGjIé^u, Nouvel - An ||toommef i f ‘se  retrouve  à^qc  une  'diê-  
 |pÀsTtion  semblable < .auNfond  de  fâ^ide^^e^ëM^sedle^ient  d’une  
 % |% e ’coucèOi;,de^M4^§a4e-ux,  il  enptésülte ique- les  câbles les plus  
 forts sont bîentôt'cdu-^par'lès^apgl^trà^dhânMe^eè'grariit. Noù$  
 rapporterons plufièür^exemp{es/dëf bètieifiMesté propriété. 
 'L Toute  la  partie  dé fuie que  pu  recônnoître,  présente 
 4e  tableau  d’une':Yégétaticfn'  fotrefèv' vigouréus^  en.  divers*  
 endroits,  les  arbres  etrifes  arbrisseaux se 'trouvent 'tellement.pf^és  
 à ;la  surface - dû^ibfilfe^leurs, débris«, shijt -par - totftTsi. multipliés,  
 qu’il |é|t  ppresqué  impO^iife^.dè^péifétrer', au- milieu  dés-  forêts,.;  
 mais,  en  général^  les  végéfa'ii?c"qu*r.l^4c0mposent'AofFrent pas  ces  
 proportions  gigantesques r%ùe  n o^ â vio ri’s  adniiféesMans'ceüx  tfé 
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 Pi.  xxkii.>