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 nëtrer  dans  toute  sa-'masse,  nui  doute  qu’il  ne  la  rèff©jdissë,?plus  
 promptement  et^plus  fortement  aussi.  Les  eaux  de  la  mer,  au  
 contraire,  résistant  davantage  action,  riéjluiprésentant  que  
 leurs  couches  ie$  plus  superficielles.,  il  ne  peut  leur  enlever  que  
 successivement ,-eL toujours  lentement,  la  température  que  Fat?  
 mosphère  abandonne  au  premier instant ;  d’où il  résulte  qUè.j?c<îp:e  
 dernière,  dans  un  temps  dOn;në> doit perdre  une portion  d e ^ lo -   
 rrque  beaucoup  plus "forte "que  les  eaux  de  la  mer. 
 Une  seconde  cauie  encore  tend  à  la  refroidir  d’une manièrq  
 non îEteins puissanièije veux parler dé l’évaporation  qui commence  
 avec, le soulèvem ent des vagues^et qui devient d’autant plus, grande.)  
 quefagitation  des  doits  est  plus  forte  et  plus  profonde ; -car  alors  
 lé  sommet  de  chaque  vagué,  en  retombant  sur  lui-meme),fsemble  
 se  briser  etJse  résoudre  en 'pluie  très - fine^ 'quelquefois  tellement  
 abondante,  que  la  surface  d’une  mer  violemment  agitée  paroît  
 toute  fumante*  Or pies  innombrables  petits  globules  roulés-dans  
 l’atmosphère y doivent éprouver une  forte  évaporation- qui ne peut  
 sèfeir© qu'aux dépens du  calorique de  l’air-dans  lequel  ils  se  trou»  
 vent,  amsr  ballattés.  Voici  doue  une  nbùvelie  cause  derefroidis-  
 sement pour  l’atmdsphère:f%t  qui  tourne  toute  entière  au  bénéfice  
 de  la  température  des  eaux  de  la  mer.  Sa  quantité  relative  doit  
 croître encore  en raison de cette seconde circonstaneé^Iie deyoït  
 également augmenter par une suite nécessaire dé faction inégale du  
 vent surfes flots et sur eüe: donc tout se réunit pour abaisser lu. température  
 de  l’atraosphère  par  rapport  à.celée  de:l’eau;  donc cette  
 dernière pàroikra  plus  forte  que  la première >  et même .effe^sera  
 véritablement  telle. Mais,  pour  être actuellement plus  chaude rque  
 l’atmosphère-.,.: s'ensuit-il que sa température  se: soit  réellement, augmentée:, 
 où phitôt, pAfr revenir aux expressioms-d’ARj^TOTB , erifd  
 vrai quelle se  soit  échauffée, par  l’agitation î' Mes  nombreuses  exv  
 périénces me permettent de répondre  iei, d’une manière  positive, 
 AUX  TERRES  AUSTRALES.  É   327  
 .  fIue  c est  une  erreur  de  sensation.  Jamais  la  température,  absolue  
 d^s; e a u x - k - i m e r   ^’augmenté par  leur  agitation;  elle  diminue  
 au Contraire ; elle d im in u ém ^ e , d’autant p%<; que  le  vent  qui les  
 D H H |  plus  v io fe p ^W k o u t   lorsqu’il  es? Yroid ;  mais,  dans  
 f^Mle^^s^épodiminu^É^ccmp moins  rapidement  qùç celle  
 fatmpèpJtère i  de-sorte  qu^j’cnùè’'deimièrîs«  ayant  perdu  six^phr  
 ëxémpiè ;  l’autre^  n’aura,  perdu .qu’un. d a n ^ Sm êm e   temps*,  elle  
 fera  donc  éproi^erùm© >Â|mationd|::c^ajete1 d’autant plus, grande,)  
 clue  K   refroidissement  de  FatmcÉphère  aura  été  plus  rapide  et  
 plus Tort.  C  çsi^i0 Éppès  une^-elie  |ep5atfl)n  qu’ARisToiE , a voit  
 ,  viens  dé^çpmbattre,  çt 
 qui  répugnoit  -à  j^afr'^aqtuel  «4©-  nqs  eonnoissanees  sur  les  pro?  
 prfei^rphÿsiques  dé  i  eaijs?E>ovpxùt%éa.  que  ,^e, yiens^dè  dire .à< cet  
 j^ard's, on (.peù^oléduire1 FçtëcpdliaiiBe! suiy^nu: 
 Ë i im S  ^ghés augmente,  mais-éeur  
 température  absolue  -diminue  t'opjoufs'èfe 
 m m 
 ÜC‘impératiire  de  la  M er  à   diverses profondeurs.  ' 
 1.  Description  d un  nouvel appareil  pour  détermfn e v la  tem-  
 peratur%^  la  mjer^a ,d*e  grandèf^féfcw^dgurs.»  - 
 Autant Inexpériences  à faire  su rfa  température des;; ©aux  d é jà   
 mer à si surface sont simples  et faciles,, certaines dam leurs résultats,  
 autant?cefes que  l’on  répète  sur  cette  même:  température,  à  des  
 profondeurs plus  ou moins grandes, sont compliquées  et’ délicates^  
 autant  sur-tout  il  est  difficile  de  s’assurer de -cette  exactitude indis.-  
 pcnsable  lorsqu’on  doit  établir ù d ^ b v i ^   
 d e  çe genre m’ayant -été  recommandées  particulièrement,  lors de  
 mon.  départ,  par  MM.  Fou r c ro y ,  L a p l a c e ,  Brjsson  et