
 
        
         
		chaque,  officier,  chaque  employé  c i f i l ,  et  la  .plupart  des  riches  
 colons,  ont  le  droit  d’émettre  un  certain  nombre  de  bons  parti'  
 cuüers,  analogues  à nos  èïiïets.  à ordre,  et q u e f f e o M F e m e n t   
 tenus  de  rembourser  à la première  pBéseMaticoeïAÇlB^'bfiHte' n’ont  
 pas  un  cours  forcé'  dans  le  pays;  mais  comme  les personnes  qui  
 les. souscrivent sont  généralement bien  connues, la eireulation s’eri  
 fait  avec  facilité. D ’ailleurs  le Gouvernement «est en quelque sorte  
 rendu  garant  de  leur  validité,  en  ordonnant  que  nul  individu  ne  
 pèt  sortir  du  pays  sans  avoir  préalablement  justifié  du ;rembour»  
 seinent- de «es  bons.. 
 D ’après  les  dispositions prises, à cet  égard,  tout-homme qui  doit  
 partir est  tenu  de  faire  afficher,  deux mois  à  l’avance.,  dans des  
 divers  établissemens  de  là colonie,  un-avertissement  aux  porteurs  
 denses feiiietiy afin  qu’ils  aient  à  les  lui rapporter  pour  em reiëvoir  
 la  valeuf'r‘quelis¥ quelques-uns de* ces billets' étoient'restés  en  circu-r  
 lation,  et ^re  iè   sign^tmre fût un  des femployéê'du Gouvernement,  
 le  Gouverneur s’empressenoit  d’acquitter  la  dette ,  sauf à  Jàjre  ensuite  
 les  rétehucs  nécessaires  sur  les  appointèmeûs  de  la  personne  
 absente.  V 
 C ’est  ainsi  que,  sans  aucune  trace  de  numéraire,  le Gouverna  
 ment  anglois  a  su  parer  à  tous  les'besoins  de  la  colonie1  avec  un  
 tel  suecèrs>  qu-à  peine  on  peut"  s’apercevoir  d u   'defaut  ïpreéqüe  
 absolu d’espècçs •.  il n’y  a qüe des navires  étrangër&,-fes Amérreains,  
 par  exempîeTqüi  en  souffrent,  lorsque,  voutanrklléî  dans  d’autres  
 pays,  tels  que  l’Inde  et la  Chine,  ils  ont 'èesom  dwgent  effeetif.  
 Pour  en  obtenir,  Ms  sont  forcés  de  donner yusq^%s4i|^ ^ .m é in c  
 huit  schellings  de  papier-monnoie  du  pays  pour  une  piastre.  Une  
 perte  de  ce  genre  semblèroit d^abèrd  contraire  a  ce  que  je-  viens  
 de  dire  sur  l'obligation  imposée  à  tout  signataire  de  rembourser  
 ses  billets  à  l’jnstànt méme  de  la  présentation : mais  cette  contradiction  
 ifest pas réelle. ] 
 11  est  aisé  de:concevoir  que  les  billets  de  banqttf,  les bons  du 
 Gouvernement  et e ei^’dèl partieUliersfpeuvent suffire  à  toutes les  
 transactions fede  qjaî^que  importance ; mais comment  atteindre p ar  
 les mêmes  moyéns4a p^® | l/d é ta illé e   là* vie,  à ces mille  besoins  
 de tousfqs.>j|urs  et ,de toi^es|in§tans4 î *   signe d’une espççe inférieure  
 et d’unteu?age^om®(le  étpit donc indispensable.  Le Gouvernement  
 anglois  1 a  Inq^  fenti ; aus§^ a-t-il ordonné  qu’une  certaine  
 quantité de  la pême monnoie 4 è  çuivrç dont on  fait  ordinairement  
 usage en Angleterre, transportée au pprt Jackson clè§  lé principe  
 désétablissement;  jn a ^ > 1 ^ ^ 4 t ’|C^te;monnQie: étant  tjès-consi-  
 derable, il  a  crt&devpir, pour en prévenir l’çxportatjon, Cn  doubler  
 pour  ainsi  dire la  valeur,,-';de  t e lleM fe   qu’une m iç^ d ’un  sou,  par  
 exemple,  ç&t  mise  en  circulation  po^r  d’çux  soL   g  la  Nouveïfê-  
 Hollande.  >  „ 
 Danf-un*bu^a®al%guefkns*douté»j  il  aOrd,onné  que tout signataire  
 ' |Ëj|É|ig|| ^ont  nous  ^eii'ons-de .'parler ,  seroit  libre' ÿ e n  solder  
 les.trois  quarts  en  monnoie  dç  caivrel;  laquelle  ne  peut  être  
 réexportée  frais  énèrijaes.  Ce i4 -^ fu re  ira àWune^^éle 
 djâëonvéruëns  pour  les A fig lo f  :quî|ffsf|eri| 42n |ïe p â j f  W.pour  
 ceux  qui,  rptournant-eh  Europe*, fmennent. j e s   f r p t f fS i / le  Gouvernement; 
   mais ^ lle | |e s |   en  entigrjsur  ^étranger  qu^votl&oït  
 réaliser|sès' profits iftimédjatement,  et*retirer*/ pouryM arvénir  unq  
 partie  de  l’argent'de  la-,colonie.  C fe t   daps  î&mêmè sj vue/  que  
 des  dÿoitsjbeâUcp^)  plus  forts  'sontfèxigesl ô   
 nationaux,  soit  étrangers, ■ qui, -apr|^:avoir  vendu' îeür * c& â js o îi,  
 ne  prCndroient  pas  eniretour  quelques-uhs^des  produits  du  sol,  
 quelles  grains,  les  laines,  Ifes-résines,  lÉ*bois  dp  cèdre  et  de  
 caguariïia  &c.  : 
 ■  «j La'mçtho<fe déponent ta  spiîitOifiu;»*, le’tïpé, }e  pro» 
 dans t.a colonie ^incertaines transaMliWe^dffiti dp 
 détail^çn^ les P^iculte«  { Voy. Te«N«Vi,L}3  42S, seréçhftpgp  
 4e ÿivçrs ctfejp't^ tefcque Iesjiqueurs  con44 çdityçn.jj I,, F.J  -.--C  t <  e * - 
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