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 Dernières  opérations  à  la  Terre  de  Witt  :  Traversée  de  da  
 Nouvelle-Hollande  à  Vile-de-Franco. 
 [ Dm  3  yairi  au  ] 
 •• >»*N oins  *àvohs  vu  dans  Je  XXXI.me  chapitre4  qùë’“ Tin tendon  
 du  Commandant  avoît  étéJdüabord  de  s’élever  àl1  
 jüsquta  eâp Waishë,  apfi§  âvcnr.ravitailI^e^deü^^lis^Taüx, pour  
 de  là  .revenir  à J’OuesE en-prolongeant  la  partie  d te  côtés  d é jà   
 Nouvelle-Hollande  qui  lui  rëïàôit  à  explorer  ;  mais’  le;p©ir*.de  
 trouver  dans-  le  voisinage  du  continent ,?àu  Sud  de^TimQr,  11# '  
 d r M s d e ^ i è r r é ^ d e   m e r   dont  il  pourrôit. ^ » sw ^ p o u r  'SaVanréér'  
 directement  à  l’Est,  lui  fit modifier  son'  preiiïier  jjrojet^et J’ënlc-  
 termina  à faire  mute  tout  de  suite  pour-  rallier  la] té#é Wè  Y(&itt:  
 Ç e t   espoir  n’étbit  pas  d’àrcord  -ave^ce. que'“n*ous'^l^pè^ppris  
 notre  expérience,  puisqu’il  est  de  fait  que  jamais  n o te   n ations  
 observé  ces  brises  sémi-diurnes  dans  les-parages1  dont  *iî  s agiîfr’!  
 Sans doute  il  eut  été bien  préférable  deflïourîr  de grandes* ferdêl^r  
 au  large  de  toutes  terres,  et A-dé  profiter  dés^ÿètifôs*  vatrrationp  
 assez  ordinaires  de  la  mousson  régnante,  |îhur  su-  diriger*vers  
 l’extrémité  Sud - Ouest  de  la Nouvelle- Guinée p.fesTîJourans  nous  
 eussent  favorisés  dans  cette  roiitec,  avantage  que'nous  pibrdions 
 . arP%v.2J--2. 
 des  vents  régnans ;  mais  lorsque  la  
 b  V o y è i. ïë tieSTtè Æe là pirtîë nâiitiqiié et  
 motisson  change ,  les  courâns.  ne  prennent  
 géographique  de  notre  voyage;- pag.  zfy, 
 une  direction  nouvelle  et  n’acquièrent  leur  
 ?MJ  zs4- 
 maximum  de  vitesse  qu’a.près'  
 e  On sait que dans  les parages.ou soufflent  
 temps plus'ou moins  grand, selon  les  localités. 
 les moussons,  les  courans’ généraux de mer  
 s établissent  toujours au  large dans la direction  
 AUX  TERRE'S:AUSTRALES.  _  283 
 indubitablement  en  allant  naviguer trop  près  de  la  côte,  où  les  
 oouxams'héliamarée  sont des  Seuls  qui" se  fassent  Sentir.  Mais  le  
 Commandant  ai’ofâ  persista pas mbins  dan£ sa  résolution,  quoique  
 la'Vis^^s  marins  quil  av©it tô©TOHÎIiës.', -fât/'éoteime-il  fè  dit  luf*.  
 mêmé^dans  sbta  journal,  qu’il  ne  pôurrôlt  pas ‘neussir  dans  ceftë  
 entr.e^isé-5  ■ w 
 L i ^ j u i n   à  nijdff n’c |M ;:pteià^ffi'ffîdfünë Jïeiie' de  l’extrémité  w.  ,  
 Nord-Oü-eSt -dé' file  Rotti<|,- riêms-  f^heâ tÿbute  pour  la  doubler  à  part'  
 i-©uest' ainsi qubsfeSjîEôfe'fîôts  q u i  l’à^Ôïs-mfent darfs  cette  partie.  
 Arrivés  pkr  la  trèvër^dè  klpfe¥ee ik & D m ,  noiiS'fixâmes  sa po-  
 1 sition  par  z^rde-Æàtituidb  Sud  et  c à ^ W l e ^ d e   longitudéf  
 :a -MSs-t * dé 4Pari&  ^ è ’si;i'a-f^ ,  en  général moins  éfëvées<  quiè  ' "  
 éëlferd e  Timoj^lprékaîtent.'cepandanü je même  aspect  de  fertilité  
 ét d-abondance ; par-tout i’ÆîEbè repose sur une dôuoe-verdure  
 qui  couvrit' |fÉ  sdhét;  dénoté da  itbbèlf#' dés  fiabitaris.  Plusieurs  
 embarcations MalaaàeStjapér^ues  -entre  la  «teafere ||Ê!jjj nous JfâisGient  
 voile dans ' divfersùs kifreotions  eitanimoient  lfe paysJgë,' 
 T( T e n d a it  la  journée  d u ry ,  nous  eûmes,un  vent  d’E.  joli  frais, 
 -dont noué-profitâmestpour  nous-avancer-iati Sud;  nôiis aperçûmes,  
 avant do^ébeher dtr-soleil,  dtevôïéte^ Ôonsiëérafiies  d’oiseaux péla-  
 gien^, Aè  dirigeant  du iNt 0..* au  SrErjisam!doute  pour  chercher  
 urn refuge  avant la nuit  sur les bancs,  très-multipliésEqui  existent  
 dans  ees  parages. 
 Quoique  le  nombre  de  nos 'maia<&&' n’eût  point ÿenéore  aug*  
 mente  depuis  notre  départ  de  Timor, -Dépendant  l’état  de  plusieurs 
 d entre  eux "s’éto it  assèz^aggravé pour nous  donner de vive-s  
 inquiétudes.  M.  B ernie r  su r-to u t  nous  alarmoit  :  sa maladie,  
 qui  d abord  avoit  paru  ri’être  qu’une  simple  indisposition,  prit  
 to u t-a  - coup  1a  tournure  la  plus  fâcheuse.  Le  f  juin  au  soir,  il  
 iÔïhba  sans’^onndtÉsàlYde,  ét  donna  touf[l^||ymptQmés’ d’une  fin  
 prochaine;'on  lui  appliqua  là^niOuches] *ihais  inutileméfît :  bientôt  
 il *n’y  eut  plu's^d’esperance ;  enfin  dans"  la  nuit  d û' y  au  6 ,  à 
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 , atlas