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 Nord. 
 ’Ainsi ^ te rm in e   ie  plus  grand  golfe  qu on;^nnoissehà. la Nom  
 velle-HolIande,  après  celui  de  Carpentar-ie.  Malgré  ses?;;  vastes  
 dimensions,  il  reproduit  la mêmefséMè  de1 phénomènes  que  nous  
 avoient  offerts,  à  la'Nouvelle-Galles  du-Sud,  Botany-Bay,  Port-*  
 Jackson  et  Broken-Bây.  Bien  qu’en  effet  rimait  pas*^été-possible  
 de  reconnoître  aucune  échancrure  dans des  terres  du'fond  du  
 golfe,7il’n’en est  pas  moins-  toirt-à-fait  probable  qu ii.rëçoitsur  ce  
 point  u n e o u   jilùSfeûrst rivières,  analogues  sans  doutevà.IA|Prg|e  
 ou  à  la Népëânr et  qu’il  est,  comme  i’Hawkesburry,-'sujet,  dans  
 certaines  Circonstances,* de fortes  inondations  :4(|èït cê  qu^èrar-  
 blent  indiquer  sur-tout  les  bancs  dessable  qui  l’obstruent.  Mais  
 quellesnque  puissent  être  les  'rivières’* dont  nous  admettonspièi  
 l’existenfcéï elles ne sauroient, non plus que la GrOêë ou  ladié-pean,  
 être'jamais  d’aucune utilité  pouF  là  navigation,  0u>même  pour  le  
 c ommerce  intérieur  d’une’ colohiêExée'7sur  bords. 
 La reconnoissançe des rivages orientaux et du fond du-goife étant  
 ainsi .terminée, nos compagnons vinrent attaquer la«eôte~ de l’Duestt  
 L e  a i   à midi/ils se  trouvoient  par  le  travers  d’un-gros-.çappdpnt  
 la  latitude  est  dé  320  , et  qui  fut consacré ■ sqûfflepëm -de  Gfp 
 Racine.  Entre  ce  dernier point  et  le  ~câp ‘ la  baie  
 Voltaire, de  7  à -8  milles  d’ouverture.  Plusieurs bancs  de  sable  qui  
 se. projettent  fort  en  avant  de  cette  baie,  en  rendent  l’approche  
 dangereuse, méihe pour les petits bâtimens : plusieurs dois, en effet,  
 le  brassiage  descendit  de  3  brasses  à  2  brasses  et  demi’e^bieri  que  
 nos  compagnons’ se  trouvassent  encore  à  pres:  de  deûxî.lieues  au  
 large.  Les  mêmes  ‘dangers  se  -reproduisent  a  la  hauteur  du  feap  
 Delillë,  et rendent  cette partie’du golfe véritablement  impraticable  
 pour  les  gros  navires.  Obligés,  à  cause  des  vents  contraires,  de  
 louvoyer  pendant-près  de  60  heures  dans  ces  périlleux-  parages-,  
 MM.  Freycinet  et B o u llan ger   n’eurent' que  trop  de  temps 
 pour  bien  déterminer  la  position  et  l’étendue  de  la  plupart  de  ces  
 hautSrfonds.,-e.t, sous-ce  rapport,-leur,travail est  d’un grand  intérêt, 
 _ Après  ayoir  échappé,  avec,autant  d’habileté,  que  de  bonheur,  
 aux,dangers  continu«té,dev-pette  dçrniere.partie  de  sa  navigation,  
 M.  L.  F r e YsCTNET  reconnut,suqoessiyement  le   cap  Lafontaine,  la  
 baie -, Corneille^ - le  ,cap  ^ ^ ÿ i y ^ y j n t  • passer lia  nuit  du  %X- janvier  
 visjà-.yis  une  troisièpie  baie,.dont  l’entrée  lui-parut  absolument  
 inabo&dablf, aiqàuséfffsbanps^Ie -sable qui Fobstj^uoient  dans toute  
 son  étendue.  Elle ^gît  par  3 f  .. y7  de  latitude.Sud,  et reçut  le .nom  
 dp, Bme ^Gréijllon.  Le- cap:Chaulieu,  qui  la  termine, au  S u d ,s p   
 ^sringixe  par un  morne  éfeyépé^tl^s-remarquable  :  vu  du  milieu  
 du„gpife,  il  offre  l’apparence  d’un-îlot  Solitaire,  et,  sous  ce  rapport, 
   il  devient.un-po-int-dei.recpnnôi^ailgd  intéres^m  pour  leS>  
 navigateurs;  il  gît  par X j°  6’  22"  de,latitu4e(apstrale, e®  par  135*  
 ^fï0 fd e } longitude, -orientale.’  Entre-pe  dernier  .point  et  le  cap  
 fynyfft,  on-;4ééopvre|| vers  l'intérieur  du .pays^|  la  distance, d’environ  
 trois .lieues  dtp bord  de  la  mer,  un-  piton assez  éle/é;  nous  
 l’avons j nomme Pitpn  du  Casuarina. 
 ,. Ç e fut  <^;pyqloogeanüfpette dernière.-partfe  de  cote/que .nos  
 ,co®pagnon|iéprouvèrent  une  illusion  d’optique  semblable  à icelle  
 dont  nous àvons parlé dans ie  chapin-e;:précedent. .«,“L’erreur p t o i t  
 .Æfelf^dénérrale  et  siïjc omp y$è„., |d i.t  M,  F R E Y di -NtBd||&que  si  nous  
 ».fr’fe,dirions  pas  été  bien  certains •jgaa’il ne. ppkv^ily è^isfer  aucune  
 Rpeçre  dans  de/ lieux  qù  nous  -Veniqjiè feté  naviguer ,T | nfeût  pas  
 P  -jeté  possible  de.se  défendre  d’un tel prestige.,  iGes rivage^ fantas-  
 »  tiques, formoient  comme-pn  immense  bassin«,{  au  milieu duquel  
 ».JnO,us> paraissions .placés.  Quelques-* uns de  mes  matelots, étoient  
 ,3 si  parfaitement  abusés,, qu’ils  croyoient  distmgde^des  arbres sur  
 _?V-&gî;te. prétendue.terre ;->-la  brume  seule,  en ^.dissipant,  put  les  
 »  cdbvaipcre de leur méprifÀ;/. 
 Au-delà!dU'C^p Amÿo,t >, eàpffetiouant  à  sàborter  y.ers  le  Sud,  
 nos., géographes» découvrirent  successivement  le,  cap  Rqllinf le  cap