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   Ainsi,  pour  nous  restreindre  à  des pspeG^knarines, on  
 voit  répéter  chaque  Jour  dans  les  ouvrages  les  plus  estimables  
 d’ailleurs ,  que  la  grande  baleine;  [baloena  mysùcetus,  Liÿ:^  ,sè  
 retrouve également au milieu  des frimas du Spitzberg et des glaces  
 du Pôle  antarctiquô ;  que  les  loups marins,  fë  veaux marins,Vies  
 liojçLS marins, &c.  comptent  éga^emppt' d’innombrables  tribus  dans  
 les mers "les  plus  reculées jfes- deux  hémisphères;  que  la  tortue  
 franche  et îe caretilabitendfeclifFeremment l’Océan Atlantique,  la  
 mer des  Indes ét le grand Qeéan Équinoxial. 
 Quand on ne  consulterait  que  la .raison  et l’analogie,  de'-jtelles  
 assertions  pourroient  paraître  douteuses ;  en  recourant  à  l’èxpé^  
 rienceP "elles se  trouvent  absolument  fausses.  Qu’on  parcotoe^pn  
 effet,  tous  les  monumens  sur  lesquels  reposent  ries’ prétendues  
 identités, on verra qu’elles n^xistent“réellement que dans les^nams,,  
 et  qu’il n’est pas un/seuf animal bien  connu  de l’hgntephere Boré^,  
 qui ne soit spécifiquement différent cîe  toût autre animal  également  
 bien connu de l’hémisphère opposé. Nous avons;pris la peine 'aetablir  
 èettè  comparaison difficile pour les cétacés,, pour  îé^pnoqu^. "&c.  
 Nous  avons  consulté  une  foule  d’auteursa,  réuni  timtcs  les  
 cnptions  ,  toutes  les* figures  des' animaux, dont  il  s’agitâ t  nous  
 ayons  reconnu  d’importante^ différences ^tre^lgs^ mpinsi|d^se|n-  
 blables de ces êtres  supposés  d’espèeé^-identiquêsb.  « 
 Personne  plus  que nous,  il  eri‘permis féÈ le  dffeJ• n^*^ru cil 1 i  
 d’animaux-de  l’hénffsphère Austral ;  rioùs Jes-ià^ons  tous^lÿr^ésj.,  
 décrits  et  figurés  sur  les  lieüx :  nous^en  avons  râpporté  plusieurs  
 mlliiers dnljeq^nn Eurap.g4,elJqs gont déposées  dans, le^jduséum  
 d’histèîrê ' naturelle  dé ; Paris:  Que  fnh 5 comparé ces -nnffifereüx  
 animaux avec ceuxVdé notre hémisphère, le problème^sera bientôt  
 -Résolu,  non-seulement pour  les  espèces  d’une  organisation  plus 
 *  Véyéz lfaâiç&tiQri*&}ointe de cesiàntéWs 
 *  Voyez pî&s bas l^krtàcle relatif à rEabitàiictiï des Pboqtiès. 
 parfaite, mais  encore  pour  toutes. cellës,  qui  sont  beaucoup  plus  
 simples*,  et „qui,'sous  ce  rapport-)  sembleraient, devoir  être moins  
 i Variées-dans la nature. Quon examine, noustne dirons, pas les doris,  
 dés, apl^sügsl i *fes ’ salpa-s,  iqs  néréÿesf,* les  amphinoïnes,  les  amphi-  
 trites,  dt-Cette* foule  de mol|usqM^^et;i'de4v:èfs. plu^ .composés  qui  
 , se-sont ÿe^iSjyemen£ offerts à| notre* observation ; q.u’on descende  
 Jusqu’aux-thplothuriesyaux achniesttaux-bé^®^|-, aux méduses;  qu’on  
 s’abaisseV<même,)v,si  l’on  .yéut, ^jqsqu-a  q^s  éponges informes^  que  
 r.tôut Jé 'mond^s^aâcôrde  à|regardf rip©m|nqlle ' dernier, terme de la  
 ^dégradation,mul-pluitôt, de  la simplifié  dés organisation animale ;  
 , pirnmel^JnJul titude, .pour iaipi^'dîr^^fira^ante^, d’animaux antarç?  
 tiques?,'; on  qu’il n’.enres$;pà,§in^^  'dans  les 
 Imérs^ Bd-rew^^Sêt ^dél 'ëetiex'amenrfbien/fÈéfleGhi y ^^dett^ longue  
 ^ultCi.de'',.oômparai^n^*Sg.(^i^u|^ nônfsera-f^àl,^é dp^nêlure,-ainsi  
 Slquè nou«-JaV©ns  m’.gst*- pa'^pgté' seule 
 i e-spèifeêltléanimaùx; m'arinsa  a ' 
 indistiric£èn$iÀt'propre?à tpute^l?^ paktie^diggj'obb. ■ -,  
 àPffl f :a [d'u^^t^’^k'ei^ t fati^-tQutsque JjrJ.llpdinqppisab|e variété  
 .degîla‘ma,|ure, què^ùé impoe^|ts  .que-idp?* aniipaux- piussqntfjeCré,  ils  
 ont’î-reçumhaaumuné patrie ;d-isrin©$ë  à certains parages  qu’ils 
 sont- fttésii^btlllàtqu'ifè^se,^trouvent,plus  ripmbreux,* plus  grands  
 et plu'scbeïux. A mésj$|e ^u’ilslsiéloj^ngmt^eÿfg ppinf  individus  
 fdégénèrenjtjr efinit><p^rlvSBSfiîÿte; Pmnçm^|fipur exemple  
 cette.énorfné ©rei-ile idg mer dont;. il^t 'tant^ |pi%parié dans notye  
 -VoyageronsJe m^:^di^iotis\gig4dfe^p9tà ifr^i^tifm,ité dâsjgî&be,  
 iCfeâ^sousdèifehoc'dés fiei^s polmue^quJefie^iS^^mplaîtv cfqstjài qu’eljè  
 parviqn|;-à;ja Joiigueur dq'îUpjà 2. a« ofen rim êtres  Àjg,ppuèg^^ear 
 là,.quiéMe, forme  des banqsrpri^i&ux;surgsgnels}legliafiitan|r,de Ta  
 terre j^e- Diétifen ’ vienn'è^f réhei^f^r:.une;>nourriture’  abondante  
 A ‘ptein^jnommesqnousrià  l’île  J\Iaria^fenpu^niavipns  fait,  pour  
 ainsi, dire,- que tr4ye^®r^uca^ , 9 ^i|^c^d^ll$:iuef<fdéja|c^ grand  
 coquillage' a-perdu«dfïà^^dimensipus>.;kà:tiile King,aliesi,,pius petit