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 dans  la  pratique;  et  lesffio'caux préparés  de  -bette  maniéré’ 'peuvent  
 impunément’être  renve'rs’^snselis''dessus  tfosSo'âs,  être  exposées’’"à  
 to.utesiêS-isfecotKsesîdevIâltempêtéV^'üf'pbrter ieStrajetsIespiusIon-gs  
 et résister pajfeitemfentkda chaleur ; 'ief eoEps même fdès Vases-Sèroit  
 bïisé par l’évaporation  avant  iiitérieur, 
 i.GEftil'.ne  faut rien-moins à la mer qu’une;tei*Iè; Solidité  pëur  
 g^anîir lfg.!lTru|tfe précieux des-travaux  dù'zool©giste.'(?est  en  usant  
 des moyens dont nous venons de parler; et de plusieurs autres encore  
 qu’il  nouÿjrëste.àvfairejeonnoître,  que  nous  sommés parvenus? au  
 milieu^de^ circonstances» iêa plustdésaStrëu-ses, 'à préparerais''rtoninous  
 tavons  enrichi -la- tsciencê 
 et, notre, patrie; 
 B. 
 Des  diverses*; espèces  de  Liqueur^ propres  àponserver  les  Anim aux 
 A p r e s ’æ’être.assuré  des  vasesrnéceçsaj^es  à  ses, .travaux  des  
 mrn^ns  de  les  clore  Je  plus solidement'possible ,-  le f zoologiste-  
 navigateur doit porter ses spins  spr les  liqueurs  dontjlf a'bqspipp  
 Dans:ces  derniers  temps >  on  a beaucoup  vanté-la dissolution  de  
 mûri ate.,sdroxigéné  de mercure, ;, nous  ignorOpS-'ptsqu^lquel’p.oint  
 elte ppurroit justifier les,éipgé^ qmon en a faits  sm u sn ’avbms jamais  
 en  rer.fHi.rs  a  cetfi^substance  dangereuse-;: et^si.jfQîf e|l'-;e^ÿpfe  un  
 lêès^pëtit nombre  de  cas  diffic^es-'à  prévoir,  nous<nè ..pensons ;pâ$  
 que  la  Ifqueur  dont  il  s’agit  pqâsse - jamais, qtrè  d’unie  gran de ^ressource  
 pour un naturaliste placé  dans les, circonstances  difficiles.* où  
 nous  nouS; sommes  trouvés^, noùs-mêmes.  Où" prendre-,-en  qffétyla  
 quantité  prodjgieuse .de ’sublipié corrosif qui  déviendroit ^be^|®ffê  
 pour  remplir  plusieurs  centaines  "dé  flacons rpoùf  immerger  plusieurs  
 milliers  if  animaux, de  toüte^lesâclàsses i  Comment échapper  
 aux-  accîdéns" funestes  que  la  pl(us  foible  absorption  de  ce  sel  mercuriel  
 entraîne  à sa suite, sur-tout lorsque la" préparation  desranimaux 
 au^ stmrés  Australes.  '  381 
 exige  quelle  naturaliste-  ait  sâhs'tbe&se’  les mains  plongées  dans  la  
 liqueur-ldont  il  fait-usage  !  Et  lès  exanthèmes  que  de  teHés  lotions  
 ne  manqueraient  pas M’exoiten, -comment  fesdpÿëvenir !  Comment  
 éviter  une  foule  d’autres:  adcidejïk  qui  seroient  la  suite  de  la plus  
 légèrecmépiise?,  au milieu  de  tarît- d’hommes  qui  se  trouvent  pressés. 
 dans  un  si petit espace !  fÈj né .parlerai- 'pas  des  idées  criminelles  
 que - aetté’profusion-  de  liqueurs ' empoisonnées» peut  faire  nàîtrè,  
 et  qui,v,se-ulés,  de^rpMm alarmer  l^s marins  les- moins  prévoyans.  
 Nous-devxîhs^done'admettré quôi'gS'rnconvéEriéii-s.directs du sublimé  
 corrosif =sfont-p-lusquej suffisans  pour" lé faire à'jamais proscrire  de là  
 liste des- moyens génému^dteGonsewatipnjZoologique’:-  » 
 -  Il  në-iparoft,pâs  que  latfdffesoiution• de  sulfate  d alumine,  qu’on  a  
 ■ ^fl^ili'séeÆeaucoup’aussi, quoique momsdangeseuse que celle dont  
 npus-'Venonêndeiparler', .puisse ‘»êtÈeAplus  utile." fNpus,gavonsj pas  été  
 dans  tendais -,  il  est^vrai^dp juger,'par-noùs^mêm.es^de  ¥ efficacité  dè  
 ce<m^ss!0ï-;  maissfl^.DE là   Roche,  qui’,, dansas on Vqÿage* au» îléi  
 Bafé^éfj,  a Voulu- en  tenter" l’usage*,-:-a  péiduypaîïïeet'ps'ssài/da  plupart  
 djëst animauxêqù’il  a»v<fit-îâ»âiiHis.* 
 4UfBjeauÿ|SU'rphaFgép5 de muria-tesde' soude; quedquelques  personnes  
 ont. recommandée j’noiis  a fourni d ’aussh tristes., résultats  tous  les  
 animapx-ique,débmanque  absolu  de  liqueur  alcoolique- nous  "força  
 de préparer" de  cette  manière^à 1’rlë'Kfng/i.se  trouvèrent,-complètement  
 pourras’au  bout  de Iquelquës -jou^âl^ 
 IÀemploi - du5 murdate- dessouder neÿnousiyPutî pas  a&ssidésâvan-  
 tageuK’ï -sur. .huit dïaepn's  d’animaux; que 'nous 'avions,'- salés  dans .le  
 canal- Dentrecasteauxv quatre^,seulement» se|<^èrouvèrént^pprrompus  
 i|vp|s|:de^âotre arrivéevu port Jackfem >| iesÆquatre autres npùs -montrèrent; 
  despoiÇsons  assez? bien)’ b o V e e r v é s * / s sans couleur.  Deux  
 grosses  têitespde ; chimoBesédèda  terre  de  Diémenr étoient  sur-tout  
 restéè$ise|ifb,on  état.  Ilïîtésultèroitidbnc.de  cette^expérience. î que  
 l’emploi du mûriate  d^§s°u3è p e u t ,  dans  un  cas  dé nécessité dès-  
 pressant-,' offirir  quelque1 'ressourcé au-naturaliste-^voyageur.  Noirs’