
 
        
         
		fut  élevée  dans lés  premiers temps’'de  lacélotiie ; dé§ revends-èonf  
 sidérablés  lui  furent ofieetéS':  l'intérieur  en fûtdis^^ë'ednVeiiâBle^  
 ment ; de vastes  ëôürs,un grand jardin> l’environnèrent. Desiémmes  
 chàntaJjieÿ et 'îns^üites  forent  appelées  d’Angleterre,  et-destinées  
 à l’éducation  dès; jéunès personneS  qu’on se  prop©soit d’y  recevoir.  
 L ’épouse' du  Gouverneur, ' celle  du  Lieutenant - gouverneur,  en  
 furent nommées  les  directrices.  On  réunit  dans  cét établissement  
 les jeunes  filles orphelines,  celles  que leurs parens  trop  pauvrës  ou  
 même  encore  esclaves’) ne  pouvoient  élever  âVee^assez-d'ê  soin ;  
 enfin  toutes  eellet  dont  lès pèreljet folflS-étoient notês-'à  lal^oiicë  
 commé  conservant; dans  leurs  actions,  dans  leurs  ^discours  où  
 dans  leur  coeur,  les resiesde  leur  andenn# pervërsité.  Tpirtes ces  
 jeunes filles ,  soignéesaveçbeaucoup  d’attention, - éleVéès -dans  lës  
 principes  de  la  religion  et  de la morale  la plus'pure,  instruites  d;è  
 bonne  h4eure  de  tout-"ce  que  doit  SavofirVune' iôère^dè  famille,  
 ne  -s’occupant  que  de  ehbsèS* utiles  à  la prospérité  dë/%ïëhagës>  
 accoutumées dès leur enfance au respect'Hfes autres e td ’eiles-mêmes,  
 finissent  par  réunir  de  bonne  heure  toutes  les- qualités- de-sirableè  
 dans  d’excellentes  épouses.'.’ 
 •  Chaque  jour,  leurs  intéressantes  directrices  vbntTeF*vislter :  on  
 îeS  interroge en lehr présence ; On  lés réprimande  devant eHés*  fbrs-  
 quelles  l’ont mérité :  c’est  devant  ellésiaussi  qu’on:¥écompensetlé  
 travail,  la bonne  conduite  et les  sufccès.  Ges daines  respectables né  
 craignent  pas  de  sé  livrer  aux  soins  les  pIus  miriutîêHxnêiî administration'Je  
 les  ai  vuelrfooi-ïiiême  aller  à  la  dùismév^Mtèr  
 les  alimens,  parcourir: les- dortoirs  pour  s’assurer’ de*(f©idrèret’ dé  
 la  propreté  qui  doivent  y  régnèr ; ,ën  un  mot,  il  h’esf ¥6rte 'dp  
 détails  dans  lesquels elles  n’entrent  mais  ëlîesen sont bien récom- 
 Sydney  deux; écoles  pour; les  garçons, qui  
 reçurent aussi quelques bienfaits du Gouver-  
 netaent; mais,'en  1811,  on y  en  fonda1 tine  
 nouvelle, d’après le système de LANCASTER, 
 dû; origin.%ement  au  ÇfaëValier  P-ÀULet.  
 . ( k   en;  attgiid  ^leS ' aftljjs  'grânds;  ayàqtages. 
 ( ftdÿ. TViHivti’s ffîèfàfci pügr,  «-  
 ccmde  é d i U o n )  L. Fi 
 pensees  par  1 affectuéuse gratitude de leürs puprlles,  qui ne  les  chérissent  
 pas moins que 'leurs propres mères, et qui sourient de plaisir  
 a  1 instant, où  leursTienfàitrieèsdoiveat  a l l e r v o i r . 
 Tous  les dimancliesy à  dix héüres,  ces  aimables  directrices,  après  
 la visite ordinaire, accompagnent  à l’église  leur  jeune troupeau ; des  
 Bancs; particuliers  sont  préparés- pour  del  enfans;  elles  se trouvent  
 placées en face de leurs protectrices et de leutsmaîtresses-: la garnison  
 est alors  sous les armes  et remplit une partie du temple;  lamusique-  
 du>-régiment  exécute divers  môréeaux.  Tout <fi©tv|ippareil  solennel  
 fait ressortir davantage fe  touchant spectacle  de tant de jeunes  filles  
 adoptées par un Gouvernement généreuxret bienfaisant; et lorsqu’on  
 voit "leurs-propres  parens, souillés  $adis  de  tous les-crimes-,  élever  
 J P  milieu  de  la  foule;;dës-regards*?dejtec©nnoissan-ce  yers.le  ciel ,  
 et  implorer  la  faveur de  Dieu pour la prospérité -deüéurs „enfans,  
 le  coeur d e j ’honnête^homme  /attendrit;  et  l’on  bénit  les  auteurs  
 d’un  changement aussi  heureux  et aussi admirable. 
 /Cependant  l ’époque  arrive  où d’éducation  de.ees  jeunes  Sites  
 est  terminée,  ;  où  le  Gouvernement  y aj recevoir î$e  prix  de  ses  
 bienfaitsf5et ï de  ses  sacrifices)  Un  jeune-, homme  honnête  et  
 libré,  un  ancrai|Gpnvict  affranchi,  d une-conduite  irréprochable  
 et  de  bonnes  moeurs,  désiré  se  marier  ;  mais  il  répugne,  iaÿeç  
 beaucoup  de'raison,  a  s unir  à  ces’ rnis érables  prostituées-? dont  les  
 envois  dEurope  nq sè'succèdent  que  trop  rapidement;  il  répugne  
 aussi à  chercher une  compagne parmijLes filles abandonnées dès léur  
 enfance à des parens plus  ou moins corrompus, ou  flétris ;  la maison  
 dédùcation  des-orphelines  lui présente  des  sujets plus  dignes: de-sa  
 çonfîancb„et de son aipitié. Mais aucune personne étrangère ne peut  
 y pénétrer sanl être acQompagflée.par l’une oùl’autre des dirqdtricesi;  
 c’ns.t  donc » à  l’une jd’ellës  qu’il  fàu^^dresser »p.o.ur-.bbteaïirlféij'tnéq  
 dans 1 etablissement.  L»;, squs  quelque  prétexte  spécieux,.le/pré-  
 tendant ,èsj  conduivdàns./es ^ajl^, b e  travail  ou d ’étude,  et  peut  
 y;,passer,  en -quëlqufe  sqrt%,lvèn  revue-  toutes  les  élèves.  Si  l’une